Yoo !
On a laissé cette pauvre Ambre, plutôt mal en point. Sa journée est loin d'être finie. Je vous laisse découvrir ça.
Je voulais aussi vous remercier (encore et encore !) toutes, pour vos commentaires trop choupi, vos votes... Chaque jour de nouvelles têtes débarquent sur ma fic et ça fait grave plaisir !! J'espère ne pas vous soûler, Ambre non plus d'ailleurs, parce qu'il va encore lui en arriver des trucs. Qu'elle aimerait partager avec vous ! ;)
Bonne soirée. Keep cool. Tchou Leilou
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- Putain, c'est quoi cette vieille odeur, beugle Alpha, vautré dans le canapé.
- Areno, putain, t'as enlevé tes pompes ou quoi, ricane Lo.
Par simple curiosité, je m'approche de l'épicentre de l'odeur tenace et forte et je me rends compte de ma bourde quand je jette un coup d'œil à travers la vitre du four. Putain, j'ai oublié les plastiques autour des pizzas !
J'ouvre en catastrophe le four, aère en grand la fenêtre de la cuisine et crie que je suis désolée. Tout le monde se met à m'engueuler, sauf Mekra, sagement assis dans le canapé, stoïque. Mais son rictus de satisfaction de me voir faire de la merde, celui-là ne m'échappe pas.
Pour détendre l'atmosphère électrique entre nous, je blague :
- Putains elles sont mé-cra les pizz' !!!
Par chance, tous les autres apprécient ma vanne et me charrient gentiment. Seul le destinataire de cette mauvaise vanne ne réagit toujours pas. Papa-Ours-fâché.
- Ambre, sérieux, râle Antoine, tu m'as pourri le four. Je vais me coltiner cette sale odeur des plombes.
Devant ma mine désolée, il se radoucit un peu en éclaircissant son regard, qui malgré le bleu clair de ses yeux a viré au noir. Je lui montre le torchon rouge sang entourant ma main. Comme pour l'attendrir. Ça marche, il court à la salle de bains chercher de quoi me soigner. Je lève les yeux au ciel.
Les garçons s'affairent à aérer l'appartement et ravoir le four avant de pouvoir le foutre définitivement en l'air. Tout en protestant allègrement contre mes capacités limitées de femme bonne à marier. De ma main valide, je leur envoie une salve de doigts d'honneur. De l'autre, je me laisse soigner par Antoine qui m'engueule à moitié. Pendant qu'il bande mon doigt, soigneusement, la sonnette retentit. Lo court ouvrir, Mo et un Fennec à la petite mine passent leur museau.
Les traits tirés, ses lunettes vissées sur la tête, les veuchs en pétards, affublés de son vieux jogging informe et d'un vieux sweat détendu, Ken fait presque peine à voir. Mais ce n'est pas comme ça que je l'ai quitté hier soir. Mekra peut me reprocher ce qu'il veut, je n'y suis pour rien.
Antoine passe un bon gros savon aux deux retardataires, qui ne se la ramènent pas trop devant un Tonton Flav en colère. Ken n'est pas venu encore me saluer et n'a pas l'air perturbé plus que ça par l'odeur et mon doigt momifié.
Comme si je voulais donner raison à Mekra, je garde mes distances et le salue du regard, en osant tout de même un petit sourire amical. Pour seule réaction, il passe sa main dans sa toison foutraque à souhait et réclame un pétard à Alpha. Je ne vais pas insister. Même si je commence à me perdre un peu trop souvent au royaume de sa Majesté Le Fennec-la-Girouette.
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Je rejoins Flav à la table du salon où nous attendent l'ordinateur, des milliers de papiers et deux stylos prêts à gratter encore un petit moment. Je m'assieds et me pose devant l'ordinateur. Je me lance dans des recherches sur les labels, le statut social à choisir, les différentes propositions qui peuvent s'offrir à nous. Je copie les infos importantes et les montre à Flav qui me répond qu'il a déjà pensé à tout ça. Je ne proteste pas et continue sur ma lancée.
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De Rock et de Feu
FanfictionLa rencontre entre deux mondes différents... Ambre ne vit que pour le rock, sa basse, son groupe et sa tignasse. Tout ça l'aide à oublier un passé récent douloureux et tragique. Pour remonter la pente, elle partage sa vie entre les répét', son job c...