J'ai des tatouages, des piercings, une libido que je soulage dans des chiottes avec des inconnus, je suis tatoueur professionnel, sans diplôme, juste avec un talent, je suis parano aussi et j'ai un passé qui me torture chaque jour. J'aime boire, fum...
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_ « Allez putain !! »
Je fermai les yeux pour essayer de me concentrer.
_ « Sérieux, si tu ne viens pas, je me casse ! Me dit-il.
_ Attends... »
Je mis mes deux mains sur ses reins et j'approfondis mes coups. Je fermai encore une fois les yeux puis... Le dos changea légèrement. Je me retirai rapidement pour jouir dans le creux de son dos cambré. Je jouis bien puis je me reculai doucement en soupirant.
_ « Enfin, râla-t-il en prenant un mouchoir pour s'essuyer.
_ ... La ferme... Dis-je en me rhabillant rapidement.
_ Sérieusement, tu n'as pas d'autres culs à baiser ? Me demanda SooMin.
_ La flemme.
_ La flemme de quoi ? Parce que je vais croire que tu me kiffes là. Ca fait trois fois en une semaine. Ça devient régulier. »
Il alla jusqu'au bureau et il prit un paquet de clopes. Il revint au canapé et me jeta le paquet. J'en pris une puis il me l'alluma avec son briquet. Il s'en fuma une également.
_ « J'ai la flemme de draguer, de baiser pour ensuite expliquer pourquoi je ne veux pas revoir la personne. Ça me soule.
_ Ouais, tu dis toujours que tu ne baises jamais deux fois au même endroit... Alors explique-moi. Pourquoi moi ?
_ T'es un enfoiré, je te déteste et je sais que je n'attendrais jamais rien de toi et inversement.
_ Comme ça c'est clair, dit-il avec un petit sourire.
_ ...
_ Et ton mec ?
_ Quel mec ?
_ Le petit sainte-nitouche qui est venu te chercher ici la dernière fois.
_ ... Plus rien à foutre. »
SooMin eut un petit sourire. Je n'aimais pas son sourire en coin. Mais c'était vrai, je venais le voir juste pour me soulager car je savais qu'il n'était pas quelqu'un qui pouvait me plaire au-delà du physique.
_ « Tu ne me donnes plus de drogue ? Demandai-je.
_ Tu n'en demandes pas.
_ ... Si je t'en demande, tu m'en donnes ?
_ Non.
_ Pourquoi ? C'était ça le deal à l'origine. Je te baise et tu me fournies.
_ Sauf que je ne veux pas de cadavre. Je sais que tu as failli y rester. »
Il se leva et alla se servir un verre. Ce bureau était celui de son père, le proprio du club mais il le squattait tout le temps et se prenait pour le patron. Il y avait un minibar, un bureau, un fauteuil en cuir, un canapé, une table basse, une télé écran plat, une odeur de clope assez forte et la musique du club faisait vibrer les murs. Mais l'endroit était bien insonorisé donc on pouvait s'entendre.
