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 « règle n’1 : raconte pas ta vie à n’importe qui, ça t’évitera d’être facilement retourné Samira.. »

Je reçois un message de Kézia :

« Kézia – Oh Samira monte dans le train avec les sacs et nashave, m’attend pas ! Je prendrai le prochains train moi ! Ton frère Foued depuis taleur il est en bas de chez moi, et te chercher, j’attends qu’il se calme et je viens, vasy déjà ma sœur, et fait belek à toi . »

P*tain manquait plus que Foued.. –‘

Je lui réponds à la seconde même :

Moi – « quoi ? T’es sah là ? P*tain je fais foutre quoi là-bas solo moi ? J’y connais rien moi ! Et il veut quoi là lui ? Dernièrement il me calculait à peine, et maintenant il fait mister qui s’inquiète. Pff »

Kézia – « azy tranquille, une fois que t’es arrivée envoi moi un message et je t’appellerai pour t’expliquer ou tu dois aller. Comprend-le Samira, t’es sa petite sœur, et normale qu’il te calculait à peine, c’est parce qu’il savait que t’étais une fille droite, ré-pff et on verra sale bouffonne. »

Moi – « azy défend-le aussi nan ? Bref ! T’attend quoi là ? Moi le train il arrive dans 5 minutes. »

Kézia – « attend. »

Elle m’appelle, je réponds :

Moi – allo ?

Kézia *en pleure* - p*tain Samira, revient stp !

Moi – pourquoi ? Il se passe quoi là ?

Kézia – rien, mais revient stp ! On réfléchit jamais nous, quand on arrivera là-bas on va habiter ou hein ? Et on va bouffer quoi ?

Moi – mais tu me fais quoi la Kézia ? Facebook ça sert à quoi dit-moi ? J’ai fait des rencontres avec des meufs de là-bas donc tranquille ! La bouffe y’a le Lidl, j’ai de l’argent !

Kézia – et puis ?

Moi – quoi et puis ? En vrai n*que toi et va défendre mon frère ! Je bouge solo moi ! Ciao !

Kézia – attend stp !

Moi – quoi attend ? Je n’ai pas ton temps-là !

Kézia – revient ! Ton frère il est à l’hôpital là !

Moi – Allah Y Chafih seulement ! Azy c’est fort cramé que tu kiffe Foued toi ! N*que toi ! La meuf elle lâche sa sah, pour un gars ! Pff saha ciao bonne continuation dans votre life !

Je lui raccroche à la gueule, et éteint mon phone. Je mets ma tête entre mes mains et souffle un beau coup, mon plan de début est échouer, donc la suite du plan aussi, faut que je trouve un plan et vite !

…….. – sava pas la miss ?

Je relève la tête pour voir d’où vient la voix, c’est le gars assied à côté de moi ! Faut que je passe mes nerfs sur quelqu’un ! Il tombe mal là !

Moi – tu parles à qui là toi ? Je chiale ? Nan donc ferme ta gueule et jette toi dans les rails là ! Le mec je ne le connais même pas, il vient me parler ! Azy va jouer ailleurs et nashave de là !

…….. – ferme ta gueule, je suis pas ton pd moi ! Ta cru que j’étais ton pote oulah ? La meuf je veux l’aider, elle m’insulte, azy n*que toi !

Moi – t’es pas mon pd, t’es UN pd tout court ! Oei ben heureusement t’es pas mon pote dit, parce que là ça deviendra grave sinon.. Je suis pas ton pote, donc parle pas avec moi et demande rien !

……… - azy fait pas la bonhomme là, je te ken en deux deux moi ! Donc ferme ta gueule vieille meuf !

Je lui saute dessus et le frappe, j’évacue ma haine, ma tristesse, mon mal-être tout simplement.. Il se laisse faire, je finis par me fatiguer, je m’arrête et retourne à ma place et met ma tête entre mes mains et pense à mon frère Foued, et à cette p*te de Kézia !

Le gars – tien fume ça va te calmer !

Moi – je fume pas moi !

Le gars – tien ça alors !

Moi – j’ai pas besoin de ton poison.

Le gars – dommage alors. Tu fou quoi là ?

Moi – j’attendais le train direction Lyon, mais je vais le changer je crois, parce que je sais qu’on me retrouvera facilement avec la p*te de Kézia !

Le gars – hein ?

Moi – rien tu ne peux pas comprendre, tu vas ou toi ?

Le gars – Paname ma gueule !

Moi - --‘

Le gars – mdr n’ai pas la haine meuf, hassoul tu le change pour aller ou ton billet ?

Je le regarde, bonne question ça.

Le gars – sah je crois j’ai jamais vu une perdue de la life que toi ! Mdr azy prend Paname avec moi, tu vas me tenir compagnie.

Moi – wesh zink, ta cru que j’étais ton pd ou quoi ? Gelek je suis une no-life, azy tu t’es même pas vu toi, un gars normale il a une gova, il prend le train ! Et gelek tenir compagnie, oei ben oei, attend je m’achète un string aussi nan ?

Il me fixe, puis explose de rire, il se plie en deux et tien son ventre. Je souris, son sourire me fait marrer. Je viens de remarque que je connais même pas son nom.

Moi – oh tu t’appelles comment déjà ?

Il s’arrête de rire, et re-éxplose de rire. Ah ok, je suis à ce point un clown.. ? –‘

Je me lève et prend mes sacs, enfin mon sac et celui de Kézia. Et je descends au guichet pour changer de billet, je fais la file, et une fois arrivé devant le poste, la meuf elle me regarde et me dit :

Elle – oui c’est pour ?

Moi – changé de destination.

Elle – très bien, pourra-je avoir votre billet ?

Moi – tien.

Elle – un peu plus de politesse voulez-vous ! Merci demoiselle !

Je l’a regarde, la meuf elle a une pure gueule d’africaine et elle fait la pure Française là. Elle vend ses origines pour de l’argent français.. On voit de tout dans ce monde hein.

Elle – votre destination svp ?

Je l’a regarde, yee zeeeh même moi je ne sais pas où aller !

……. – Paname pour la miss svp.

Je me retourne et revoit le gars qui m’a pris pour un clown –‘.

Moi – pourquoi tu me suis toi ?

……. – je m’appelle pas toi, mais Souleyman. Donnez-lui destination Paris.

Elle – très bien, mais il faudra p….

……. Alias Souleyman – oei tranquille, tenez ! Et possible d’avoir le même que le mien ?

Il lui donne un billet de cinquante, et me sourit, la vie de moi il a trop pris la confiance lui !

Elle – le quel ?

Souleyman – celui qui arrive là, dans sept minutes.

Elle – très bien, voilà mademoiselle ! Et un conseil, vouvoyez un adulte la prochaine fois.

Moi – t’es qui toi déjà ? Tu crois que t’es qui ? La meuf elle vend ses origines pour de l’argent français ! Mais azy n*que toi toi ! Moi je ne suis pas une vendue, moi je m’assume contrairement à toi, ta une gueule de pure africaine et tu parles de vouvoyer ? Allez va voir si son daron il est entraine de faire un banc solaire ! S…

Souleyman me porte et m’emmène loin de l’autre bouffonne, il me dépose dans un coin de la gare et explose de rire.

Souleyman – sahbi je te connais à peine et tu m’as tué, tu sais pas tenir ta bouche toi la vie de moi ! Ptdr j’en peu plus de toi déjà. J’imagine même pas à Paname avec qui tu t’embrouilleras ! Mdr azy attend moi là, je vais chercher tes affaires et je re, ou au pire monte déjà dans le train là-bas et j’arrive.

Moi – saha.

J’avance et monte dans le train, Souleyman monte quelques minutes après avec mes sacs, pauvre de lui, tout ce qu’il a dû porter mdr, mais avec moi y’a pas de pauvre de lui, c’est un homme, donc tranquille il sait porter tout ça.

Souleyman – j’arrive.

Il ressort, puis revient avec sa sacs à lui, je m’assois, lui s’assied en face de moi.

Moi – il part quand ce train ?

Souleyman – dans quatre minutes normalement.

Moi – et moi je vais foutre quoi à Paname ? Je connais personne wesh !

Souleyman – m’entape, du moment que tu me tien compagnie ! Mdr

Moi – t’es sah là ?

Souleyman – je suis pas Parisien pour rien moi tahu !

Moi – ta gueule c’est bon.

Sah il m’avait gavé lui, je pose ma tête contre la vitre, et aperçois Amine et mon frère Mourad de l’autre côté, je me cache directe. Faut pas qu’ils me voient !

Souleyman – y’a quoi ?

Moi – chus !

Souleyman – y’a quoi ? Pourquoi tu te caches ? Les mecs là tu les connais ?

Moi – nan, ta gueule je connais personne moi ! Bref quand ils sont partis, dit le moi !

Souleyman – pourquoi ?

Moi - --‘

Il m’énerve avec ces questions à la con là, s’il croit que je vais lui raconter ma vie, il peut rêver !

Souleyman – oh je te parle !

Moi - ……

Souleyman – la vie de moi, zehef moi et je les appelle, m’en bat les c**illes si ils te tuent après !

Moi – ta gueule, c’est des mecs de ma Tess c’est tout.

Souleyman – ils te cherchent ?

Moi – nan, ils cherchent Sarah, la meuf qui était avec moi au début là.

J’ai dit Sarah, parce que je savais que si je disais Kézia ben j’allai dévoiler la moitié de mon identité.

Souleyman – ah oei, celle qui était repartie avec le gars-là ?

Moi – oei, ben elle, elle veut rendre visite à sa mère, mais ces frères ne veulent pas, parce qu’ils disent que leurs mère c’est une p*te et tsa ! Hassoul ils sont partis ?

Souleyman – chaud ! Nan mais le train il avance là, je sais pas si t’a remarquer mdr.

Je me relève doucement, c’est vrai le train il était déjà parti, et je l’ai même pas sentie. Je m’assois correctement, et ouvre mon sac, et prend ma sacoche. Je l’a met sur moi, et l’ouvre, je prends ma nouvelle carte puce, j’allume mon phone, dès qu’il s’allume je reçois un appel de Samia.

Moi – allo ?

Samia – Samira t’es ou ?

Moi – je vais bien t’inquiète, sava ?

Samia – na….

Foued – T’ES OU LA P*TAIN DE TOI ? T’ES OU ?

Moi – Ah Foued. T’es pas à l’hôpital toi ?

Foued – elle se fout de ma gueule, la vie de moi elle se fout de ma gueule ! Je suis à l’hôpital là, t’es ou toi là ? Rentre.

Moi – rentré ? Pourquoi faire ? Pour ramasser des coups et des insultes du daron ? Rêvez alors ! Je suis bien loin là ! Azy salem, fait belek à Yemma !

Je raccroche. J’ai un message de Foued qui date d’une heure, je l’ouvre et le lit :

« Foued – wesh sœurette, t’es ou là ? La vie de moi je m’inquiète pour ta gueule, je t’aime z*bi, rentre la p*tain de toi là ! T’es ou sale p*te ? Pourquoi tu m’a rien dit sur le forcer là ? Hassoul rentre avant que je t’en colle une ! »

Waw sympas la déclaration d’amour de Foued, tout est passé en un message. Je vous ai dit la schizophrénie c’est de famille. –‘ J’éteins mon phone, et enlève ma puce, l’a casse tout ça sous les yeux interrogateurs de Souleyman. Je prends le nouveau phone que je me suis acheter, je rallume l’ancien et envoi tous les photos dans mon nouveau phone. Je supprime tout de mon ancien phone et le jette par la fenêtre du train. Je mets ma puce dans mon nouveau phone, je règle les paramètres et tsa, une fois finit, je prends le papier de mon soutien et enregistre le numéro de Samia, je lui envoie pas de message tout de suite par peur qu’il soit encore chez Foued. Voilà une nouvelle vie commence pour moi seule, et non accompagner de Kézia..

Souleyman – t’es rechercher ou ?

Moi – nan même pas, pourquoi tu dis ça ?

Souleyman – je sais pas, depuis taleur tu fais tes trafics et tsa, à croire que tu travailles pour une mafia et que t’es recherchée là !

Moi – mdr nan même pas, tranquille c’est rien.

Souleyman – c’était ton frère au phone ?

Je baisse la tête, faut pas que je craque, même si je fais celle qui à pas de cœur, mais Foued c’est le seul qui m’atteint.

Souleyman – ton gars ?

Moi – c’est pas tes affaires ça !

Souleyman – smeh alors.

Moi – tranquille.

Souleyman – azy je vais ne3ess moi, si ta besoin de hajja, réveille-moi hein.

Moi – humm..

Il s’allonge et s’endort, je prends son phone et fouille dedans, un phone normale, des messages de p*te et de bicrave, des photos de lui et sa mère, un phone d’un gars parmi tant d’autre quoi. Je le fixe, en vrai il est beau Souleyman, mais faut que je protège mon cœur, seul Dieu sait ce que se cache derrière cette créature devant moi.

J’ouvre son sac, et l’ouvre, de la poudre blanche.. Quoi ? De la poudre blanche ? Comme quoi je n’avais pas tort, seul Dieu sait ce que se cache derrière cette face de gentil Souleyman. Je le regarde puis regarde dans le sac, je réfléchi un bon moment et prend un sachet et le met dans ma sacoche, à ce qu’il parait avec un sachet tu peux te faire de l’argent et pas qu’un peu.

Je referme le sac, et explore mon nouveau téléphone tactile. Une fois à destination, je secoue Souleyman et lui dit de se lever, je prends mes sacs, heureusement que le mien est moins lourd que celui de Kézia, et heureusement aussi que celui de Kézia à des roulettes. Je descends du train, et regarde le temps, il fait bon ici, j’enlève ma veste et l’a met dans mon sac, Souleyman descend enfin, il me dit :

Souleyman – pourquoi t’enlève ta veste toi ?

Moi – t’es pas mon grand frère, donc je n’ai pas à me justifier tahu !

Souleyman – oei peut-être mais tant que t’es avec moi, tu m’écoute, hassoul je te laisse en t-shirt mais quand on arrive à la Tess tu remets un gilet ou quoi dessus.

Moi – pourquoi ? –‘

Souleyman *en s’approchant sa tête de la mienne* - pour pas qu’on te traite de p*te, parce que moi je suis un mec à p*te ! Donc si tu veux pas te faire traiter, habille toi normale !

Moi – oei c’est bon dégage là !

Il sourit, et avance, je le suis comme un toutou derrière lui, il parle au phone avec je ne sais qui, mais ce qui est sûr c’est avec un gars. Je le regarde dans le coin de l’œil, waaah le mec il a sorti ces lunettes de soleil et tout, je déteste ça, il se l’a pète de trop ! Toutes les meufs qui passaient, il les matait comme un chien affamé.

Moi – tfoo ! Azy on stop ici je crois c’est mieux !

Souleyman – azy attend khey, je règle vite fait un truc avec une meuf, et je te rappelle !

Il raccroche et se retourne vers moi.

Souleyman – ta quoi là encore ?

Moi – rien, je te dis juste qu’on se stop là, chacun son chemin maintenant !

Souleyman – t’es sure ?

Moi – oui oui, azy tien !

Je prends un billet de vingt euro de ma poche et les lui tend.

Souleyman – c’est quoi ça ?

Moi – pour le reste du billet que tu m’as payé avec le vendue de taleur !

Souleyman – ta cru que j’étais un pd c’est ça ? Azy tranquille, c’est rien, t’en aura besoin, prend soin de toi c’est tout !

Moi – d’accord, ben merci encore Souleyman w’Allah !

Souleyman – de rien… euh..

Moi – Safia.

Voilà désormais je cacherai mon identité pour pas qu’on me retrouve.

Souleyman – oei ben tranquille Safia, azy salem fait belek à toi hein ! Et ferme un peu ta gueule hein mdr !

Je lui souris, et lui sert la main, il part. Je le regarde partir, et m’assied sur un banc tout près de moi, et fouille dans mon sac pour voir ce que je peux bien faire, je fouille encore et encore jusqu’à ce que je trouve un vieux carnet où avant que j’ai un phone, je notai les numéro des meufs avec qui je parlais sur Facebook. Je l’analyse et tombe sur « Leila Paname », je souris, merci mon Dieu ! Comment j’avais pu la zapper cette folle hors que je lui ai parlé la veille ?  Je prends mon phone et compose son numéro, ça tombe sur messagerie, faut pas que je perde espoirs, je rappelle, sa répond :

Leila – allo ? Oei ?

Moi – bien ?

Leila – oei t’es qui ?

Moi – c’est Samira ! Sava ?

Leila – Haaaan cochonne ! Bien et toi ?

Moi – tranquille, sa fou quoi ?

Leila – sah rien, je suis en bas de chez moi avec des meufs tranquille et toi ?

Moi – rien je suis à la gare tah Paris, je ne sais pas où aller enfaite mdr.

Leila – alalala toujours perdue cette meuf, azy t’es à quel gare ? Je viens te chercher.

Moi – sah ? Halla alors ! Azy je ne sais pas, attend je te passe quelqu’un et il te dit !

Je demande à un passager de lui indiquer le chemin, il le fait et me rendis mon phone, Leila avait déjà raccroché. Je le remercie et repartie m’assoie et attend Leila. Vingt minutes après elle arrive, on se tshék, elle me prend un sac, et on avance pour rentre jusqu’à chez elle, on a dû prendre le bus et tsa –‘, on arrive à sa Tess, on parlait de tout et de rien, je lui raconte tout, avec Souleyman y compris !

Leila – donc si j’ai bien compris, t’es en fugue là et que faut que je t’appelle Safia c’est ça ? Mdr.

Moi *en applaudissant* - oui bravo ! Ta tout compris !

Leila – donc on doit d’abord passé au coiffeur !

Moi – pourquoi ? Je suis bien comme ça !

Leila – oei mais c’est pour pas qu’on te reconnaisse hmara ! Azy vient on va au salon de coiffure de ma tante, elle va te le faire gratuit !

On refait demi-tour, et direction salon de coiffure, une fois arrivés, Leila explique à sa tante qu’il me faut une nouvelle coupe et une nouvelle coloration. Je les laisse faire.

Une fois tout finit, je me regarde dans le miroir, c’est moi ça ? Mais nan wesh c’est Safia ça, ce n’est pas Samira !

Sa tante – alors ? T’aime ?

Moi – oui oui, merci.

Elle m’avait fait un dégradé effilée, la coloration couleur chocolat avec des mèches miel au-dessus, une frange sur le côté, une coupe normale quoi.

Leila – allez on y go nous ! Samir il vient de m’appeler !

Sa tante – azy rentrez vite avant qu’il fasse son caca nerveux celui-là encore !

On la salem, et on rentre chez elle, on rentre dans la cuisine, y’a une dame avec un mec, sa mère et son frère je crois. Je les salem, par politesse, et parle avec sa mère, je mens du mieux que je peux, Leila elle avait disparue dans sa chambre pour déposer mes affaires, comme quoi Facebook sert à quelque chose sah. Elle revient, et m’emmène avec elle dans sa chambre, on parlait de tout et de rien, elle m’explique que c’était sa mère et son frère Samir.

Samir *en entrant dans la chambre* - oh Leila ?

Leila – oui ?

Samir – venez manger, toi et ta pote !

Leila – saha on arrive.

Samir – azy, et vient je vais te parler vite fait.

Elle se lève en souriant et me chuchote :

Leila – ta des admirateurs.

Je l’a regarde sans comprendre, ils étaient derrière la porte donc je savais entendre parce que la porte elle était entre-ouverte.

Leila – quoi ?

Samir – c’est qui la meuf ?

Leila – une pote, pourquoi ?

Samir – elle est belle, comparer à tes vieilles potes là, elle vient d’où ?

Leila – de chez elle tien –‘ ! Oei dit Mash’Allah, tu vas lui porter le mauvais œil !

Samir – mdr oei Mash’Allah, elle a quel âge ?

Leila – 17, pareil que moi quoi !

Samir – mmh..

Leila – pourquoi ? Dit moi pas que tu l’a kiffe déjà ?

Samir – azy va jouer ailleurs gamine ! Venez manger !

Elle re-rentre et me demande de venir, je ramasse mes cheveux et fait un chignon, je tien ma frange avec des pinces qui Leila me prête, on sort de sa chambre et on va à la salle à manger, dès que je fis mon entré, il recracha ce qu’il avait en bouche.. Souleyman..

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« Princess ? Qui ta dit qu'aimer était facile ? » - Chronique.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant