Suprême Mathieu - S.M. (B&B)

21 juillet 2017 - suite (M)

Mathieu – 8

« Je prends ça pour un oui Mathieu ? sourit-il en lâchant mes lèvres.

— Crois-tu vraiment ? lui répondis-je en caressant sa joue.

— J'ai une dernière question...

— Je t'écoute Nathan.

— Pourquoi nous n'aurions pas la même définition de l'amour ?

— Parce que je n'ai jamais réellement su ce que c'était.

— Que moi, si ?

— Je n'en sais rien, c'est très subjectif. Complexe même.

— Tu as peur de ne pas maîtriser en réalité, c'est ça ?

— Je commence à regretter d'avoir dit tout ça à un dom, rigolai-je.

— Je suis pas un dom, je suis le dom qui t'est soumis ».

En terminant sa phrase, il fait glisser sa main sur mon torse et la passe au-travers de ma chemise. Nos bouches se retrouvent alors, et j'avoue que j'aime cette sensation.

« Et j'aime ça Nathan.

— Parfait alors. Et peu importe si on ne sait pas vraiment comment, pourquoi, combien de temps on s'aimera.

— On est un couple, donc ?

— Non malheureux ! Je te perdrais si je te voulais en conjoint. On est un duo.

— Tu as mis combien de temps pour élaborer tout ce plan machiavélique ? lui demandai-je en remontant sa tête avec ma main.

— Des mois Mathieu. Depuis que je te connais, c'est toi que je veux.

— Nathan...

— Je suis à toi Mathieu ».

Oui, il est à moi... Mais demeure un déséquilibre que je veux régler, qui n'a d'ailleurs rien à voir avec la domination.

« Je ne veux pas que tu te prives pour moi. J'ai ma liberté, tu peux aussi consommer la tienne.

— Mathieu, tu es libre. Totalement. Tant que tu penses à moi. J'ai, moi seul, décidé de me dévouer à toi.

— Même si je voulais que tu le sois ?

— Dans ce cas, Suprême, il faudra me l'ordonner ».

Nathan me saute alors dans les bras, me faisant basculer sur mon canapé, continuant ainsi à profiter de mon corps. Il sait exactement comment me faire plaisir, c'est incroyable. Tout comme durant notre première nuit, il avait su réveiller mes sens et mes envies.

« Tu sais bien que Suprême lui n'accepterait jamais de te partager, lui répondis-je carnassier.

— Je le sais même parfaitement, et j'adore cette idée, me dit-il sur le même ton.

— A moins qu'ensemble nous partagions...

— Oh je n'osais pas t'en parler, me coupe-t-il.

— Il faut tout oser Nathan. Comme venir ce soir avec moi dans mon club.

— Avec joie, Suprême ».