CHAPITRE 21 (3/3)

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PDV de Florent :

Victoire hurle et pleure toutes les larmes de son corps. Elle se replie sur elle-même et se met en position fœtale sur le sol. Nous nous regardons tous, effrayés de la voir dans cet état... Mon dieu...

- J'en peux plus... Laissez-moi m'en aller... Murmure-t-elle.

Je la regarde complètement affolé. Je m'agenouille a côté d'elle.

- Victoire... Victoire...

Comment je peux la rassurer ? Je ne sais même pas ce qu'il se passe !

- Laisse-moi m'en aller... S'il te plaît...
- Non non ! Rêve toujours ! Victoire parle-moi... Si je ne t'avais pas arrêtée, tu serais dans l'haut-delà à l'heure qu'il est.
- ... Oui...
- Non ! Victoire s'il te plaît... Regarde-moi.

Elle me regarde dans les yeux. Mon dieu toute la détresse que je peux y voir... Je n'ai jamais vu une personne dans un tel état jusqu'aujourd'hui. Elle se relève lentement, se met à genoux, toujours en pleurs et me prend dans ses bras en pleurant de plus belle sur mon épaule. Mon t-shirt est trempé. Elle tremble de tous ses membres, pleure sans cesse... Par terre, moi dans ses bras... Mais qu'est-ce que je peux dire pour qu'elle m'explique ? Ou pour qu'elle se calme ?

- Victoire, tenta Solal à son tour, je sais que c'est difficile... Mais que s'est-il passé ?
- Elle...
- Rose ?
- Elle... Elle...
- Vas-y doucement...
- Elle est dans le coma et les médecins ne savent pas pendant combien de temps elle va le rester et si elle va s'en sortir !!!

Ses pleurs redoublent d'intensité et nous nous regardons tous, effarés.

- Victoire... Chuchote Maeva, la voix tremblante et les larmes aux yeux.

Elle me prend Victoire qui continue de pleurer sur son épaule à elle. Je ne me relève pas pour autant. Qu'est-ce que ça me fait mal de la voir comme ça... Même si ça ne voit pas forcément en extérieur. C'est le principe des blessures qui ne se voient pas... Elles font mal bien plus que toutes les autres, on les enferme au fond de soi et on a du mal à les supporter pendant toute une vie...

PDV de Victoire :

Pourquoi... Pourquoi... POURQUOI !!!

Je me relève d'un coup, une nouvelle fois sous les regards en total incompréhension de toutes les personnes présentes. Mais là ? Franchement ? Je m'en tape mais à un point ! Toujours en pleurant, je me mets à courir dans le sens inverse aussi vite que possible, entrant comme une furie dans le commissariat.

- VIOLET !!! Hurlé-je en bousculant toute personne sur mon chemin.

Je sens des mains me retenir. Rapide coup d'oeil en arrière, Florent, inquiet, apeuré. Je m'en contrefous.

- VIOLET !!!

Florent est retenu par des policiers. Et voilà que la scène se répète... Moi, hystérique, Florent voulant me retenir mais se débattant de deux hommes... Qui, cette fois-ci, sont des policiers et non des infirmiers.

Non. Je ne me ferai pas avoir deux fois. Je me retourne violemment pour voir deux policiers s'avancer vers moi avec un sédatif. Je ne commets jamais deux fois les mêmes erreurs.

- VIOLET !!! VOUS VOULEZ LAISSER DES GENS DE VOTRE SERVICE FAIRE OUBLIER À UN TEMOIN CLÉ D'UN SUICIDE MAQUILLÉ EN MEURTRE CE QU'IL A VU ??? JE SUIS ALLERGIQUE À CE GENRE DE SÉDATIFS ET DEVIENS AMNÉSIQUE !!!

Je suis plus qu'hystérique. J'ai les yeux exorbités, les cheveux en pétards, toujours en pleurant à moitié. Les hommes avec la seringue s'arrêtent. Oui j'ai inventé une excuse bidon. Mais quel effet ! La preuve, Violet débarque !

QUAND LE RIDEAU TOMBE  {FanFiction Mozart l'Opéra Rock}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant