NDA : Je vous conseille vivement d'écouter la musique en média pour ce chapitre, je l'ai écouté non-stop pendant toute la rédaction de ce dernier ... ;)
Je ne sais pas ce que je suis censée ressentir.
Ce mélange d'excitation qui frémit dans mon ventre, et cette peur qui me tord les boyaux ne vont pas bien ensemble, mais cela rend mes sensations uniques. En l'espace d'une fraction de secondes, l'attitude de Klaus a totalement changé. Il est soudainement plus sûr de lui, et son regard est chargé de promesses dont j'ignore la teneur.
Il se rapproche dangereusement de moi, jusqu'à ce que je sente son souffle s'échouer sur ma peau. Alors que je pense qu'il va m'embrasser, il me prend mon verre des mains et le pose sur la table basse. Je me sens tellement petite face à lui, tellement jeune et inexpérimentée. Quelque part, je suis contente d'avoir bu plus que de raison ; peut-être que mon état d'ébriété me rendra moins maladroite et plus confiante.
Klaus repousse mes cheveux dans mon dos sans pour autant toucher ma peau, alors que je meurs d'envie qu'il me touche. Qu'il me touche vraiment. Il doit savoir ce qu'il fait, et quel effet il me fait. Il déboutonne soigneusement le premier bouton de sa chemise, ainsi que de son pantalon et défait sa ceinture. Oh mon Dieu.
- Enlève ta robe, m'ordonne-il.
Je secoue la tête.
- Fais-le, toi, dis-je en levant le menton en signe de provocation.
Il arque un sourcil mais l'ombre d'un sourire passe sur son visage.
Il me fait me tourner, de façon à voir mon dos, puis il se met à défaire un à un les boutons qui composent le haut de ma robe. Il le fait toujours sans toucher un millimètre carré de ma peau, un exploit. J'ai le souffle court, et je suis pantelante.
- Regarde-moi.
J'obéis, me retourne. Il semble soudain sérieux.
- Avant d'aller plus loin, qu'on soit bien clair. Ça ne change rien entre nous. J'ai juste envie de toi et je sais que tu as envie de moi. On est d'accord ?
Je hoche la tête, hypnotisée. A cet instant précis, il peut faire ce qu'il veut de moi. Pour la première fois de ma vie, je veux coucher avec un homme, et je vais coucher avec lui. Lentement, je baisse les bretelles de ma robe rouge comme le sang, qui dévale contre mon corps et qui va s'échouer sur le sol, désormais inutile.
Je suis en sous-vêtements devant Klaus, et même si je me suis déjà retrouvée plus dénudée que ça devant lui, je suis terrifiée, et intimidée. Je porte un ensemble noir en dentelle tout simple, et j'évite de penser que Klaus a dû personnellement –et intimement- suivre l'évolution de la lingerie féminine au fil des décennies avec d'autres femmes. Beaucoup d'autres femmes.
Il me scanne du regard, et, timidement, je m'approche de lui pour défaire sa chemise. J'enlève les boutons un par un, et j'espère qu'il ne sent pas mes mains trembler. Je sais qu'il me regarde, je le sens, mais j'essaye de rester concentrée sur ce que je suis en train de faire.
Je repousse sa chemise en arrière, laissant apparaître son torse nu. A mes yeux, Klaus est parfait et représente les canons classiques : ses épaules sont larges, mais son bassin et ses hanches étroits, comme un triangle à l'envers. J'adore la touffe de poils qui part de sous son nombril et qui disparaît sous la ceinture de son pantalon. Je regarde ce dernier d'un œil vide, peu sûre de moi, mais Klaus me souffle :
- Enlève-le.
Je ne me fais pas prier, et enlève son pantalon et son boxer en même temps. Je lui enlève ses chaussettes rapidement et le voilà complètement nu. Ma bouche s'assèche, alors qu'ailleurs, tout s'humidifie.
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Club Eleven
VampireLa vie d'Agnes Wallenberg est orchestrée comme du papier à musique. Issue de l'aristocratie suédoise, aux valeurs, aux croyances, et aux règles strictes, elle n'a jamais fait de vagues. L'année de son dix-septième anniversaire, elle apprend la vérit...