QUAND LE RIDEAU TOMBE {FanFiction Mozart l'Opéra Rock}

CHAPITRE 48

Quatre jours plus tard

PDV de Victoire :

Nous sommes le dix-neuf décembre soit exactement quatorze jours après l'anniversaire de Mikele et l'affaire des câbles.

Et bien punaise tout ce qu'il s'est passé en quatorze jours... Ça ferait presque peur.

Ok Victoire, fais un récapitulatif de tout ce qui est arrivé en quatre jours et maintenant :

Je suis toujours en béquille.

Les représentations de la comédie musicale ont recommencé.

Nous allons tous voir Rose chaque jour malgré le temps de trajet entre le PDS et son hôpital à Saint Denis.

Je fais régulièrement des contrôles médicaux pour être sûre que tout va bien.

Je me suis expliquée avec Romain. Il m'aime, il m'a aimée "au premier regard" il m'a dit. Je lui ai répondu que je ne l'aimais pas, et que c'était l'effet des drogues qui m'avait poussé à l'embrasser en retour. Il était déçu mais accepte mon point de vue. Nous sommes officiellement des amis.

Je m'entends très bien avec Malia.

J'ai essayé de joindre mes parents. Ça me semblait bizarre de ne pas avoir de nouvelle d'eux pendant presque trois mois surtout avec tout ce qu'il s'est passé. Je pensais que les parents de Rose leur avaient expliqué. C'est seulement après maintes et maintes réflexions que je me suis rappelée qu'ils s'étaient offert un grand voyage de trois mois, d'octobre à décembre, à Hawaï. Mais qu'ils ne répondent pas où ne m'appellent pas pour prendre des nouvelles me semble... Suspect.

Je suis allée au commissariat de Saint Denis. J'y ai vu le psychopathe. Le mec qui a torturé Rose. Pour mon plus grand malheur, c'était juste un type qui ressemblait au tatoueur. C'est tout. Un psychopathe fini. Je ne sais pas comment il a été "capturé". Mais tant mieux. Il mérite pire que la prison.

J'ai officiellement démissionné. Je ne pouvais pas rester comme cela. Oui, j'ai encore fait la polémique dans les journaux. Tant pis. Ils m'exaspèrent ces médias à la con...

Ok. Récapitulatif fait.

Il est quinze heures. Je viens de rendre visite à Rose à Saint Denis tandis que la troupe est en répétition à Paris. Romain me prend à part.

- Victoire... Il faut que je te parle.
- Euh... Je t'écoute.
- Il faut que tu viennes avec moi, maintenant.
- Quoi ?! Où ?
- Euh...
- Tu trembles.

Il caches ses mains. Il est stressé.

- Mais non... Bref, tu peux venir ?
- Où ?
- De... Devant le stade de France, ça te va ?
- Pourquoi ?
- Je voudrais te parler... Là-bas.
- ... Tu peux le faire maintenant et ici.
- Non... Écoute, c'est spécial. S'il te plaît. Fais-moi confiance.
- ... Ok. Laisse-moi deux minutes.
- D'accord...

Je fonce hors de l'hôpital et appelle Charlie.

"Allô Charlie ? Ouais, comme tu m'as demandé de te dire à chaque fois où je vais et avec qui pendant une semaine, même si ça m'énerve, sache que je vais au stade de France. Avec Romain, il veut me parler. Le souci c'est qu'il ne veut pas le faire ici... Je ne sais pas, j'ai un pressentiment. Bref, c'était pour te prévenir."

Je reviens et rejoins Romain dans sa voiture. Il m'emmène au stade de France. Nous y sommes en seulement cinq minutes. Nous sortons et allons à l'entrée du stade.

- Bon maintenant qu'on y est... Tu m'expliques ? Pourquoi t'as tenu à ce qu'on soit ici précisément ?
- Euh... Euh...

Il transpire. Il a peur.