QUAND LE RIDEAU TOMBE {FanFiction Mozart l'Opéra Rock}

CHAPITRE 69

2h30 plus tard, sur la route de Lille

PDV de Rose :

Je repense encore à ce qu'il s'est passé au téléphone tout à l'heure... Aucune nouvelle encore de Victoire... Mon portable sonne. Victoire. Quand on parle du loup... Je décroche.

- ... Allô... Rose ?
- Allô.
Q Ouais... Me dit-elle, dépitée. Je suis à l'hôpital...
- Et alors ? Tu as quoi ?

Presque tout le monde se rapproche de moi dans le car. Du moins, ils tendent l'oreille. Je guette la réaction de Florent.

- Laisse-moi t'expliquer... Déjà on était en train de parler ensemble c'est ça ? Tu voulais en gros que Florent et moi on se dise qu'on s'aime et cætera... Ensuite il y a eu Charlie et je voulais tuer la personne en question...
- Oui et qui est cette personne en question ?
- Steve...
- Pourquoi ?
- C'est pas important... Bref. J'étais enragée et balançais des tasses contre le mur. Puis j'ai senti un grand coup ma tête puis... Noir. Mais vous étiez toujours en ligne.
- Oui. Et ?
- En fait, dans la maison de mes parents, et bien la fin du déménagement n'aura pas lieu... Enfin presque, puisqu'on s'est fait cambrioler. Je ne sais pas comment le type qui a fait ça a réussi mais il m'a assommée moi et Mathias.
- Ah... Et alors ?
- Il a dû voir que j'étais au téléphone et a coupé mon micro. Du coup vous n'entendiez rien.
- À des moments on t'entendait. Enfin au début on ne t'entendait pas mais après ça a repris.
- C'est normal. Avant il n'avait pas coupé le son et après c'est moi qui l'ai remis.
- Ah... Et quoi d'autre ?
- Je me réveille en me plaignant à la tête et panique totalement en voyant mon frère étendu sur le sol inconscient.
- C'est qui le gars ? Tu l'as vu ? Tu le connais ?
- Non j'ai rien vu, quand je me suis réveillée il était parti... Je panique, avec vous en ligne, et ensuite je remarque du sang sur Mathias et coupe en express.
- Et alors ? Il va bien ?
- J'espère que tu comprends un peu mieux mon état de panique. Il va... Moyen. C'était pas son sang, mais celui du cambrioleur.
- Comment ça ?
- Il s'en est pris physiquement à mon frère qui a réussi à enfoncer quelque chose dans son bras, d'après ce qu'il me dit. Puis il s'est pris un plus gros coup sur la tête que moi.

Ce n'est pas pour être méchante mais elle commence sérieusement à m'énerver à s'attirer des ennuis toutes les quinze secondes.

- Ok. Bon on fait quoi ?
- Je te laisse, le médecin vient d'arriver. Bye.
- Salut.

Elle raccroche.

Trois heures plus tard

PDV de Rose :

Après de longues heures de bus, nous sommes enfin à Lille. Océane est venue avec nous et elle continuera de me suivre jusqu'à l'Australie. Justine, elle est partie depuis quelques jours, je ne sais pas trop pour quelle raison d'ailleurs. Elle m'a juste dit sur un papier qu'elle a laissé dans mon ancien appartement qu'elle partait. C'est tout.

Victoire m'a prévenue qu'elle ne tarderait pas à revenir et qu'elle reprendrait son job de technicienne mi-février. Pour mon plus grand plaisir, puisque je n'ai pas envie de rester dans ces histoires là trop longtemps mais je vais quand même devoir assurer les dates de Lille.

Je ne pensais pas que Victoire me manquerait autant... Ni une ni deux, je l'appelle déjà.

- Allô !
- Allô Rose ?
- Tout juste Auguste ! M'exclamé-je.
- ... Je n'en peux plus de toi...
- Et pourtant il va falloir que tu t'y habitues, parce que je ne suis pas prête de te lâcher ! Annoncé-je.

Elle me raconte ce que le médecin lui a dit. Globalement ce n'est pas si grave que ça, ni pour elle ni pour son frère. Puis vient le sujet des comédies musicales qui... Dévie sur le sujet qui fâche.

- Ah la la... Roméo et Juliette, de la haine à l'amour... Roméo et Juliette... Mikele et Rose...
- Ah non non non cocotte ! Je ne suis pas sa Juliette ! Protesté-je.

Je l'entends pester.

- Pourquoi tu t'énerves ? Demandé-je innocemment.
- Tu sortiras avec Mikele !!!
- Oh bah oui bien sûr ! Quoi d'autre encore sur la liste que tu as prévu ? Me moqué-je.
- Tu seras sa Juliette et lui ton Roméo !
- Ah ah ! Carrément ! Non, réponds-je sèchement.
- TU AIMES MIKELE !
- Ah c'est un ordre à ce que je vois !
- Oui tout à fait !
- Hum... Tu te souviens de ce qu'il en fait Mozart des ordres ? Et bien Rose en fait pareil !
- Fiche-toi de moi !
- Mais ne t'inquiète pas, je t'aime...

Oui, je me fous encore plus d'elle.

- Mais toi... Commencé-je.
- Moi rien je suis encore à l'hôpital, ce n'est pas le moment d'en parler !
- Tu aimes Florent encore plus que toi-même !

Ok, j'y suis peut-être allée un peu fort là...
Silence. Puis enfin...

- ... Si je l'aimais... Se murmure-t-elle.
- Si si tu l'aimes ! Je t'ai entendue ! Et je peux aussi te dire que je vais avoir une petite discussion avec lui et ne t'inquiète pas que je vais faire avancer votre Titanic là !
- Rose écoute... Eh le Titanic c'est à part ! Il y avait de la place sur cette putain de planche donc ils étaient cons tous les deux ce qui n'est pas notre cas. Donc non je ne l'aime pas, il ne m'aime pas.
- Ouais mais s'il t'aime tu vas changer d'avis et tu vas l'aimer ! Si tu l'aimes il va changer d'avis et va t'aimer ! ... Je dis "changer d'avis" alors que je sais pertinemment que c'est faux. Vous vous aimez depuis le début. Pas comme des fous, comme des cons.
- Et toi alors ? Avec Mikele vous n'êtes pas cons tous les deux ? Tu le méprises, grosse connerie. Il sort avec une autre fille, grosse connerie. Excuse-moi mais plus cons tu meurs.
- ... Je n'ai rien à dire.
- Donc au revoir. C'est bien, le médecin m'appelle. Bye.
- Pfff...

Elle raccroche.

Deux Février

PDV d'Océane :

Je suis dans les coulisses du Zénith de Lille avec Angel et on attend que le reste de la troupe arrive. Même nous, alors qu'on ne travaille pas ici, on arrive avant eux ! J'en profite pour plus lui parler et mieux la connaître.

Le temps passe... Parfois, des personnes arrivent et nous saluent banalement. Mikele arrive. Les yeux d'Angel s'illuminent et elle se met à sautiller en attendant qu'il vienne nous dire bonjour.

Je suis la première qu'il salue par une simple bise et... Attends attends attends... QUOI ?!
Il. Embrasse. Angel. Sur la bouche. Puis il s'éloigne et part se préparer dans sa loge. Angel le regarde partir jusqu'à ce qu'il ferme la porte. Elle se retourne enfin vers moi.

Je lui lance un regard noir et lui sourit, pleine de malice. Je m'approche lentement d'elle et... Lui colle la plus belle claque que je n'ai jamais donné de ma vie.

- Aïe !!! Crie-t-elle. Qu'est-ce que tu fais ?!
- Ah bah je ne sais pas ! C'est parti tout seul ! Ironisé-je.

Je vois dans ses yeux au bord des larmes qu'elle cherche à riposter. Elle hésite. Mais finit par me fuir le plus vite possible, vexée, tête baissée. Peut-être qu'elle est en sanglots mais... Comment vous dire que je n'en ai rien à faire ? C'est elle qui l'a cherché.

Soyez sûrs que je vais lui pourrir la vie. Je vais la faire payer. Je suis capable de TOUT faire pour briser son couple...