Épilogue

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            J'arrivai enfin devant l'institut

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J'arrivai enfin devant l'institut. Je me garai soigneusement. Je descendis puis j'allai jusqu'à l'accueil. Cette odeur d'hôpital était tellement désagréable... Je n'aimais pas trop venir ici mais c'était la dernière fois.

_ « Bonjour, dis-je à la secrétaire.

_ Ah bonjour, sourit-elle. Il est prêt. Vous pouvez aller le voir.

_ Merci. »

Je me courbai doucement et j'allai vers la grande salle. Je marchai d'un pas rapide et impatient. Je le vis alors assis avec monsieur Kim. Je m'approchai et TaeHyung me vit enfin. Il eut un sourire doux puis il me montra du doigt à son partenaire de prison, c'était comme ça qu'il l'appelait.

_ « Oh, le mignon petit JungKook, sourit monsieur Kim qui devait avoir soixante-dix ans.

_ Partenaire... »

TaeHyung se leva et se plaça devant monsieur Kim. Il lui tendit la main.

_ « Je suis sur le départ, lui dit-il.

_ Il était temps ! S'exclama son ami. Tu as pour obligation de venir me voir, d'accord ?

_ Bien sûr ! Je ne vais pas abandonner mon acolyte mais peut-être... Que c'est vous qui allez m'abandonner plus tôt que prévu ? Sourit-il malicieusement.

_ Sale gamin ! Tu n'as pas changé depuis ton arrivée ici ! File ! Avant que j'arrive à me lever pour te botter le cul ! »

TaeHyung se mit à rire et il me prit par le bras pour partir. Avant de passer les portes de la grande salle, il se retourna vers monsieur Kim.

_ « Au fait ! Vous avez rendez-vous avec madame Lee dans vingt minutes dans le jardin ! Je compte sur vous pour assurer, partenaire ! »

Je vis monsieur Kim s'exclamer et s'agacer. Il jura puis on partit enfin. TaeHyung prit son sac à l'accueil et il passa devant la secrétaire.

_ « Au moindre problème, n'hésitez pas à... Commença-t-elle.

_ Comme si j'allais refoutre les pieds ici ! » S'exclama TaeHyung en sortant.

Je le regardai partir puis je regardai la secrétaire. Je m'excusai et je partis en courant à la poursuite de mon petit-ami.

_ « Hé ! »

Il s'arrêta et se retourna face à moi. Il n'avait pas changé. Je le savais bien. Durant toutes mes visites, il m'avait bien fait comprendre qu'être interné ici ne l'avait pas du tout changé. Il me regarda approcher et je m'arrêtai face à lui.

_ « Comment tu te sens ? Demandai-je d'une douce voix.

_ ... Je vais bien, sourit-il sincèrement. Ce n'était pas si horrible que ça... Ils n'ont pas cherché à me parler de ma sexualité ou de mon boulot... C'était une perte de temps cette décision. J'ai perdu huit mois de ma vie à être enfermé ici... Alors crois-moi que passer huit mois sans pouvoir te toucher, ça va être ta fête. »

Believe In MeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant