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Yoo !

Bien ? Me revoici, me revoilà avec un chapitre, à l'image de la température par chez oim, qui me fait espérer un orage (point météo avec Mamie Leilou) histoire d'arrêter de dégouliner...

Bref, parlons peu mais parlons bien, ce chapitre, je l'avais en tête depuis un moment, et ce, grâce à SamMacFly qui m'a soufflé l'idée quand Ambre... non j'en dis pas plus, je vous laisse découvrir !! J'espère qu'il vous plaira ;)

On se retrouve dimanche ! Bonne fin de moitié de semaine ! Tchou. Leilou !

Ps : petit son pour s'ambiancer...

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27 Juin 2011

-    T'es vraiment sûre ?

-    Oui, Béné. J'y ai fait mon temps.

-    Avec les vieux qu'on a, je te comprends. Tu vas me manquer...

J'ai un peu de mal à y croire. Mais laissons la magie de l'instant opérer.

-    Toi aussi. Et tu m'appelles, n'hésite pas, si y a quoi que ce soit...

-    Y aura rien, je suis grande, hein !

Je lui offre une grimace, une dernière. Un câlin, un dernier.

Ici.

Pour reprendre les mots du grand chéri de ma mère, ce relou de Sardou (ça rime, je suis vraiment trop bonne !), je pars pas, je m'envole.

J'ai vraiment cité du Sardou ??

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-    Ouaip ?

Le son de sa voix a le don de me calmer. Je suis trop excitée, et croyez-moi, y a de quoi. Alors que lui aussi, aujourd'hui, il a des raisons d'être excité. A croire que je le suis plus que lui.

-    T'es où, là ?

-    A la Bellevilloise, on fait les balances...

Bon je tente ma chance.

-    T'aurais un petit créneau pour ta meuf ?

J'ai du mal à attendre sa réponse. J'ai peur d'être déçue.

-    Ouhlà, vu l'état de Flav, je te garantis pas d'être libéré encore aujourd'hui...

Je m'écarte furtivement de mon bigo pour regarder l'heure. Il est 15 heures, la salle de concert est dans le 20e, s'il se démerde bien, en 1 heure avec le métro il est là.

-    Fais comme tu peux, je souffle, une pointe de déception se mêlant à ma voix. Je t'envoie l'adresse.

-    Euh, ouais, ok. Je te laisse, à plus tard.

Je raccroche et dans la foulée, avant que je n'oublie, je lui envoie l'adresse où il peut me retrouver, s'il venait à pouvoir se libérer. Sans donner plus d'indication.

Je regarde autour de moi. Un tout nouvel environnement, qui m'attire déjà. Vaut mieux pour moi, d'ailleurs. Cet endroit me donne une impression, aussi complètement neuve pour moi, jamais réellement ressentie jusqu'à ce jour, et à ce point. Je me sens adulte.

Cette petite cuisine, rikiki mais fonctionnelle en est une des nombreuses preuves, autour de moi. De là à ce que je m'en serve, c'est une autre histoire. Mais c'est MA cuisine. Ce bureau, sommaire, m'appartient aussi. Si je regarde derrière moi, ce minuscule canapé-lit, un peu défraichit, aussi. Et cette mezzanine, juste au-dessus de ma tête, est une preuve supplémentaire que je peux rajouter à la longue liste, prouvant mon tout nouveau statut d'adulte.

De Rock et de FeuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant