70.

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Yoo !

Merci pour tous vos comm' endiablés sur le chap 69, hihi :) :)

Je voulais publier déjà hier soir, mais bon je me remettais de ma mini dépression due à une année supplémentaire ;) alors, me voilà, plus vieille d'un jour avec la livraison du 70e chap (déjà ??)

Merci aussi à toutes les nouvelles têtes qui débarquent sur ma fic et qui ont l'air de kiffer, ça fait chaud au cœur <3, j'atteins presque les 36k vues, c'est ouuuuf !!

Voilouu, bonne lecture les ptits loups ;) Tchouu. Leilouu

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Point de vue Ambre

J'essaie de reprendre mes esprits. Reposer pépère les deux pieds sur terre. Redescendre de mon petit nuage. Bref, on va pas tous les passer en revue. Vous m'aurez comprise, retrouver mon état normal.

Celui que j'avais encore avant cette incroyable partie de jambes en l'air (ça s'appelle bien comme ça ?). Et bien avant que je me lâche complet en prononçant, pardon en barbotant à moitié, ces fameux trois mots. Ceux qui veulent tout dire. Ceux qui résument en une minuscule phrase cette flopée de sentiments se bousculant en moi, à l'attention de ce mec, allongé de tout son poids sur moi. Ces même trois mots qui peuvent tout changer.

Je venais d'être transportée dans un monde parallèle, dont seul lui et moi avons les clés. Tout ça grâce à sa manière si spéciale de m'infliger cette douce torture, rien qu'avec l'arme fatale qu'est son corps. Dans son intégralité.

Je venais de vivre un instant fabuleux, en sentant mon corps se torde, se tendre, se durcir puis se relâcher. D'entre les étoiles à travers son petit velux, j'avais cru voir la galaxie toute entière.

Ce n'était plus mon propre cœur qui battait pour me maintenir en vie, mais le sien qui se chargeait de lui donner la pulsation, le tempo pour qu'il reprenne ses battements.

Sa main passait doucement le long de mon bras mou en y dessinant des petits cercles presque parfaits. Ma main passait dans sa chevelure épaisse, jouant avec des mèches de sa toison désordonnée.

Son nez effleurait le pli sous mon aisselle, ses lèvres ourlées caressaient l'orée de mon sein. Mon nez s'emmitouflait dans ses cheveux, mes lèvres se noyaient dans cette même chevelure.

Cette sensation démentielle de me sentir aussi bien a provoqué chez moi un bug temporaire de mon cerveau. Quand je me suis entendue dire que je l'aimais, j'ai comme été prise d'un sentiment bizarre, presque un regret. Non pas de l'avoir dit, mais qu'il ne me l'ait pas dit en premier.

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Il a de la ressource le petit, parce qu'il est minuit mais il remonte avec deux gros sacs Mac Do. Les deux restaurants les plus proches ferment à 23h30. Comment il a fait ?

-    T'as promis des cochonneries à la serveuse pour qu'elle t'ouvre et te cuise tout ça ?

-    Merde, grillé, il me répond avec un sourire espiègle. Mais non, déstresse. Ils ont de nouveaux horaires.

J'acquiesce en silence, à moitié rassurée, grandement affamée. On partage ce repas, juste vêtus d'un tee-shirt, je lui ai piqué un des siens trainant sous le lit. Et lui a fait tomber le jeans en venant s'installer à mes côtés. En tailleur sur son plumard, on est entourés de pleins de boîtes estampillées Tonton Ronald's. Ce bon vieux Ronald's. Qui ne me manque pas.

On rit, on parle de nos journées respectives. J'admire la facilité avec laquelle il me balade, à me décrire les différentes prises pour leur son, La Flemme. Il m'avait promis que je pourrais être là quand ils l'enregistraient. Ça leur a pris la journée, parait-il.

De Rock et de FeuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant