Plusieurs fois, j'ai comparé ma vie à un labyrinthe.
J'ai eu mes moments de doutes, mes moments de fou-rire à essayer de retrouver mon chemin avant de sombrer dans l'inquiétude et le désarroi. Mais jamais je n'ai baissé les bras. Ce n'était pas mon genre. Certes, j'ai chuté. Certes, je me suis griffé à cause de ces ronces qu'arboraient le labyrinthe de ma vie. Traversé par des murs de roses, leurs épines, parfois venimeuses, m'ont écorché à vif, parfois jusqu'à la moelle. Parfois, j'ai pleuré. Parfois, j'ai ri. Parfois j'ai abandonné pour repartir de plus belle, pour affronter ces épines mortelles. Mais jamais je n'ai renoncé. Jamais je n'ai voulu abandonner la partie qui se jouait. Parce que je jouais mes sentiments, ma vie, mes amitiés. Mon cœur.
Mon cœur a été mis à rude épreuve. Plusieurs fois, il s'est fait transpercer par mes peurs. Plusieurs fois, il s'est figé, il s'est arrêté de battre alors que tout s'effondrait autour de moi. Mais comme certain de la réussite à venir, il ne m'a pas laissé le temps de reprendre mon souffle avant de repartir au galop, prêt à poursuivre son but. Et jusque là, mon but a été flou.
Que poursuivais-je ?
À vrai dire, cette question ne m'est toujours pas claire, malgré tout ce que j'ai pu traverser. Mais je m'en fichais éperdument. Tout ce qui m'emportait, en fait, était ce grand corps tatoué qui poursuivait son but, à mes côtés. Toujours, encore, à jamais à mes côtés.Nous étions inséparables depuis le jardin d'enfance. Un duo, des frères, des amis, des meilleurs amis. Peu importe qui nous étions, nous étions seulement sûrs de notre amitié qui nous liait comme deux doigts d'un main. Toujours là pour l'autre, jamais absent qu'importe les erreurs. Il était mon soutient dans un dédale de murs épineux, ma raison de me battre pour atteindre cette victoire floue en bout de chemin.
Mais des choix se sont imposés. Des difficultés ont dû être relevées. À deux ou seul, elles ont creusé un écart qui maintenant se comble par des attentes plus difficiles à obtenir. Et quand tout semble perdu d'avance, quand l'espace se creuse, quand les épines nous broient l'épiderme, il nous suffit de nous regarder, d'inspirer un grand coup pour reprendre notre marche vers la victoire.
Toujours aidés par des baisers échangés. Toujours aidés par des sentiments qui dépassaient l'amitié. Toujours aidés par des frissons dû à un baiser violent, langoureux et... amoureux.
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Powerless
RomanceL'amour, vous devez connaître. Vous savez, ce sentiment libérateur qui nous prend au ventre, ce sentiment qui nous fait ressentir ces papillons ? Ces frissons qui nous dévalent l'échine, parcourent notre peau, bouffent nos pensées jusqu'à ce qu'il n...