De Rock et de Feu

108.

Yoo !

Me voici me voilà avec ce 108e et gros chapitre... Ca file, bordel, aussi vite que mes deux semaines de vacances qui prennent fin demain matin, 6 heures ;/

C'est pour ça que je publie hypra tôt aujourd'hui, parce que j'ai l'intention de manger à 6h, aller au lit à 8h pour être sûre que je dors à 10h et pas décéder demain matin quand mon bâtard de réveil sonnera. Ouais, je sais, mardi c'est de nouveau férié. C'est le principe, c'est tout ! :)

En média, un des sons qui passent en boucle quand j'écris en ce moment, un peu de classique, ça fait pas de mal ! Et ça me rappelle quelques souvenirs...

Bonne soirée, courage à ceux-celles qui reprennent demain comme moi, et pour les autres chanceux/ses, profitez bien héhé !! A touti. Tchouu. Leilou.

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Qui ose me réveiller, aussi brutalement que ce poing qui tambourine ma porte d'entrée ? Je me détache de Ken, me frotte les yeux, soupire, et traine les pieds jusqu'à la porte d'entrée. Ici non plus, point de judas. Je porte juste le tee-shirt de Ken et ma culotte, si la personne derrière cette porte n'est pas heureuse, ce sera pareil.

- Ambre, t'es là ?

- Laisse là, va... Elle doit être en train de se reposer.

- A 13 heures ? C'est plus l'heure de dormir.

J'accentue mon soupir en même que j'ouvre la porte, me planquant derrière, subitement gênée par ma tenue.

- Ah, je me demandais combien de temps vous tiendrez sans venir me voir ici, je lance, sarcastique.

- Déjà bougon de bon matin, tempère mon père en me poussant pour rentrer dans mon studio.

Il scanne la pièce, s'arrête sans dire un mot sur les cadavres de bières que j'ai empêché in extremis Ken de ranger hier soir, et ne peut louper la masse informe, coincé sous le drap, qui ronflote pépère et qui ne capte rien à ce qu'il se passe, 20 centimètres plus loin.

- Papa, je te préviens tout de suite, c'est mon appart, je fais ce que je veux. J'invite qui je veux. Et surtout, je dors avec qui je veux.

Il ne me répond rien, reste juste le regard vide planté sur Ken qui continue de roupiller.

- On range tout ça, et je vous invite à manger. J'connais un petit italien pas loin.

VOUS ????

- O.. ok, papou, je bredouille, perdant les mots.

Ma mère se bouge pour nous trois, on se croirait dans ces émissions pérraves à la télé, qui consiste à filmer deux nanas qui nettoient un appartement. J'ai pas vraiment pigé le concept, mais soit. Pour le moment, point de caméra, ni de poulet en train de pourrir sous un meuble, juste mes parents qui s'activent pour redonner un semblant de noblesse à mon studio.

La fée du logis n'ayant jamais été trop ma copine, je les laisse gérer pendant que je me charge d'essayer de réveiller Ken.

- Mmh...

Réaction typique du Ken qui fait semblant d'émerger.

- Ken, mes vieux sont là. Ils nous proposent un restau.

- Nous ?

Il réagit comme moi, mais les yeux toujours clos. Je continue à lui chuchoter :

- Ouais, je réponds en faisant une légère grimace, à l'abri de l'œil de lynx de mon père.

- T'as vu la gueule que j'ai ?

- On s'en fout, il veut nous amener bouffer. Je crève la dalle, toi aussi, je le sais, et ça permettrait peut-être... de faire plus ample connaissance ?