Bonus 169k :)

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Salut tout le monde! Ouais c'est bien oim ! Je voulais fêter les 169k vues, vous me connaissez quand y a 69 qui traîne quelque part, je suis obligée de faire un truc un peu och...

La vérité j'ai fait une rechute. Je pensais pouvoir m'en passer d'eux deux et puis l'excuse des 169k vues était toute trouvée. J'ai eu envie d'éclaircir ce qu'il s'est passé entre les retrouvailles d'Ambren et la toute toute fin de l'épilogue. Putain que j ai aimé replonger dans leur vie à ces deux là ils me manquent trop en vrai...

Je vous laisse découvrir ce qu'il attend nos deux galères...
Merci encore pour tout ❤️

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Dimanche 21 Juillet 2019. Place Marette. Paris, 15e

-          Ma puce, c'est moi, je suis rentré.

J'aurais aimé être plus en forme pour courir jusqu'au couloir, me jeter à son cou, le prendre dans mes bras et le serrer fort jusqu'à ce que je sois obligée de faire le 15. Et de le ranimer à ma manière en attendant l'ambulance. Mais, pour tout vous dire, je suis va-nn-ée. Et je veux pas prendre le risque de le tuer, je tiens beaucoup trop lui.

-          Mmh, je suis sur le balcon.

Affalée comme une larve sur mon fauteuil favori, trouvé aux dernières soldes chez Maison du Monde, je clope en regardant le soleil ocre envelopper de ses couleurs incandescentes le parc Brassens devant notre immeuble.

J'ai mis au frais des bières, j'attendais le retour de mon homme pour trinquer avec lui la fin du tournage de son dernier film. Logiquement aujourd'hui, le clap final a été donné par le réalisateur. Et je vais pouvoir passer à nouveau mon temps libre dans ses bras.

Je le sens arriver, son odeur m'a tellement manquée que je le reconnaitrais d'entre mille. Et à dix mille. Une odeur sauvage, boisée, émanant de son parfum que je lui ai ramené de ma dernière tournée ce printemps. Depuis cette fois où je lui ai offert du parfum, lors de notre premier vrai Noël ensemble, et qu'il m'a avoué qu'il avait adoré que ce soit moi qui lui choisisse « son odeur », j'ai pris l'habitude de lui en ramener très souvent. Au point qu'il pourrait ouvrir une antenne Sephora dans la salle de bains.

Je vous vois venir, Sephora reste encore et toujours un endroit que je fuis.

Et depuis que j'ai quitté Sparks, ça va faire deux mois, je purifie mon corps en ayant abandonné tout projet de maquillage sur ma personne ou de domptage de ma chevelure de hyène, restée la même malgré les années qui passent.

A part l'apparition de quelques cheveux blancs dans la masse, rien de notable à dire concernant ma tignasse. Si ce n'est qu'elle prend toujours autant de place et que Ken peste après moi, les semant facilement à travers tout l'appartement.

Debout derrière moi, je relève ma tête vers le haut et le fixe. Ken plonge son regard de braise, mais fatigué, dans le mien, juste fatigué. Il se penche et laisse ses lèvres s'écraser lourdement sur les miennes, restant scotchées un long moment sur mes lippes demandeuses.

Il s'en détache, et aussi sec, je me sens à nouveau abandonnée. Ces quatre jours passés ici, seule, m'ont été un réel supplice. C'est une goutte d'eau comparée à l'océan d'heures et de jours passés sans lui, ces dernières années. Mais si j'ai lâché le groupe, c'était parce que j'avais de plus en plus de mal à vivre loin de lui, dans la folie de notre succès, intact avec les années, avec le groupe. Vivre loin de Paris et de l'espèce d'équilibre, parfois foutraque mais toujours à notre image, qu'on a réussi à se créer, tous les deux.

De Rock et de FeuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant