30.

3.5K 228 157
                                    

Hello ! Hi ! Saloute!

Bon, bon, alors déjà, j'aimerais partager avec vous mon kiff, de vous voir de plus en plus nombreuses à tenter ma fiction, venir à tâtons, et finalement voter tous mes premiers chapitres, tout ça... TOP ! Vos petits comm' et tout me font grave kiffer. Et bordel, on a dépassé les 4400 vues. Hallucination complète. :) :) :)

Bon, je pense que vous êtes au courant c'est Saint Val' aujourd'hui. Même si moi perso, n'y accorde aucune importance, je ne voudrais pas trop jouer avec vos petits cœurs. Fragiles ou pas, d'ailleurs.

Du coup, là, je m'apprête à poster le trentième chapitre, assez court... mais j'hésite à poster derrière le 31 e , encore aujourd'hui. Je vous explique.

En fait, disons qu'il est pas super raccord avec le maitre mot de ce 14 février. Alors, vous lisez tranquillou bilou celui-ci, et à la fin, vous me dites si vous êtes prêtes à lire ce fameux chapitre, tout aussi court, intense, mais je dois vous l'avouer, un brin tristou – Attention, Spoil de malade mdrr-

J'attends vos retours... et encore merci ! A toutiiii 

----

J'échappe au pire en me glissant sur le petit balcon de l'appart de Doum's. Les garçons, passablement éméchés voulaient me ficeler autour de la poutre centrale dans le salon, avec du cellophane et du scotch. L'envie de ressembler à un vieux rôti dans une chambre froide à Rungis ne m'ayant pas traversé une seule seconde, j'ai évité de me faire attraper par les bras tentaculaires de Doum's, aidé par Sneaz, le seul qui ne boit jamais mais qui ne manque jamais d'imagination pour trouver des trucs « pérraves » à faire.

Ken s'y trouve déjà, une clope pendue à ses lèvres. Aussi éméchée que les autres, je la lui prends avant d'aspirer une longue latte dessus. Sa mine malicieusement effrontée me fait rire avant de me résigner à lui remettre la clope entre ses lèvres. Il lève les yeux au ciel, avant que je l'imite à l'exagération. Mes espoirs d'absence de courant d'air à ce moment-là sont immenses.

Je le pousse un peu de la rambarde et viens me caler contre lui, en appuyant mon dos contre son torse congelé par la température frôlant le négatif. Je coince mes Puma entre ses nouvelles Nike montantes, rouges et hyper stylées. Je les ai remarquées au caveau pendant la battle. Elles s'accordent à merveille avec son jean beige et son sous-pull noir tout simple. Ce mec ne fait pas attention à la mode, mais à travers cette démarche, il ne sait pas à quel point je le trouve stylé. Jamais de fautes de goût. Et sa simplicité l'embellit.

Sneaz, c'est tout le contraire. Il fait hyper gaffe à son image. Il passe un temps fou à acheter des fringues, s'inspirer en lisant quelques magazines et m'a même déjà demandé mon avis. Moi qui suit tout aussi no-style que Ken, je suis plutôt mal placée, mais je sais reconnaître quand une fringue va bien à quelqu'un, ou ne s'accorde pas avec une autre. Les rares fois où il m'a demandé de l'aider, ma sœur était rentrée à la maison, en gloussant que son Sneaz était vraiment trop bien sapé.

Ces deux-là sont ensembles, mais s'accordent quelques libertés. Par liberté, j'entends des programmes différents pour leurs soirées. Je ne sais pas si c'est parce que je fais aussi partie de la bande qu'elle ne se pointe jamais aux soirées où je suis présente. Encore ce soir, je ne la vois pas. Mais rien ne semble démontrer un malaise entre eux deux, même si parfois je sens poindre dans sa voix de la lassitude ou de l'agacement quant au comportement de Sneaz. C'est un grand gamin, mais franchement, à part faire des conneries en soirées pour charrier ses potes, il ne fait rien de méchant, ni rien qui pourrait compromettre son histoire avec ma sœur. Mais comme j'ai toujours dit, ce ne sont pas mes oignons.

De Rock et de FeuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant