CHAPITRE 43 (3/4)

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Deux heures après

PDV de Rose :

J'ouvre les yeux. Je suis encore dans le même lit. Je redresse lentement ma tête. Je croise le regard de... De qui, d'ailleurs ?

- La sieste a été bonne ?
- Euh oui oui...
- Tu veux manger quelque chose ?
- Non merci, j'ai pas faim.

En réalité de meurs de faim, mais il me fait trop peur pour oser lui demander quoi que ce soit.

On se regarde comme des poissons morts pendant de longues minutes. Il me fait penser à un pervers. Hum, très rassurant ! Je rigole, il faut bien occuper ces longues minutes d'ennui !

- Tu m'aimes ? Me demande-t-il plus que sérieusement.

Euh... Comment lui dire... Non. Pas du tout. Je ne l'aimais pas, ne l'aime pas, et ne l'aimerai jamais ! Qu'il ne commence pas à se faire des films celui-là.

- TU M'AIMES ?! S'impatiente-t-il.

Premièrement je ne l'aime pas, deuxièmement je n'ai jamais dit "je t'aime" de ma vie à une personne autre que ma famille donc ça ne va pas arriver aujourd'hui avec un inconnu.

Je fixe des cadres dans lesquels sont enfermés des photographies pour éviter de répondre à sa question.

- Ils sont beaux, hein ? Me demande-t-il.

Il semble dans ses rêves. De la nostalgie se lit dans ses yeux bleus glacials.

- De qui ?
- Et bien eux !
- Ah euh oui oui... C'est qui ?
- QUOI ?! TU OSES ME DEMANDER ?!
- ...
- CE SONT CHARLOTTE ET EDWARD, NOS ENFANTS !

Alors là je t'arrête tout de suite mon coco ! Si j'avais des enfants crois-moi que je serais la première au courant ! Non et puis oh ! Des enfants avec toi ! Non mais ça va pas la tête ! Prends pas tes désirs pour des réalités mon gars ! Tu vas crever en vieux garçon et ça sera pas de ma faute !

- Et là ? C'est qui ? Demandé-et en pointant du doigt un cadre posté juste à côté.
- Tu ne te souviens donc de rien ?
- Euh...
- C'est notre lune de miel à Bora Bora !

Et bah vas-y que maintenant je suis mariée... Non mais ça va plus du tout...

Pendant ce temps là, au commissariat

PDV de Victoire :

- Nebout ! Nebout ! NEBOUT !!! Crié-je en tambourinant la porte de son bureau.
- Mademoiselle !!! M'incendie du regard la secrétaire.

Toujours la même brune athlétique qui ne cache pas son penchant pour Florent.

- Oui bah toi on t'a rien demandé !

Nebout arrive au loin, dans la salle d'attente. Ou plutôt le couloir d'attente ! Je pouvais toujours tambouriner à la porte de son bureau... Là je me sens conne.

Mikele et Florent ont à tout prix tenu à m'accompagner au commissariat après que j'ai passé la nuit chez eux car "ils ne voulaient pas me laisser tout seule" et "ils avaient peur que je fasse une bêtise" car "je suis instable"... Ouais c'est ça ouais...

Même pas à ce que je dorme sur le canapé non non ! Avec eux ! Par "avec eux", je veux dire, "avec l'un d'eux", dans la même chambre.

Donc j'ai dormi dans le lit de Mikelangelo, celui-ci allant sur le canapé, dans la même chambre que Florent. Je n'ai pas fermé l'oeil de la nuit. Je grelottais d'inquiétude, sans compter mon manque d'heures de sommeil. Florent... Je ne sais pas s'il a dormi. Depuis ce que je lui ai demandé, il... Il me regarde de travers. Comme si je lui avais fait très, très peur. Mais j'étais sérieuse. Si je pouvais en finir, je pense que ce serait une excellente façon pour moi d'aller mieux.

QUAND LE RIDEAU TOMBE  {FanFiction Mozart l'Opéra Rock}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant