CHAPITRE 16 (2/2)

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PDV de Rose :

Je me réveille vers sept heures et demie, par un cri étouffé. Le cri d'un homme ayant été surpris...
Je pense que c'est Florent, mais bon, je ne suis pas sûre, donc je ne vais rien dire ! Et puis toute façon on s'en fiche.
Je ne vais pas tout de suite voir tout le monde dans le salon, je préfère comater encore une demie-heure dans mon lit.

Je tue le temps sur mon téléphone, envoyant des messages, écoutant de la musique et regardant des vidéos de mes "recommandés" de YouTube.

"Faudrait peut-être que tu te décides à te lever et à dire bonjour, Rose..." me dis-je à moi-même.

Je ne suis pas très motivée. Pas que je ne veux pas les voir ! Au contraire ! Je les adore ! C'est juste que je suis aussi tellement bien toute seule dans mon lit...
...
Qui d'ailleurs, n'est pas mon lit en fait ! Pas grave.

Bon ! Même si je suis bien dans "mon" lit, j'y vais quand même ! J'ai envie de les voir et de profiter de chaque seconde passée avec eux. Je me lève tant bien que mal... Tiens ! Victoire n'est plus là ! Je viens juste de m'en rendre compte... Et son matelas non plus... Mais qu'est-ce qu'elle a encore foutu ?

Je compte mes pas en marchant et regarde mes pieds...
Merde ! Je suis en pyjama ! Je ne vais pas aller les voir en pyjama quand même !
Je me précipite dans "ma" chambre et remets mes vêtements de la vieille.
Je retourne dans le couloir, continue à compter mes pas, et arrive dans le salon...

- Bonjour ! Leur lancé-je, enthousiaste.
- Bonjour !
- Vous allez bien ?
- Oui et toi ? Bien dormi ?

C'est fou comment Diane est aux petits soins avec moi !

- Super bien !

Je me dirige lentement vers toute la troupe, hésitante...
Je leur fais la bise ou pas ?
Dilemme, dilemme...
...
Ah ! J'ai une idée !

Je commence par faire la bise à Victoire qui, bizarrement, recule à mon contact ! Ce n'est pas la première fois qu'on se fait la bise pourtant... Ça fait juste dix ans qu'on se connaît en fait, donc des bises, on en a faites !
Après, je guette la réaction de la troupe. Si j'ai l'impression qu'ils s'attendent à avoir leur bise du matin, je leur fais !
Et sinon, bah... Non.

J'attends... J'attends...
Mouais, pas grande réaction ! Pour personne...

J'hésite et finis par m'approcher de Diane, pendant que tout le monde parlait, pour que ma question se fonde dans la masse.

- Je peux vous faire la bise ?
- Mais oui bien sûr !

Elle est rassurante.
Elle s'occupe vraiment de moi comme si j'étais sa fille, alors qu'on ne se connaît que depuis un jour !

Tiens... Il y en a encore un qui dort ! Ai-je vraiment besoin de préciser qui est-ce ou c'est tellement évidemment que vous avez deviné ?
Je vais faire comme si c'était la deuxième option !
Donc tout va pour le mieux !

Je m'installe à la table, et commence à déjeuner, fixant un point imaginaire sur la table. Je dois être très silencieuse puisque Diane me demande si je vais bien.

- Oui oui bien sûr !
- T'es toute silencieuse !
- Je peux être très bruyante comme très silencieuse quelques minutes après.
- Ah ! Tu m'as fais peur, j'ai cru que tu ne te plaisais pas ici.
- Oh non ! J'adore être là !

Je ne sais pas si je suis très convaincante... Même si je n'ai absolument pas menti. Mais je ne suis pas à l'aise au point de rajouter "vous êtes adorables avec nous". Ce n'est pas le sens de la phrase qui me dérange, mais plutôt le mot "adorables"...

QUAND LE RIDEAU TOMBE  {FanFiction Mozart l'Opéra Rock}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant