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Yoo ! Bien ?

Non, je vous lâcherais pas! lol Quoi de mieux qu'une ambiance un peu chaude pour combattre le froid - j'ai écris ce chapitre au péril de ma vie emmitouflée comme une tortilla dans trois couvertures (j'ai pas de chauffage chez moi, momentanément).

Profitez bien, réchauffez vous bien :)

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Son cœur bat vite. Le mien tente de le rattraper, sans succès. Ses doigts passent le long de mon cou et descendent entre le creux de mes seins. J'ai chaud, je frise l'éruption interne quand je sens que ma chaleur s'est propagée à lui et fait gonfler son jeans.

Toutes ces sensations, délicieuses, me sont à nouveau possible grâce à Ken. Je savoure chaque seconde qu'il m'ait offert de ressentir ces frissons de plaisir, d'excitation, de bonheur. Et je me demande comment j'ai pu vivre sans, depuis tout ce temps.

Peut-être parce que tu t'étais promis de t'en prémunir, idiote !

Je passe mes mains dans sa folle chevelure et apprécie sentir ses cheveux passer entre mes doigts, les envelopper. Comme s'ils me protégeraient. Lui a déjà abandonné l'idée de passer ses mains dans les miens, sûrement un peu trop emmêlés à son gout.

Faut vraiment que tu ailles chez le coiffeur !

Ses mains, alors agrippées à mes hanches, remontent le long de mon ventre, en passant sous le tee-shirt. Quand elles arrivent à la rencontre de ma poitrine, bien que défendue par mon soutien-gorge, elle se rend d'office quand les petits doigts un tantinet maladroits de Ken s'immiscent en dessous. Je pousse un gémissement, qu'il approuve par un grognement.

Je m'enflamme un peu plus à l'émission de ce son. Je ne pensais plus un jour avoir la faculté et le droit de donner un peu de plaisir à un homme.

Mais Ken s'applique à m'en donner plus que ce que je lui en donne. Il s'accroupi devant moi, malgré la pénombre de sa piaule, je l'imagine déboutonner mon jean, que je sens vouloir essayer de descendre le long de mes fesses. Mon derrière fait barrière le temps d'énerver un peu Ken, qui ne se laisse pas abattre et d'un coup sec, le tire vers le bas. Je me mets à glousser ; lui, il murmure :

- Il nous fera chier jusqu'au bout celui-ci. Demain, t'entames un régime !

Je ris de plus belle, mais il m'ordonne de me taire et de me laisser faire. Heureusement qu'il n'y a pas de lumière dans cette pièce. L'idée de me montrer aussi peu vêtue devant lui m'est presque pénible. Même s'il m'a déjà vue, je ne peux m'empêcher de m'imaginer qu'il trouve mes cuisses trop grosses et que la cellulite déforme mes formes.

Le jeans à mes pieds, d'un coup sec je l'ôte et le jette plus loin. Toujours accroupi devant moi, je sens un doigt rouler le long de l'élastique de ma culotte avec laquelle il joue. Et là, je me sens d'un coup vulnérable, à sa merci alors que j'avais prévu de le faire lanterner. De ne pas me jeter si vite à la gueule du Fennec. Alors qu'une intrusion dans mon intimité me fait sursauter, je pousse un petit cri aigu et soupire :

- Ken, je... désolée... mais...

- Désolé, l'habitude...

Je plaque mes fesses contre le mur, m'éloigne de lui, je l'entends bougonner mais il remonte, en laissant son nez glisser sur mon épiderme bouillant. Je crois même sentir un sourire se former sur son doux visage, contre mon ventre. De nouveau à mon niveau, il plante ses billes dans les miennes, et s'excuse à travers ses iris noisette qu'il verrouille dans les miens.

- C'est moi... Je croyais être prête. Mais en réalité, j'ai les jetons.

- De coucher avec moi ? Je mors pas ...

De Rock et de FeuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant