QUAND LE RIDEAU TOMBE {FanFiction Mozart l'Opéra Rock}

CHAPITRE 10 (2/3)

PDV de Victoire :

Pendant qu'elle retourne à la contemplation de l'énorme affiche, avec évidemment Mikele au premier plan, je regarde aux alentours... Reflèxe que j'ai pris car je suis très prudente... Quand, soudain, une affiche sur un poteau attire mon attention.

Je m'approche pour mieux la lire, plisse les yeux, et...

- Euh... Rose ? Tu peux venir deux secondes ? L'appelé-je sans lâcher le regard de l'affiche.
- Mais que se passe-t-il encore ?
- Tu devrais jeter un coup d'œil...

Elle lit, s'arrête, et sourit alors que je deviens blême.

- Comment tu peux sourire ? La regardé-je avec incompréhension.
- Et toi, comment toi tu peux blêmir ? C'est trop cool ! Imagine c'est eux...
- Trop cool ? Mais t'es tarée ou quoi ? Continue de rêver...
- Comme disait un célèbre philosophe "L'espoir fait vivre, comment te faire vivre ? Je suis un zombie."

Elle commence à pouffer dans son coin.

- Bah quoi ?
- Bah quoi ? M'énervé-je, tu oses dire "bah quoi" ? Il y a une personne qui a fait un avis de recherche sur nous, connait nos prénoms, et veut nous voir !
- Et bah ? Il est où le problème ? Il y a une personne qui nous cherche, on appelle ! Ou au pire si tu flippes, tu le laisses parler avant de te présenter ! Allez, on appelle !
- Quoi ?! Mais tu perds la tête ma pauvre petite !

Je lui arrache son portable des mains. Elle a déjà commencé à composer le numéro.

- Mais quoi sérieux là, Victoire ! Si on nous cherche, il faut répondre ! Ça s'appelle la politesse !

La naïveté ouais...
Elle continue :

- Et s'il te plaît, ne me dis pas que c'est de la naïveté, sinon je peux te dire que je connais déjà ton speech ! Et puis pourquoi on nous voudrait du mal ? On n'a rien fait, rien dit, et on n'est même pas sur les réseaux sociaux...
- Oh oui vraiment ? Ironisé-je.

Son comportement m'exaspère...

PDV de Rose :

Je ne comprends pas le point de vue de Victoire. Je suis sûre que la personne qui a fait ces affiches l'a fait dans un bon intérêt. Enfin plutôt, ne l'a pas fait dans un mauvais intérêt.

- Viens, on va au commissariat le plus proche.

... Je ne comprends pas tout de suite lorsque mon super cerveau, un peu à la bourre, comme moi le matin, raccroche les wagons.

- QUOI ?! Mais non mais ça ne va pas ?! Mais pourquoi ?!
- Oh que si, je laisse pas une personne totalement inconnu mette des avis de recherche sur nous comme des chiens perdus. Maintenant viens.
- Mais n'importe quoi ! Ce n'est rien ! Ce n'est pas un inconnu qui a mit ça puisqu'il connaît nos prénoms et nous connaît physiquement !

Elle m'agrippe violemment par le bras et m'entraîne.
Je finis quand même par me dégager tant bien que mal.

- Mais c'est de la folie ! Crié-je.
- Ah ! Je suis très heureuse que tu sois enfin d'accord avec moi sur la question.

...Victoire... Mon dieu cette imbécile...

- Mais non ! Tu n'as rien compris ! C'est de la folie d'aller au commissariat pour une si petite histoire ! Et puis d'ailleurs ce n'est même pas une histoire puisqu'il ne s'est rien passé !

Elle s'arrête et se plante devant moi en me lançant des yeux noirs comme jamais je n'en ai jamais vus, perçants et menaçants de la mort qui tue.

- Je n'aime pas quand t'es comme ça, on dirait que tu vas tuer quelqu'un ! Tenté-je de plaisanter.

Je n'aurais peut-être pas dû...