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79. – « On est peut-être pas maître de son futur, mais on est maître de son vécu. »



Moi - calme ta joie et dit t'es qui là.

Elle - c'est Fatima (ma collégue de travail).

Euh.. Faut qu'on m'explique là.. Déjà que je l'aimais pas avec ces petits commentaires bidons qu'elle me fessait au boulot, et le fait qu'elle me raconter sa vie "passionnante" avec son Lotfi d'amour et tout les coups de crasses qu'elle a fait à ses amies et qu'en me racontant elle en riait diaboliquement. Alors là, j'étais vraiment choqué w'Allah parce que cette meuf, c'est tout mais sauf un humain. C'est un diable en personne, vous voyez le genre de meuf qui te font croire que tu peux leurs faire confiance les yeux fermer mais par derrière elles jactent sur toi sans cesse et fait tout pour que ta vie devient un enfer ? Ben Fatima c'était ce genre de meuf w'Allah, c'est pour ça au boulot je lui parlais à peine, et quand elle me fessait des commentaires, je l'a calculait point.

Je sors de mes pensées par un coup venant de Bilel.

Bilel *en chuchotant* - dit moi pas que tu l'a connais cette connasse ?

Fatima - ALLO ? OH TU M'ENTEND ?

Moi - allo ? Oui ?

Fatima - t'es serieuse avec ton coup de crasse là ?

Moi - coup de crasse ? Ah parce que t'a cru qu'on était pote depuis la maternelle toi ?

Fatima - t'es serieuse là ? Azy, azy, je m'occuperai de ton cas plus tard, passe moi Lotfi.

Moi - crêve en silence meuf.

Je lui raccroche à la gueule. Je sais qu'elle s'arretera pas après cet appel, je sais qu'elle me fera un truc dont j'imaginai le pire, mais à part Allah, de qui ai-je peur ? Quiconques.

Bilel - alors ?

Je lui raconte la conversation, et je lui raconte aussi d'ou je l'a connais et comment elle est.

Bilel - elle te touche, tu m'appelle ok ?

Moi - je sais me défendre tu sais.

Bilel - m'enbalek, tu m'appelle ok ?

Moi - d'accord.

Bilel - cimer hein.

Moi - tranquille.

Bilel - azy, fait ta prière et va dormir.

Je lui souris, il me fit de même puis sort en fermant la porte. Je prie mes prières, et dans chacune de mes prières j'implore Allah d'effacer les sentiments que je porte envers Souleyman.

Comme chaque fin de mes prières, je pleure, me demandez pas pourquoi, c'est inexpliquable w'Allah. Bref, je finis mes prières et va m'allonger dans mon lit.

« Nouvel appel : inconnu. »

Moi - allo ?

... - ...

Moi - oh allo ? C'est qui là ?

... - ...

Moi - sucide toi en verité.

Et voilà que ça raccroche une fois de plus, depuis maintenant trois mois que je recois cet appel inconnu chaque jour et à la même. Qui est-ce ? Me demanderiez-vous ? Je vous retourne la question, car ça reste toujours silence radio de l'autre coté du combinet.

Je m'endors, le lendemain je me reveille pour le boulot. Une fois prête, je sors de chez moi et prend le bus. Vivement que je passe mon permi w'Allah. Dans le bus, j'imaginai quel coup elle pourrait très bien me faire l'autre folle furieuse de Fatima. Une fois à mon arret, je descend et rentre au boulot. Je depose mes affaires dans mon casier et enlève également ma veste.

Djibril - wesh.

Je le tshek, je tshek également les autres gars qui travaillent avec moi et fait la bise aux meufs. Fatima n'est pas encore arrivée et temps mieux w'Allah.

« Nouvel appel : Inconnu ». Une fois de plus, je soupire et répond.

Moi - tu t'es décider enfin à m'appeler en pleins matin aussi maintenant ?

... - qu'est ce que tu jacte toi ?

Bon là, de l'autre coté de ce combinet il n'y a pas de muet, donc ça ne peut pas être l'inconnu de tout les nuits.

Moi - euh.. T'es qui ?

... - c'est Samira là ?

Moi - Oui, c'est qui ?

... - hassoul, tu travaille là ? J'ai vu que t'a bouger de la cité.

Moi - oui, tu es ? Et pourquoi tu m'espionne même ?

... - commence pas à faire la ouf zink. C'est "l'Italien" là. Tu quitte à quel heure ?

Alors là, je croyai rever. Le gars il m'appelle pour me dire qu'il me piste et que c'est un "italien", il se fout de ma gueule ah oei ?

Moi - bon, écoute-moi bien petit m*rdeux, moi j'ai pas ton âge ok ? Donc tes pistonnages, va les faire à d'autres ok ? Et que tu sois italien, portugais ou qui que ce soit, j'en ai strictement rien à cirer ok ? Ciao.

Je lui raccroche à la gueule et eteint mon phone. Les gens de bon matin, ils ont le don de t'énerver ! En plus, c'est qui lui même ? Le gars à la heneni, il me piste et tsa, et il veut en plus de ça, que je lui dise à quel heure je quitte ? Pourquoi faire même ? Faut que je pense à changer de numéro parce que là ca devient pas possible les numéros en anonyme.

Moi - ouf.

Djibril - t'a quoi de bon matin toi ?

Moi - rien. Bien ?

Eux - Oui et toi ?

Moi - oui. C'est qui qui quitte plutôt aujourd'hui ?

Zyed (collègue) - l'autre là.

Moi - tu me dis pas qui c'est hein.

Zyed - ta gueule mdr, Fatima la zarbi là.

Moi - ah okey.

Zyed - ké y'a quoi là ?

Moi - ké ?

Zyed - genre wesh quoi. T'es nul sah.

Moi - j'y peux rien si je connais pas tout les expression bruxelloise hein écoute.

Effectivement, comme vous l'avez surement compris, Zyed est bruxellois, c'est-à-dire qu'il vient de la Belgique et qu'il reside dans la capitale du pays, qui est Bruxelles. (je vous fait une petit cours de géographie parce que des fois quand je parle à certaines personnes sur Facebook, et qu'il m'arrive de eurs parler de Bruxelles, ben elles me demandent souvent ou sa se trouve.. Mdr. Bref. Et dans la chronique, j'essayerai de mettre des expressions que les Bleges de Bruxelles emploient comme ça vous seriez un peu plus cultiver mdr.)

Zyed - ta gueule w'Allahi.

Moi - Oulalala thug en carton.

Zyed - ta gueule w'Allah. Bref, je fais rayon 1 moi.

Djibril - azy, je le fais avec toi alors. Je vais ouvrir devant moi.

Moi - je fais la caisse.

Djibril - on t'a pas demander ton avis, y'a marquer dans le planning, juste on rappelle hein.

Eux - mddr.

Moi - azy je vous boude tous, parlez plus avec moi.

Djibril - Oulalala la thugette en carton elle boude.

Je lui répond pas et bouge à la caisse, je m'assoie à la première caisse, et attend les clients.

Fatima - salem !

Je relève ma tête et la voit devant moi de l'autre coté du comptoire. Elle me veut quoi elle ?

Moi - salem.

Fatima - bien ?

Moi - Hamdoulillah et toi ?

Fatima - Hamdoulillah. Bien ta soirée avec Lotfi ?

Mdr, jalouse de la vie.

Moi *sourire hypocrite* - trop bien, faut trop que je te raconte en plus. Et toi, t'a fais quoi hier ?

Elle me regard de travers et part. Mdr. Avec moi, faut pas jouer avec le feu.

Les clients rentrent, sortent, rentrent, sortent. Une journée banal quoi, enfin pas si banal que ça, puis ce que devinez qui est venu me rendre visite ? Mdr. Attendez on l'a refais ok ?

Donc je fesais la caisse.

Moi - bonjour.

... - wesh.

Moi - waw le vocabulaire, vous prenez que ça ?

... - wesh clocharde.

Bon, lui il s'y est trop cru. Je relève ma tête et le tema en levant un sourcil.

Moi - Marwan ?

Marwan - beau gosse ou pas ? Mdr.

Moi - pas du tout. Bien ?

Marwan - tranquille et toi ? Tu bosse ici depuis quand ? Je t'ai jamais capter wesh.

Moi - normal, tu capte que les moches toi en même temps hein. Mdr.

Marwan - ta gueule sah. Bien depuis ?

Moi - ben oui et toi ?

Marwan - au calme. Bref, ma monnaie là, sale arabe.

Zyed - y'a un souci Samira ?

Moi - nan t'inquiète, c'est mon voisin de palier ce moche.

Zyed - ah ok.

Puis il part comme il est revenu.

Marwan - ton nouveau keum ou quoi ?

Moi - nan même pas. Bref, suivant.

Marwan - connasse mdr.

Il prend ses sachets puis part. La journée s'est écrouler doucement mais surement. Une fois le magasin fermer, nous prenons nos affaires et rentrons chez nous. Pour ma part, chez moi.

_____________________

Deux semaines sont passé, deux semaines normal, deux semaines que j'ai changer de numéro, deux semaines que Fatima ne nie et me regard toujours mal, deux semaines "taffe-maison ; "maison-taffe". Enfin, une routine parmi tant d'autres.

Un jour, je sortai des cours, et j'ai même pas le temps de respirer l'air de la nature francaise qu'on m'attrape par le bras serverement jusqu'a m'arracher mon bras limite. Quelques secondes, je me retrouve plaquer contre le mur et qui devant moi ? Souleyman. Manquait plus que lui.

Moi - lâche-moi.

Souley - tu va pas longtemps jouer à ce jeu avec moi ok ?

Moi - ok, lâche-moi.

Souley - connasse.

Moi - connard.

Souley - ta soeur.

Moi - effectivement, ton frère.

Il me lâche et éclate de rire.

Souley - la vie de moi, t'es une connasse. Mddddddr.

Moi - oui, effectivement, sur ta vie, que j'en suis une.

Samira, craque pas, craque pas, masque ta peine derrière tes insultes et ton sourire. Tu l'a oublier ok ? Oui ok.

Souley - azy, je t'accompagne chez ta mère.

Je voulais répondre un truc avec "ton père", mais la mort de son geniteur m'est vite revenu à l'esprit. M'accompagner chez moi ? Il se fout de ma gueule ah oei ? Le gars, il m'a frapper et m'a humilier et il revient tranquille comme si on s'était embrasser la dernière fois qu'on s'était vu.

Moi - attend, attend, écoute. Je vais pas m'énerver parce que je me susi calmer, j'ai murie comme on dit, mais éloigne-toi bien de moi stp. J'ai avancer sans toi, donc fait de même Souleyman. Et à l'avenir évite de me parler stp, ça évitera certains conflit w'Allahi.

Souleyman - tu vois ce que je t'ai fais la dernière fois ? J'ai pa oublier t'inquiète. Mais je regrette pas, parce que tu l'a mérité w'Allah.

Moi - ce qui est fait est fait ok ? Le passé c'est le passé ok ? Donc avance dans ta vie avec Wassima et Amir. Et moi, éloigne-toi bien de moi stp.

Plus il s'approchait de moi, plus de reculais, faut pas qu'il me touche sinon je vais craquer, faut pas.

Souley - pourquoi tu recule là ? Je vais pas te violer.

Moi - qui sait ? Après tout, ça fait trois mois et pluss qu'on est devenu des inconnus. T'a pas constati ceux-çi ?

Je fesai trop la meuf qui gerer le francais genre, zahma pour montrer que j'avais "murie" et avancer zahma mdr.

Souley - fait pas la gamine Samira. Vient on parle tranquille.

Moi - oei ben tu me touche pas. Recule deux metres loin de moi et on parle. Touche pas une femme qui n'est pas tienne quand tu veux pas qu'on touche à ta soeur.

Il s'arrête tout d'un coup d'avancer vers moi et me fixe longuement. Le connaissant, surement une vérité qui ne lui a pas trop plu.

Souley - ah oei ? Et genre t'es à qui là même ?

Moi - Bilel, Foued, ma mère, et même Yanis si tu veux.

Souley - ah oei ?

Moi - et oui.

Souley - tu change hein.

Moi - tout le monde change, la preuve ? Toi même ta changer.

Souley - pas comme toi tu change.

Moi - d'accord. Ta finis ou ? Je dois y aller là.

Souley - pourquoi tu répond plus au phone ? Pourquoi je tombe toujours sur ta messagerie directe ?

Moi - depuis quand t'appelle toi ?

Souley - je t'appelle tout les jours avant que tu dort.

Je le regard longuement, donc les appels en inconnu chaque soirs, c'est donc lui ? Il cherchait quoi en m'appellant et rester muet ? ..

Moi - pourquoi tu m'appellais ?

Souley - ton caractère de b**sé, il me manquait.

Moi - reste poli.

Souley - Wassima, elle a pas le même caractère que toi.

Moi - en même temps, c'est normale, puis ce que je suis unique.

Souley - lance toi un jardin.

Moi - je préfere une foret.

Souley - mdr, t'es pas marrente.

Moi - ok, t'a finis ou ?

Souley - tu veux toujours pas qu'on se pose à deux nous deux ?

Et voilà.. Il suffisait d'une parole parfaite sorti de la bouche de Souleyman, pour que je craque..

Il s'approche de moi, et me sert dans ses bras tout en m'enbrassant les cheveux.

Souley - pleure pas wesh, smeh wesh.

Moi - p*tain, je te détéste..

Souley - arrête de pleurer wesh. Je t'ai dis smeh nan ?

Moi - quand même.

Souley - tu m'a manquer ma grosse.

Moi - ...

Souley - wesh, arrête de pleurer là. On dirait Wassima là.

Je me détache de lui, et essuit mes larmes.

Moi - ta gueule, je suis plus belle qu'elle.

Souley - j'avoue mdr. J'ai fais un pas là, fait-en un toi aussi.

Je rigole et lui fait un bisou sur la joue. C'est fou comment, par amour on peut pardonner tout facilement.

Souley - je t'accompagne ou tu rentre seule tel une femme qui a murie ? Mdr.

Moi - ta gueule, mdr.

Souley - ah n'empèche, la vie de moi, tu m'avais manquer.

Moi - ça te va pas les compliments wesh.

Souley - en vérité ? N*que, je te complimente plus w'Allahi. Je voulais gaire le gentil, mais toi t'aime pas les gentilman.

Moi - nan, je t'aime bien comme t'es moi.

Souley - mdr, loveuse va.

Moi - ben az, ta gueule alors, je te redis plus rien.

Souley - mddr, azy court, y'a ton bus là.

Il me pousse, je le salem même pas et court prendre mon bus. Dans le bus, j'étais comme ça :  ! W'Allah, que seules les filles amoureuses, elles peuvent comprendre, et les autres qui ne l'ont jamais étaient, elles m'insultent de bouffonne là, je parie mdr. Bref. J'arrive chez moi toute heureuse de la night. Je rattrape mes prières et va m'allonger dans mon lit et me refait la scène en detail, tel une fille amoureuse. Oui effectivement, il était temps que je me l'avoue que j'étais amoureuse non ? Mdr. Bref.

Le lendemain, une journée riche en émotions w'Allah, je m'attandai mais vraiment pas à ça w'Allah. Comme quoi, faut jamais se rejouir trop vite..

« Princess ? Qui ta dit qu'aimer était facile ? » - Chronique.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant