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Yooo (il fait (de nveau) chaud, oh oh oh ohhh - Patrick Sébastien, sors de ce corps stp !!)

- tel le lancement le plus pourri de mes chapitres lol -

bref, ne nous éparpillons pas. si je suis ici ce soir... non je déconne !

je vous poste ce petit chapitre, parce que bordel de m****, j'ai passé ce matin la barre de folie des 10k vues !! et depuis ce matin, je danse comme une débile chez moi ! et en plus, j'ai de nouveau du chauffage , la belle viiiiie !

j'vous remercie toutes autant que vous êtes pour vos votes, vos vues, vos comm et votre présence sur chacun de mes nouveaux chapitres, même si je suis la nouvelle bourreau de vos petits cœurs.

keep cool. bonne nuit. Tchou. Leilou

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Le vibreur de mon téléphone m'oblige à ouvrir un œil, puis un deuxième, en espérant que ce que j'ai vécu hier, concernant mon Bob, soit sorti tout droit de mon imagination nocturne et que ce n'était qu'un vulgaire cauchemar. Mais malheureusement, je crains que ce ne soit le cas.

Je dis ça, mais des petites tâches violacées ourlant mon cou me rappellent la manière dont je l'ai terminée, cette fameuse journée. Mieux que ce qu'elle avait commencé. Foutrement mieux.

Je regarde l'écran allumé de mon téléphone m'indiquant que Flav a tenté de m'appeler et m'a laissé un message vocal que j'écoute. Il me donne rendez-vous à 12 heures chez lui pour lancer le projet. Je ne sais toujours pas si c'est une bonne idée que de me lancer là-dedans. Avec eux, je veux dire. Ce sont mes amis, tous, mais ma relation avec Ken qui n'en est pas vraiment une, qui est si fragile, autant que ses deux protagonistes, m'oblige à me demander si je fais le bon choix de m'investir avec eux.

Je veux les aider, même s'ils arriveront sans moi, je veux pouvoir me dire qu'ils ont réussi à monter leur propre label. Mais sans moi. J'ai toujours dit que l'amitié et les affaires ne faisaient rarement bon ménage. Je ne veux pas les perdre, le perdre, soyons honnête, pour une histoire de label.

Décidée à leur dire tout à l'heure, je file sous la douche. J'ai encore le caleçon de Ken et son tee-shirt. Ça a dû lui faire bizarre hier soir de me prendre sur le bureau, avec moi dans un de ses propres caleçon. Mais apparemment, ça ne l'a pas plus gêné que ça. Moi non plus d'ailleurs.

Nue devant mon miroir, je contemple les dégâts causés par la tempête Samaras de hier soir. Si seulement ce n'étaient que quelques petits suçons qu'il m'avait laissés. Il a semé derrière lui un léger hématome sur ma hanche droite dont j'ai souvenir qu'il a pressée hier. Ardemment.

La tempête Guérin, débile et insensée celle-ci, m'a laissée une douleur à l'arrière du crâne, quand je l'ai cogné contre la vitrine. Dans une sorte d'accès de rage et de désespoir. Alors qu'il était là, à côté de moi. J'ai cru que c'était ça le problème, sur le coup. Parce qu'après réflexion, après ce qu'il s'est passé sur le bureau, j'ai réalisé que j'avais besoin de lui.

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Mes suçons, planqués sous une folle couche de fond de teint, appliqué par ma frangine interloquée et curieuse de connaître « l'heureux élu », que j'ai tu, je prends le chemin de l'appart d'Antoine. En marchant, je prends d'abord conscience de la chance que j'ai de pouvoir le faire. Bob ne quitte pas mes pensées depuis hier, même s'il a fait une pause pendant que Ken me prenait sur son bureau.

Rien que de s'en souvenir, mes joues rougissent. Par l'air frais de mars, Ambre. J'ai adoré l'aplomb avec lequel il m'a emmenée vers là où je n'osais pas me rendre, par moi-même. J'ai adoré ce même aplomb quand il n'a pas fui devant une Ambre au reflet peu flatteur se fracassant le crâne contre une vitrine. Et j'ai encore plus adoré quand il m'a demandé de dormir avec lui, alors que d'habitude il ne prend même pas la peine de parler cinq minutes avec ses poulettes.

De Rock et de FeuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant