De Rock et de Feu

38.

Yoo !

Une fois n'est pas coutume, quelques mots avant de vous laisser avec Ambre qui "fête" ses retrouvailles avec tout le monde, non sans ressembler à un vieux gyrophare.

Je suis en train d'halluciner. Bon déjà, ca y est, weekend, enfin !! Mais surtout, alors qu'y a pile une semaine, j'étais a 5000 vues, nous voilà aux 7000. Donc BIG UP à vous, lectrices, "voteuses" et serial-commentatrices !! ;)

Bon weekend a vous, Keep Cool and Carry On ! :) Leilou

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- Sérieux, une panne ? Maintenant ?

- Oui, madame, désolée. Il faut descendre de la rame et finir le reste à pied.

Je fulmine, je rage en tapant du pied, le front transpirant et douloureux, cette boite à chaussures encombrante et ma paire de collant qui me colle littéralement à la peau. Il doit encore rester une bonne demi-heure de marche, et vu les bip bip plaintif de mon téléphone au fond de ma poche, je pense que la batterie va me lâcher sous peu. Vive les nouvelles technologies.

J'entame alors ma marche d'un pas lourd, et tente de me repérer dans Montrouge pour trouver sans aide ni Gps l'appart de Doum's.

Allons, Ambre, en le quittant il y a presque trois mois, tu as erré dans les rues.

En larmes, je ne voyais rien pour ta gouverne. Je me laissais guider par mon instinct. Donc je ne reconnais rien. Je sais juste qu'il faut se diriger vers le sud de la ville. Waouh, si Bear Grills m'entendait, il se taperait une sacrée barre de rire.

- Ambre, c'est toi ?

Ouf, je suis sauvée. Areno vient de me croiser à l'angle de deux rues.

- Ouiiii, je crie en me jetant à ses bras, comme une enfant après une colo infernale.

- Putain, il t'est arrivée quoi ?

- Bah je vis ma vie dans mon coin, je réponds un peu fâchée de devoir déjà aborder la question sur mon absence durant presque trois mois.

- Non, là, sur ton front ?

Et il éclate de rire. Moi pas, j'ai déjà remarqué que ça tirait dessus et que ça faisait mal.

- Si je te le racontais, tu me croirais pas...

- Essaye toujours, on verra, me tanne-t-il.

- Plus tard. On est encore loin ?

- Non, c'est juste là, au bout de la rue.

Je regarde la montre d'Areno. 21h20. J'étais censée arriver à 20h30. Mais je me pointe avec presqu'une heure de retard, avec Areno et un clown écrasé sur mon front. La soirée de mes retrouvailles avec tout le monde promet.

Drrriiing. Areno s'amuse sur la sonnette. Pas un son ne filtre à travers la porte d'entrée. Bizarre. On se serait loupé ? C'est pas ce soir ?

- Aaaaaaaaambre la Toooornaaaade !!!

Quelle bande de cons. Je sursaute quand Flav ouvre la porte, brusquement et que vingt mille têtes entassées derrière lui se mettent à hurler mon surnom débile trouvé par Doum's. Ces mecs sont les meilleurs. Comme si la dernière fois que je les avais vus remontaient à hier. Mais qu'ils ne m'en tenaient pas compte.

Mais après le sursaut, je me mets à rire et à prendre dans mes bras tous les garçons. Je garde le meilleur pour la fin. J'aimerais qu'il soit aussi enjoué que tous ses potes, mais à part de la colère, je ne lis rien d'autre dans ses yeux noirs.