Suprême Mathieu - S.M. (B&B)

22 juillet 2017 (S*)

Suprême – ix

Pour une fois, je n'ai rien quitté. Nous sommes dans la limousine, et j'ai encore mon sceptre et la cape. Nathan me dévore des yeux, c'est loin d'être désagréable. Il m'attire beaucoup. Et j'ai très envie de lui. Mais je n'ai pas encore décidé si ce serait en vanille ou bien en domination. La réponse vient de lui :

« Vous êtes particulièrement excitant, Suprême.

— Tu es très attrayant, Nathan.

— Merci Suprême, dit-il en baissant les yeux.

— Je te veux. Maintenant ».

Nathan s'exécute dans la limousine. Le voici tombé à genoux devant moi, la tête baissée mais, déjà, son pantalon déformé. Cette vision me plait. Moi aussi mon excitation commence à augmenter. Je le saisis par le cou, et commence à serrer. Je le vois résister, il voudrait me regarder dans les yeux pour y voir toute la passion, tout le désir. Mais je ne l'y autorise pas et il sait combien ce serait une faute.

« Regarde-moi Nathan.

— Vous êtes sublime Suprême.

— Je sais.

— Je peux, Suprême ? » demande-t-il en désignant mon entrejambe.

Je ne réponds rien mais hoche la tête. Nathan commence par poser une main sur la ceinture et, à chaque mouvement, je le vois patienter pour vérifier qu'une punition ne s'abat pas sur lui. Il a raison, il ne sait pas ce que je lui ai réellement autorisé. Le dom qu'il est initialement sait comment son maître peut réagir.

Ce sont ses mains, puis ses lèvres, puis sa langue qui s'abattent sur mon sexe tendu. L'interdit, c'est pour le moment la fellation. Alors j'attends. J'attends le moment où il osera. Et je le punirai. Mais il ne vient pas. Je le vois jouer avec moi, il a un sourire coquin sur les lèvres. Il peut jouer autant qu'il le souhaite, je peux me montrer très patient. Je finirai toujours vainqueur, soit parce qu'il m'aura obéi, soit parce que je le punirai.

C'est notre chauffeur qui brise l'instant en arrêtant la voiture. Le parking est privé, je ne prends donc pas la peine de me rhabiller, et me dirige vers l'ascenseur. Je fais signe à Nathan d'y aller le premier. J'appuie sur le bouton et sors. Il ne comprend pas, mais je lui jette la clef avant que les portes ne se ferment. Je veux voir s'il est véritablement devenu un soumis. J'attends quelques minutes avant de monter. La porte est entrouverte. Une faible lumière me mène à mon salon. Il est là, les yeux bandés, en jockstrap, débarrassé de sa chemise mais ayant toujours sa veste rouge, à terre, dos à la fenêtre. Quand il m'entend, il souffle une simple phrase : « Je suis à vous Suprême. Faites ce que vous voulez de moi ».

Il ne fallait m'en dire plus. Je suis allé cherché ma collection de jouets, et notamment mes godes. Pendant une heure, Nathan m'a offert une fellation incroyable pendant qu'à la fois je le fouettais et qu'il alternait entre plusieurs godes. Je n'ai pas voulu plus ce soir. Je l'ai alors déshabillé, je lui ai retiré son bandeau, lui ai placé un plug, puis nous nous sommes allongés sur le lit. Au premier abord, il a tenté de le quitter pour rejoindre le sol, la place de tout soumis. Je l'ai arrêté. Ce soir, je veux dormir avec lui.