100.

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Yoooo !

héhé, les p'tits loups, on est au chapitre 100 !!! Je sais, ça fait ptet un peu beaucoup, mais va falloir encore un peu me supporter ;)

Bon, pour le coup, je ne suis pas hypra fan de ce 100e chapitre...

J'espère que vous profitez bien de votre weekend ! pour ma part, c'est un p'tit avant-goût des vacances qui approchent à grand pas, et pour vous ?

Allez, keep cool, comme toujours, et have fun ! Tchouu. Votre Leilou :)

Ps : en lien YT, un des sons qui m'accompagne beaucoup pour écrire ces temps-ci (que j'ai saigné à l'époque du bahut)

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Point de vue Ambre

Je range frénétiquement mon clavier dans sa housse, j'essaie de me calmer, mais je suis bien trop excitée encore par tout ce qu'il vient de se passer ce soir. Chloé débriefe, mais chez elle aussi, l'excitation est à son comble. Liam et Xavier ont l'air plus réservés, je ne comprends pas trop pourquoi, on a assuré pourtant. Christophe, un des deux gérant du bar nous ramène sur un plateau 4 grandes chopes de bière. Aucun de nous quatre ne nous faisons prier. J'ai tellement chaud que je pourrais aller me jeter dans la Seine. J'ai tellement soif que je pourrais la vider.

On trinque, mais je sens une certaine réserve de la part des deux garçons. Je voudrais vraiment leur demander pourquoi, mais Chloé coupe court à mes spéculations et propose d'aller retrouver nos potes et fêter ce premier concert encourageant comme il se doit.

Elle a raison, on appréhendait le fait que personne ne vienne nous voir. On s'était organisés pour coller des affiches un peu partout dans le 14e et le 15e, les trois ont posté l'évènement sur leur page Facebook. Note pour moi-même, demander à Flav de m'aider à m'en monter une, ça a l'air pratique ce truc. Malgré tout, on flippait que trois personnes seulement fassent le déplacement. C'était sans compter la tribu de Ken qui débarque en force, et le bar était complet.

On sort rejoindre nos potes, mais je m'arrête d'abord chez mes parents, cloitrés au fond du bar, discrètement, un whisky pour mon père, un verre de vin blanc pour ma mère. Ils me regardent, je les imite. Aucun son ne sort de ma bouche, j'aimerais leur crier « ça vous a plu ? » mais j'y arrive pas. Surement parce que la fierté que je lis dans leurs yeux me suffisent à me rassurer. Ils ont aimé, pas besoin d'en faire des caisses. Je m'approche d'eux, et sans que j'aie le temps de réaliser, mon père me prend dans ses bras et me serre fort. Dans son geste maladroit mais ô combien touchant, il met à mal la coiffure soignée de Chloé. Je me retire et râle en souriant :

- Papouuu, mes cheveux...

- Hum, pardon...

- Je vais dehors, les garçons m'attendent...

Embarrassée, légèrement, bêtement, je prends la tangente en rejoignant Ken et les garçons que j'entends beugler depuis l'extérieur du bar.

Sans remarquer le regard agacé de mon père.

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Point de vue Ken

Devant l'entrée du bar, sur le trottoir, on est avec tous les gars. Ça braille sévère, comme toujours. Je suis en train de tirer sur ma clope quand une espèce de possédée court droit sur moi et se jette à mon cou. Au sens propre du terme. Elle enlace mon bassin en croisant ses jambes autour. Ses lèvres se scellent aux miennes. Cette vive démonstration fait doucement goleri mes potes. Si je rejoins mes potes dans la rigolade, je suis sûr que je m'en prends une. Je me contente alors de répondre à ses baisers, et d'assurer pour la retenir et ne pas la faire tomber.

De Rock et de FeuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant