QUAND LE RIDEAU TOMBE {FanFiction Mozart l'Opéra Rock}

CHAPITRE 31 (2/3)

PDV de Solal :

Encore une histoire à dormir debout...
Un homme se serait introduit chez elles et aurait tatoué "en hommage à Cogmiterg" sur le poignet gauche de Rose... En laissant une note à l'attention de Victoire, se faisant passer pour Rose, et disant qu'elle serait au Palais des Sports avec nous pour assister aux répétitions... Histoire de chloroforme sur son oreiller pour l'endormir etc... Enfin bref, vous voyez le genre ! Une histoire de fous. Une vraie série policière !

Soit c'est vrai et c'est flippant comme le dit Victoire, soit elles sont folles. Pour me rassurer, je dirai qu'elles sont folles, que leur mémoire leur joue des tours, et que le coma de Rose et le meurtre auquel a assisté Victoire n'a pas aidé. Mais en même temps j'ai confiance en elles. Elles nous ont apporté de graves problèmes pendant trois semaines, certes, mais elles ont toujours été honnêtes avec nous, et ça, on ne peut pas le nier. C'est pour ça que je décide de les croire.

C'est le silence complet dans la maison depuis que Victoire a arrêté de parler.

PDV de Rose :

- C'est tordu votre histoire, vous en avez conscience ? Nous demande Merwan.
- Tu voulais dire "tordu par les cheveux", je pense... Gloussé-je.

Un jour où j'étais chez Victoire parce qu'elle m'avait invitée chez elle, on était sur le canapé et on regardait le making off de Vivre à en crever lorsqu'elle me dit, parce qu'on trouvait le clip étrange et qu'on ne comprenait pas sa signification :

- C'est tordu par les cheveux quand même !
- Euh...

J'hésitais. Elle avait dit ça pour me faire rire ou elle était sérieuse ?

- Bah quoi ? Tu connais pas cette expression ?

Je rigolais. Non, pas vraiment non...

- Mais ça n'existe pas ! Soit c'est "tordu" soit "tiré par les cheveux" mais pas "tordu par les cheveux" !
- Ah oui merde !

Elle aussi se mit à rigoler. Voilà l'histoire.

- Évidemment, répond Victoire.
-
- Bon excusez-nous mesdemoiselles, intervient Solal pour casser ce gros blanc, mais le rival de mon fils est attendu. Voyez-vous, son compagnon... De scène, évidemment ! Son compagnon de scène monsieur l'intendant Rosenberg s'impatiente, et s'ennuie tout seul. Mais vous n'êtes pas obligées de rester ici, vous pouvez venir avec nous si vous le souhaiter mesdemoiselles. J'en connais qui seront contents de vous voir !

Il nous sourit.

PDV de Solal :

- Ce serait un véritable honneur pour nous que de vous accompagner ! Me répond Rose.

Elle aime bien rentrer dans les jeux des gens, d'après ce que je vois !

- Et bien venez avec nous ! Je vous ferai visiter les loges et...

Moi aussi. Donc je pense que si je ne m'arrête pas tout de suite, on peut continuer encore longtemps !

- On l'a déjà fait, me coupe Victoire.

... Ce n'est pas la première fois qu'elle plombe l'ambiance.

- Et bah c'est pas grave ! De toute façon j'ai oublié, je voudrais bien les revoir.
- De qui ? De quoi ?
- Les loges.
- Ah d'accord... J'ai cru autre chose...

Gêner Rose est devenu un de mes passe-temps favoris, si ce n'est mon passe-temps favori !

- Oh la la...

Elle est redevenue calme. Mais pas uniquement, calme et sérieuse... J'ai l'impression qu'il y a quelque chose de bizarre. C'est flippant de la voir directement changer comme ça. Sa voix me coupe dans mes pensées.

- J'avais prévu de vous dire autre chose en plus mais je ne dirai rien...
- Pourquoi ?
- Parce que je suis respectueuse.
- Bah maintenant que tu nous l'as dit, dis ! Tu nous l'as dit, on veut savoir !
- Hum... Très bien. Vous avez l'esprit tordu monsieur Léopold Mozart...
- Mais c'est pas méchant ça, intervient Merwan.
- Bof... Ça dépend... Ça peut l'être, ajoute Rose.

Ils rigolent. Puis quelques secondes passent...

- Allez, habillez-vous, enfin toi Rose, et on vous embarque ! M'exclamé-je.
- Ok j'y vais, me répond-t-elle, se dirigeant vers une petite pièce dont la porte était restée ouverte au fond du couloir.

PDV de Rose :

Je vais dans ma chambre et m'approche de mon armoire à vêtements. Je ne sais pas comment m'habiller, comme tous les jours. Sauf l'exception qui confirme la règle. Évidemment.

Après mûre réflexion et enfin habillée, je sors de ma chambre et vois Solal et Merwan mais j'ignore où sont passés Victoire et Florent.

- Ils sont où ?
- Qui ça ? Demande Merwan. Flo et Victoire ?
- Oui.
- Ils sont partis dans sa chambre.
- D'accord !

Je me dirige discrètement vers sa chambre, bien qu'elle ne soit pas loin de la mienne. Vraiment pas loin en fait, c'est la pièce d'à côté.