QUAND LE RIDEAU TOMBE {FanFiction Mozart l'Opéra Rock}

CHAPITRE 68 (1/2)

Vingt-six Janvier, 13h30, Palais des Sports

PDV de Rose :

Ça y est... C'est le jour du grand départ... Je n'ai vraiment pas envie de quitter les Palais des Sports... Toute la troupe, ainsi qu'Angel et moi sommes réunies pour célébrer le départ de cet après midi pour Lille. Je m'isole dans ma loge maquillage vide pour appeler Victoire.

- Allô ! Commencé-je banalement.
- Ah salut Rose... Ça va ?
- Ouais ouais tranquille et toi ?
- Ça va ça va ... Soupire-t-elle. Tu m'appelles pourquoi au juste ?
- Bah... Hésité-je, pour parler... Enfin, c'est le principe des appels mais bon ! Je te le rappelle quand même au cas où ! La charrié-je.
- Rose s'il te plaît... Me demande Victoire exaspérée. C'est déjà compliqué les papiers, la maison, la bouffe, gérer mon frère pour qu'il finisse son bac tranquille tout en étant chez mon oncle et ma tante, pour qu'on puisse voir comment on va payer ses études puisque je suis tellement, mais TELLEMENT déçue de pas avoir pu finir les miennes, et cætera...

Elle marque une pause avant de reprendre :

- Donc au final, tu m'appelles pour me dire si ça va ? Un SMS aurait suffi...
- C'est pas pareil de parler en vrai ! Me défends-je. Et puis comme ça on peut tous te parler en même temps !
- S'il te plaît... Soupire-t-elle de nouveau.
- Et même Florent pourra te parler, si tu veux... Chuchoté-je malicieusement.
- Rose, me coupe Victoire, tu ne vas pas recommencer s'il te plaît... On a déjà eu cette conversation des milliers de fois !
- Et bah je recommencerai jusqu'à ce que la discussion avance réellement et que tu ne sois pas aussi bornée !
- Non ! Réplique-t-elle en s'énervant. T'es chiante ! J'ai encore du boulot et toi retourne au tien !
- Tu veux que je travaille ? On est pas encore à Lille je te rappelle !
- Bref... Continue-t-elle. Bye.
- Non non non ! La coupé-je. Tu fuis comme un lapin devant le chasseur donc tu restes ici avec moi !
- Tu veux vraiment jouer à ça ?
- Je ne joue à rien.
- Donc au revoir.
- Non. Tu restes.
- Donc que veux-tu me dire ? Demande Victoire froidement.
- Si tu ne dis rien à Florent c'est moi qui m'en chargerai.

Elle réfléchit quelques instants avant de répliquer :

- Et bien vas-y ! Il sait que je ne l'aime pas de toute façon. Enfin si, mais comme un frère de cœur.

Oh pauvre fille... LA phrase qu'il ne fallait pas dire devant MOI.

- NON NON NON !!! TU ARRÊTES TOUT DE SUITE PARCE QUE TOI-MÊME TU NE CROIS PAS EN CE QUE TU VIENS DE DIRE !!! TU L'AIMES DEPUIS LE DÉBUT ET JE LE SAIS PARCE QUE TU ME L'AS DÉJÀ DIT !!! Je n'invente rien ! J'aurai dû t'enregistrer quand tu le disais...
- Je n'ai rien dit, riposte-elle. Je me souviens de l'avoir vu pour la première fois et après que tu m'as forcée pour que je te dise "il est plutôt mignon". D'où je l'aimerais ?!
- Arrête s'il te plaît... Soupiré-je à mon tour. C'est chiant.
- On ne va pas recommencer. Je pourrais te faire encore le discours avec toi et Mikele. C'est répétitif. Et c'est chiant.

Elle ne cédera pas... Je tente autre chose :

- Tu as envie que je demande à Florent s'il t'aime ?
- Vas-y.
- Tu es sûre ?
- Fais comme tu veux, moi je sais que c'est faux.
- Quelqu'un m'a appelé ? Demande Florent, arborant un large sourire, arrivant dans la loge avec le reste de la troupe.

Je mets mon portable en haut-parleur et le cache.

- Florent, tu peux venir deux secondes s'il te plaît ? Lui demandé-je.

Il s'exécute en fronçant les sourcils. Je reprends :

- Est-ce que tu pourrais me répondre honnêtement à une question ? S'il te plaît ? Juste UNE !
- Euh... D'accord... Répond-il, pas très rassuré.
- Est-ce que... S'il te plaît sois honnête ! Est-ce que tu aimes Victoire ? Je veux dire en amour, pas en amitié.