QUAND LE RIDEAU TOMBE {FanFiction Mozart l'Opéra Rock}

CHAPITRE 39 (2/2)

PDV d'Angel :

Je m'approche de l'entrée du Palais des Sports avec Malia. On essaie d'entrer mais un vigile nous retient.

- Interdit au public lorsqu'il n'y a pas de spectacle.
- Mais nous ne sommes pas le public !
- Avez-vous une autorisation ?
- Euh... Non je ne crois pas...
- Alors c'est non. Au revoir.

Il nous tire en arrière pour nous dégager de l'entrée. Mais ça va pas oh !!!

Conscience : "Calme-toi et obéis !"
Moi : "Pourquoi obéir ?! Je suis un libre-penseur, un trublion, un emmerdeur !!!"
Conscience : "Et c'est reparti pour un tour..."
Moi : "OUAIS !!!"

- Je connais quelqu'un !
- Oui oui d'accord très bien...
- Mais pourquoi vous ne me croyez pas ! C'est vrai ! Je vous le jure ! Je connais une technicienne !
- Oui d'accord mademoiselle. Au revoir.

PDV de Rose :

Je me dirige vers l'entrée du Palais des Sports où je vois une fille accompagnée d'une autre qui se bat avec un vigile. Une fan hystérique ? Peut-être... Je passe à côté d'eux quand j'entends :

- Je connais une technicienne !
- Oui d'accord mademoiselle. Au revoir.

Je réfléchis puis me lance :

- Attendez ! Qui êtes-vous ?
- Moi ?! Qui je suis moi ?!
- Oui, vous.
- Je connais une technicienne ! Vous, vous êtes du spectacle ?
- Maquilleuse. Qui connaissez-vous ?
- Victoire Lenoir !
- Tout le monde connaît Victoire Lenoir depuis les rumeurs...
- Non mais moi je la connais vraiment ! C'est une amie d'enfance ! Bon on s'est pas parlée depuis cinq ans... Mal', dis lui !

La fille qui l'accompagnait fronce les sourcils, lève les yeux au ciel et annonce avec un sourire malicieux :

- Déplonk-toi toute seule !

Puis elle tourne les talons avant de se diriger vers une voiture sans rien dire de plus.

- Bon pas grave ! Oui donc je disais que je connais Victoire Lenoir depuis qu'on est toutes petites même si on ne s'est pas vue depuis cinq ans !
- Hum hum... Comment vous appelez-vous ?
- Pourquoi ?!
- Si vous ne me dîtes pas votre nom je ne pourrais pas lui signaler votre présence.

PDV d'Angel :

Mais moi je voulais pas que Victoire soit au courant de mon arrivée !!!

- ...
- Donc ?
- ... Angel.
- Et votre nom de famille ?
- Ocelot.
- D'accord je reviens, ne bougez pas s'il vous plaît.

Dans les locaux techniques du PDS

PDV de Victoire :

TOC TOC TOC

- Oui ! Entrez !
- C'est moi !
- Oui merci j'ai vu que c'était toi.
- Je sais que tu as vu que c'était moi.
- Bref... Qu'est-ce que t'as à me dire ?
- Accueil sympathique et chaleureux, dit-elle avec une voix clichée identique à celle des publicités nulles.
- Vas-y accouche ! Écoute, j'ai ENFIN du boulot, y'a des soucis niveau lumière, et je suis en train de régler ça donc si tu pouvais... M'impatienté-je avant de boire un verre d'eau.
- Roh calme toi ! Bon y'a une fille qui s'appelle Angel Ocelot qui, apparemment, te connaît et qui ne peut pas rentrer sans autorisation... Bon en gros elle attend que tu viennes à l'entrée pour qu'elle puisse rentrer dans le PDS quoi.

Je manque de m'étouffer avec mon verre d'eau, et tousse pendant mille ans parce que je me suis engouée. Oui c'est possible.

- Angel ?! Mais je l'ai pas vue depuis cinq ans ! Qu'est-ce qu'elle fout là ?
- Oui c'est ce qu'elle m'a dit. Bon, tu viens ? Elle t'attend du coup.
- ... C'est pas une blague ?
- Bah non pourquoi ?
- Ouille ouille ouille... Soupiré-je.
- Quoi "ouille ouille ouille" ?
- Angel quoi...
- Quoi "Angel" ?
- ... Tu vois ton humour de merde et celui de Justine ?
- Humour de merde c'est toi qui le dis. Il vaut mieux avoir un humour de merde que de ne pas avoir d'humour. J'ai pas un humour de merde, ça dépend des gens que j'aurais en face de moi, et toi t'es trop sérieuse et tu lâches jamais prise.
- Bref, bah t'imagine toi, fois quatre et en plus tu rajoutes de la jalousie.
- Hum hum... C'est-à-dire ?
- Angel est tarée sur les bords. Super gentille hein ! Mais exaspérante. Elle trouve un mec à son goût, elle se prend limite pour sa femme...
- Ah ouais carrément...
- Je suis sûre que Mikele serait le type de mec qu'elle apprécierait, par exemple...
- Ah ok !
- Bon... Quand il faut se jeter dans la gueule du loup... Faut y aller !