QUAND LE RIDEAU TOMBE {FanFiction Mozart l'Opéra Rock}

CHAPITRE 37 (2/3)

PDV de Rose :

Légèrement disputées par Dove pour notre léger retard, nous rentrons silencieusement dans la voiture.

À qui ai-je dis "bonjour" ? Merwan, Florent, Diane, Solal, Maeva et Melissa. Également à Dove qui nous accompagnait. Tous, sauf lui qui a hérité de mon mépris encore une fois.

Je m'installe sur la banquette arrière, côté fenêtre avec à ma droite Victoire. J'ai envie de retrouver mes bases amicales. De ne pas trop m'étaler dans ce cercle où tous les membres de la troupe y sont désormais. Il faut dire qu'ils sont tellement... Gentils, simples et compliqués à la fois. Géniaux quoi.

Silence radio dans la voiture. Quinze minutes après, nous arrivons devant les locaux. J'ai une petite boule au ventre même si je sais pertinemment que je ne serai pas devant les micros, pas bloquée au pied du mur devant des questions gênantes. On les connaît, les journalistes... Certes, je suis consciente qu'ils ne sont pas tous pareils, mais sans se mentir, la majorité est ainsi. Parce que les lecteurs ont manifesté leur attachement aux ragots... Tant pis, on ne peut plus rien y faire.

Une question me trotte dans la tête :

- C'est moi ou c'est la maquilleuse de la radio qui vous maquillera ?
- C'est ton job, répond Dove.
- Ok d'accord !

Je décharge le maquillage.

Une fois dans notre loge commune, je commence tout de suite à maquiller les chanteurs, ainsi que Victoire. Même si elle s'y oppose. Maquiller pour une radio ? Inutile ? J'avouerai que je ne comprends pas très bien le principe, mais bon... Il doit y avoir une raison. Donc je les maquille.

Je commence par les filles, dont le maquillage est plus long et plus minutieux et finis sur Merwan, Florent et Solal. Ce dernier voit Mikelangelo se maquiller seul de son côté. Il m'interroge :

- Qu'est-ce qu'il fait ?

Sans lever les yeux de mon maquillage, je lui réponds :

- Il se maquille.
- Oui j'ai vu mais... C'est pas toi la maquilleuse ?
- Si.
- Alors pourquoi tu le maquilles pas ?
- Parce qu'il n'est pas venu, tout simplement.

Il fronce les sourcils, le regarde, me regarde, le regarde, me regarde puis soupire et se retourne vers lui.

- Mikele ça va tu te débrouilles ?
- Oui ça va.
- Hum hum... Oh oui je vois ça. Pourquoi t'as tenu à te maquiller seul ?
- Je préfère.
- Hum... Tu en es sûr ? Se moque-t-il.
- Oui.
- Ah... D'accord...

Solal se retourne vers moi puis me demande :

- T'es sûre qu'il est normal ? Il me paraît bizarre et...

Son visage s'illumine comme s'il venait d'avoir une révélation.

- Et tu es sûre qu'il n'y a aucun problème entre vous ?
- Absolument sûre. Je l'ai maquillé pour le dernier spectacle.

Je sais être bonne comédienne parfois... Je fais la naïve alors que je sais tout.

- Hum... Mouais mouais.

Il en doute et je le sais. Mais je n'ai rien dit à personne, ni même à Victoire, enfin, que j'ai catégoriquement refusé ses excuses. Car je sais qu'elle a tout vu pour le "baiser." ou "bisou bisou" comme dirait Cécile. Personne n'est au courant de ce qu'il s'est passé hier et tant mieux. Je ne veux pas que ça se sache.

- Bon voilà c'est fini ! Dis-je, fière de mon maquillage.

Solal s'observe quelques secondes dans le miroir, me remercie et annonce :