J'ouvre lentement les yeux et la lumière du jour m'éblouit. Je me redresse et pousse un soupir, mais avant de faire quoi que ce soit, je remercie le Très-Haut pour cette nuit, même si elle n'a pas été des plus agréables en raison des souvenirs de notre agression qui me hantent encore.
Oh mon Dieu, en y repensant, tu m'as vraiment protégée hier. Je le savais hier, mais ce matin, cela réchauffe encore plus mon cœur. Merci infiniment. Honnêtement, je ne sais pas comment rendre grâce à mon Père.
Ta reconnaissance suffit à Dieu !
Oui, mais j'aimerais tellement pouvoir donner à Dieu pour lui dire merci. Même les mots qui sortent de mon cœur semblent si faibles. Abba, je bénis ton nom pour toujours.
Je me lève et jette un coup d'œil à l'horloge. 7h10. À ce moment-là, plusieurs questions tourbillonnent dans ma tête. Le prince est-il présent ? J'ai des doutes, car imaginons un instant que le prince m'ait abandonnée dans la nuit et soit parti, me laissant seule dans cet hôtel ?
Mon esprit tiqua subitement alors je me dirige vers l'autre pièce pour vérifier s'il est encore là.
Heureusement, je le vois s'approcher dans ma direction.
Moi: Bonjour monsieur... Que voulez-vous que... que je fasse pour vous ?
Arole: Je t'ai déjà dit que si j'ai besoin de quelque chose, je sais où le trouver ! Arrête de me traiter comme un prince ici.
N'est-il pas un prince ? Pourquoi ai-je l'impression que le prince a honte de son titre ? Est-ce une honte d'être né dans une famille royale ? Bien sûr que non, chez moi, c'est un privilège de naître dans une famille royale et d'avoir tout à sa disposition. D'être traitée comme une princesse, de pouvoir manger ce que l'on veut et de bénéficier de nombreux autres avantages intéressants.
Le prince s'approche de moi et, d'un geste assez étrange à mes yeux, il touche la partie de mon cou blessée. Sur le coup, j'étais si choquée que je ne parviens pas à prononcer un mot.
Arole: Ta blessure a séché, tant mieux ! Prends ton petit-déjeuner, nous reprendrons la route dans quelques minutes.
Il se dirige vers la sortie, mais je l'arrête. Il arque un sourcil et me fixe.
Moi: Heu, monsieur... Puis-je prendre un bain ?
Arole: Tu peux le faire ! Tes affaires se trouvent à l'autre bout de la pièce, dit-il en pointant du doigt.
Mes yeux s'ouvrent en grand en voyant ma valise. Non, mais je n'arrive pas à y croire ! Comment se fait-il que ma valise se trouve ici alors qu'elle était censée être avec les agresseurs ? Je suis stupéfaite.
Moi: (retrouvant le sourire) Vous avez retrouvé les agresseurs, monsieur ?
Arole: Oui... Prépare-toi rapidement.
Il quitte la chambre et je souris toute seule. Mais il est vraiment doué. En moins d'une nuit, il a retrouvé les agresseurs. Évidemment, il voit maintenant que ce n'est pas si mal d'être un prince.
J'étais contente d'avoir retrouvé mes affaires. En plus, j'ai vérifié et je n'ai rien perdu. Ma Bible, mes accessoires, tout était présent dans ma valise. Y compris la petite somme que j'avais. Est-ce possible ? Au final, que voulaient ces agresseurs ? Quoi qu'il en soit, je remercie le Seigneur d'avoir retrouvé mes affaires.
J'ai retrouvé le sourire. Je me dépêche de prendre un bain, de me préparer, puis je prends rapidement mon petit déjeuner avant que le prince ne revienne.
Une fois terminé, je prépare ma valise et profite de ces quelques minutes de liberté pour recharger mon téléphone. Mais à peine ai-je branché mon téléphone en charge, je reçois un appel d'Alex.
Je fronce les sourcils. Mon Dieu, je ne sais pas si je dois l'éviter à nouveau ou si je dois prendre les choses en main en répondant. J'opte alors pour la deuxième option et décide de lui répondre, peut-être qu'il veut parler d'un sujet important et peut-être pas du mariage.
Je décroche après avoir débranché mon téléphone.
Moi: Allô ?
Alex: Merveille, comment vas-tu ?
Moi: Je vais bien... Et toi ?
Alex: Maintenant que j'entends ta voix. Tu étais censée rentrer hier, qu'est-ce qui s'est passé ?
Je pousse un soupir.
Moi: C'est une longue histoire, mais je rentre aujourd'hui grâce à Dieu.
Alex: Tes parents s'inquiétaient pour toi, vu que tu ne répondais à aucun appel. Mais j'espère que tu vas bien ?
Moi: Je vais bien, merci de t'inquiéter, Alex.
Alex: Alors rentre bien, que le Seigneur te protège.
Moi: Amen !
Il raccroche ensuite. Mon Dieu, je suis encore plus perdue à propos de ce jeune homme. Plus je lui parle et plus je trouve l'idée que mes parents m'ont proposée tellement ridicule. Mon Dieu, s'il était fait pour moi, j'aurais quand même ressenti l'envie de lui donner une chance, n'est-ce pas ? Mais là, je ne ressens rien. D'ailleurs, pourquoi ma mère viendrait-elle me dire quel homme je dois épouser alors que c'est toi, mon conseiller numéro 1 ? Ça ne sonne pas dans ma tête.
Je branche mon téléphone et j'attends quelques minutes dans la chambre avant que le prince n'arrive.
Arole: Es-tu prête ?
Moi: Oui, monsieur !
Il hoche la tête, puis récupère sa valise.
Moi: Laissez-moi vous aider, monsieur !
Arole: Merveille !
Moi: Désolée !
Je ne veux pas que le roi pense que simplement parce que j'ai arrêté de travailler pour lui, je ne m'occupe pas assez de son fils. Ce prince est vraiment têtu. Je pousse un soupir et nous quittons cette chambre d'hôtel une bonne fois pour toutes.
Nous disons au revoir aux gérants de l'hôtel et rejoignons la voiture du prince. Je suis toujours choquée, sa voiture est en bon état. Je suis heureuse pour lui.
Les gardes sont toujours présents. L'un d'entre eux prend ma valise ainsi que celle du prince.
Arole: Vous nous suivrez de loin pendant ce voyage, mais personne ne doit savoir que vous me protégez.
Gardes: Oui, monsieur !
Monsieur Arole me fait un signe de tête et nous montons dans sa voiture. Mon Dieu, nous allons encore reprendre la route. Protège-nous de tout mal.
Amen !
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A suivre !
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le prince et la chrétienne [TERMINÉ] ( RÉÉCRITURE )
RomanceAu cœur d'un monde empreint de mystère et de splendeur, Merveille, une jeune chrétienne de 21 ans, se voit offrir une occasion extraordinaire : travailler dans le majestueux palais des Akzak's. Dotée d'une grâce naturelle et d'une sagesse au-delà de...