De Rock et de Feu

74.

Yoo !

Chose promise, chose due. Un, disons plus "gros" chapitre pour ce soir...

On arrive à la fameuse soirée d'anniv de Ken. tout ne rentre pas dans le chapitre de ce soir, vous me connaissez maintenant, j'aime bien faire durer les choses... lol

j'espère juste que vous m'en voudrez pas trop et que vous accrocherez à ma vision d'une soirée d'anniv pour les 21 ans du Fennec ;)

En attendant, bonne soirée les p'tits loups. keep cool. toujours... Tchou. Leilouu

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En route pour le studio, mon cœur s'alourdit en pensant à Ken que je laisse seul pour la journée de son anniversaire. J'aurais voulu rester avec lui, blottie dans ses bras, quitte à (re)lire DBZ avec lui et l'écouter parler de Sangoan ou Petit cœur. Ou alors partager carrément les miettes de ces satanés macarons avec un bon jus de chaussette qu'il maîtrise à la perfection avec sa super machine.

J'espère que l'enregistrement va se dérouler comme je m'y attends, rapport à mon taf fourni durant ces trois derniers jours. En passant la lourde porte du studio, je me surprends à siffloter les mélodies que j'ai appris. Toutes les mélodies, sauf ce passage merdique qui n'a jamais voulu rentrer. Je pense que ce sont sur ces quelques mesures que la session risque de s'éterniser.

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Ouais bah, je n'ai pas été la seule fautive dans cette loooongue  journée. Qui a pris les traits de l'enfer.

Bruno s'est pointé avec une heure de retard la gueule en vrac. Anthony n'était pas dans son assiette non plus. Il est allé nous chercher un drive au KFC juste derrière le studio. C'est à 500 mètres et cet imbécile a cru intelligent de prendre sa caisse. Résultat : une aile enfoncée et la calandre arrachée. Non seulement on a poireauté dix plombes pour bouffer mais en plus, personne n'était là pour le remplacer derrière les manettes. Je pensais que Bruno pouvait s'en charger mais son excuse était qu'il ne connaissait pas encore trop la nouvelle machine d'Anthony. Mouais...

Le pompon, ça a été quand les plombs ont sauté sur les coups de 17 heures. Ce qui nous a encore retardé. Bref, avec tout ça, il est 19 heures 10 et je sors ENFIN du studio. Je suis censée me pointer dans 20 minutes aux bras de Ken pour le passage en revue des troupes, comme Kate et William. Ouais bon, j'ai un neurone supplémentaire qui a dû griller en même que les câbles d'un synthé au studio quand tout a sauté.

Dans le bus, je lui écris un message pour le supplier d'aller déjà là-bas sans moi et que je le rejoindrais directement à la salle quand je me serais changée.

Comme si je n'abusais pas assez ces trois derniers jours de la gentillesse (mesurée) de ma sœur, je l'appelle pour lui demande de m'amener les sacs des fringues achetées avec Sneaz et les cadeaux pour Ken. Elle râle pendant 5 bonnes minutes, devant changer ses plans (je me demande bien de quel genre de plan elle peut parler ??) mais fini par accepter de me retrouver 10 minutes plus tard devant l'immeuble de Ken.

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Ken est parti me laissant l'appartement pour me doucher et me changer. L'échange avec ma sœur s'est fait à la hâte, madame était pressée de retrouver « ses » potes.

Je sors en vrac les vêtements neufs, encore avec les étiquettes. Je passe en revue ce que j'ai acquis sus les conseils de mon petit Mo. Je jette mon dévolu sur une valeur sûre, mon vieux short en jean, que j'ai pensé à amener avec moi dans ma fuite catastrophique, que je décide de porter avec ce haut rouge fluide, avec de larges bretelles et dans une couleur bordeaux, et au décolleté relativement profond. Je viens nouer le bas du tee-shirt sur ma taille marquée par le short. J'enfile d'abord mes collants noirs par-dessus desquels je rajoute mes chaussettes, elles aussi dans des tons de bordeaux. Ma tignasse est lâchée, c'est tout ce qu'elle mérite. Je dépose un pschit de parfum aux effluves de musc appartenant à Ken dans le creux de mon cou.