QUAND LE RIDEAU TOMBE {FanFiction Mozart l'Opéra Rock}

CHAPITRE 5 (1/3)

Pendant la même soirée

PDV de Rose :

Après les échanges de regards que j'ai eu avec Mikelangelo, je suis un peu dans la lune... Mais j'ai quand même parlé à tout le monde ! Florent, Maeva, Melissa, Solal, Diane, Merwan, les doublures, les danseurs, le chorégraphe, les producteurs, tout le monde quoi ! Par contre avec Mikelangelo c'est plus spécial...

- Salut !
- Bonjour, réponds-je avec un sourire gêné.
- ... Ça va ?
- Oui et vous ?
- Oui oui très bien... Par contre on peut se tutoyer, ça ne te gêne pas ?
- Oh non non pas du tout !
- Très bien ! Alors comment tu t'appelles ?
- Rose et v... toi c'est Mikelangelo. Je le prononce bien ?
- Ah euh oui oui.
- ...
- Bon, euh... je te laisse profiter du bal et euh... À plus tard peut-être.

Je lui souris timidement en guise de réponse.
Il part, tout penaud, tête baissée, comme s'il était déçu de lui. Pendant la brève discussion, je l'ai senti un peu mal à l'aise, comme s'il n'osait pas commencer une réelle discussion avec moi.

PDV de Mikelangelo :

Décidément, cette fille est vraiment spéciale... Pas en mal, bien au contraire !
D'habitude, elles sont toutes super heureuses de me parler et n'arrivent plus à s'arrêter, elles veulent profiter de chaque seconde passée avec moi et... Bon d'accord je m'emballe un peu... Mais c'est ce qu'une de ces filles m'avait dit ! Ça doit être vrai alors !
Je ne sais pas si elle n'a pas envie de me parler ou si elle est "impressionnée", même si je ne le comprendrai jamais... Je ne suis pas un dieu, je n'accomplis pas de miracle ! Enfin... J'ai vraiment envie de plus la connaître... Mais pourquoi je suis parti comme un voleur alors ? J'y retourne...?
Oh... Je ne sais pas...
Ces yeux...
Ce sourire...
Si.

PDV de Rose :

Je parlais avec Victoire et Florent quand je sens quelqu'un me tapoter doucement l'épaule. Je me retourne et suis surprise de voir Mikelangelo derrière moi. Décidément !

- Re-salut hum... R...
- Rose ! Finis-je en souriant.
- Ah oui ! Rose ! Excuse-moi.
- T'inquiète pas, ce n'est rien, ça arrive à tout le monde !
- Euh... Je me disais qu'on pourrait peut-être parler, parce qu'on en n'a pas eu réellement l'occasion.
- On peut !

Je me retourne vers Victoire, qui me fait ce regard là, celui que je n'aime pas, celui qui veut faire passer des messages, celui qui est destiné à gêner ou à énerver quelqu'un. Un regard qui insinue des choses. Complété d'un joli sourire narquois.

- Je ne sais pas comment commencer la... Une discussion.
- Et bien... Moi non plus, lui dis-je en souriant pour le détendre.

Je fais tout ça pour le calmer mais même moi je ne suis pas calme ! J'ai le cœur qui bât à mille à l'heure même si extérieurement je parais très calme.

- T'habites ici ?
- Non, mais j'ai loué un petit appart' avec Victoire pas trop loin de là. À trois rues du Palais des Sports. On doit le rendre début Janvier, je ne me souviens plus de la date exacte.
- Ah d'accord... Et sinon tu habites où ?
- À Marseille.
- Ah c'est beau Marseille ! Tu fais quoi comme travail ?
- Oui je confirme ! Et sinon je ne fais rien pour l'instant...
- Et tu veux faire quoi ?
- Je ne sais pas...
- Je suis quasiment sûr qu'au fond de toi, tu as une idée !

Pas faux...

- T'as des frères et sœurs ? Continue-t-il.
- Oui, un grand frère de 3 ans de plus que moi.

Même si notre discussion n'est pas très intéressante, elle semble le passionner.
J'attends...
Rien...
Rien ne se passe...
La discussion est finie ?
Je l'ennuie ?

Merwan déboule par derrière.

- Salut mes chatons, vous allez bien ? J'espère pour vous que oui, parce que ce soir, ça va envoyer du pâté !

Je le regarde dans les yeux avec les miens pétillants, grand sourire aux lèvres, pour le remercier d'avoir cassé le blanc dans lequel j'étais avec Mikelangelo.
Mais Merwan rougit... Euh... Oups ?

- Bon, hum... Je vous laisse, conclut ce dernier.

Il me tourne le dos et s'en va, comme gêné.

Je cherche timidement (toujours ! Même si je me veux rassurante) le regard de Mikelangelo, mais il a baissé sa tête. Je le regarde donc sans qu'il ne s'en rende compte puis la relève. Il me regarde droit dans les yeux : il a les yeux noirs et se mord nerveusement la lèvre inférieure. J'abaisse mon regard... Puis prends mon courage à deux mains. Je relève la tête et vais chercher son regard qui avait tant changé depuis notre rencontre. Nos regards se recroisent. Il part. Je ne comprends pas... Bon, on verra ça la prochaine fois. Mais je suis quand même triste... Je ne comprends plus rien. Je pars rejoindre Victoire et Florent, qui étaient partis pour nous laisser, au fond de l'immense jardin.

Oh ! Mikele revient !