67. – « A chaque jour suffit sa haine. »
(merci à Bella Bille pour son magnifique montage .)
C’était trop halla, je pensais que ma mère elle avait oublier l’histoire et que Bilel il reparlait à Souleyman tranquille. Mais pendant toute la soirée c’était que de la comédie parce qu’une fois la mariée elle est partie, qu’on m’attrape par les cheuveux..
On m’attrape par les cheuveux, je me retourne pour voir qui sait. Ma mère..
Yemma – je t’ai dis quoi hein ?
Moi – de quoi ?
Yemma – Souleyman, je t’ai dis quoi bent hram ?
Moi – mais tu lui a pardonner nan ?
Yemma - toi t’es mehboula (folle) toi, y’Allah, tu reste à coté de moi maintenant, tu range la salle près de moi ! Tu lui parle, je le dit à ton père et je vais pas hsheum w’Allah !
Je l’a regard choqué, donc tout ça c’était de la comédie ? Je regard Bilel qui était juste derrière ma mère, il me dévisage et dit :
Bilel – c’est bon Yemma, je l’a surveille.
Yemma – d’accord, et toi reparle lui tu va voir ! J’ai juste fais comédie pour pas que nass (les gens) parlent c’est tout ! Y’Allah, balai.
Je lui répond pas, c’est quoi cette famille que j’ai ? Comme quoi, faut jamais se réjouir trop vite w’Allah. Pff.
Les dernières personnes qui restaient, partent. Y’avais des gars dans un coin de la salle entrainent de dehak entre eux, y’avais Souleyman, Samir, Marwan, mes cousins et des gars du coté du mari surement.
Leila – tu fais le balai et moi le chiffon saha ?
Moi – oei azy, tranquille.
Leila – ta quoi ? Elle ta dit quoi ta mère ?
Moi – mêle-toi de ton derrière.
Sara – bref, je fais quoi moi ?
Je lui répond pas et va vers la cuisine pour prendre le balai.
Leila – fait les tables. Elle est bizarre cella.
Je fais à peine attention et rentre dans la cuisine. Je prend le balai et commence à balayer tout en criant sur les petits qui couraient de partout ! –‘
Moi – vos pattes.
Samir – y’a marquer chiens ?
Moi – nan, mais tirez là wesh, je dehak pas.
Samir – ta quoi à être toujours zehef là toi ?
Moi – rien, soulevez vos pieds deux minutes wesh !
Souleyman – ta quoi ?
Je lui répond pas et balaye juste sur le coté et bouge dans un autre coin de la salle et finit mon travail.
Moi – j’ai finis.
Yemma – c’est bien, fait quelque chose d’autre, va voir si les toilettes sont toujours propres.
Moi – pourquoi moi ?
Yemma – y’Allah, et discute pas !
Je soupire et va voir si les toilettes sont propres. Il était propre, encore heureuse pour moi sinon encore un peu elle m’aurait demander de tout laver les toillettes.
Souleyman - ta quoi toi ?
Je me retourne et le matte.
Moi – ben rien, pourquoi ?
Souleyman – je te connais par cœur, tu sais pas mentir.
Moi – pourquoi tu cherche ? Laisse, c’est rien.
Souleyman – nan, tu me dis maintenant et là.
Moi – tu veux savoir quoi là ? Que si ma mère elle me revoit te parler ben elle le dira à mon père et connaissant mon père il va rompre les liens avec toi et puis la suite tout dépend de lui, mariage arrangé, renvoyement dans le sud, voir même le bled. Tu veux savoir quoi d’autre ?
Souleyman – c’est quoi le problème à ta mère là z*bi ?
Moi – ferme ta gueule, l’énervé là, normalement c’est moi, pas toi. Si tu m’aurait pas toucher, la semaine prochaine on sera déjà marier, mais maintenant c’est mort, c’est ma mère qui se met entre nous, pas Bilel.
Souleyman – après tu me demande de faire un effort de mon coté ? Tu fais quoi comme effort toi là ? Parle à ta mère, je sais pas moi ! Nan, tu sais quoi ? N*que ta race !
Il tourne les talons et part.. Je ferme les yeux, esperant que ce n’est juste un rêve, je les reouvre, nan c’est bon, il est vraiment parti. Je soupire, et va voir ma mère.
Moi – ils sont propres.
Yemma – c’est bien, va t’assoier avec tes frères jusqu’à ce que je t’appelle s’il y’a quelque chose.
Moi – oei mais je peux te parler stp ?
Yemma – si c’est pour me parler de l’autre, pas la peine !
La mère de Souleyman – qui ça ? Weldi (mon fils) ?
Yemma – nan, laisse tomber.
Khelti Fatima *la mère de Souley quoi* - hmm.. S’il y’a un problème avec mon fils et ta fille, tu me le dit !
Yemma – oui t’inquiète pas khty (ma sœur), tu veux les prendre le reste là ? Je vais les jetter moi, prend !
Je regard ma mère, elle est vraiment bonne comédienne ma mère, je l’avais jamais remarquer, jusqu’à maintenant w’Allah. J’allais faire demi-tour pour partir, quand je me dis que je dois faire un effort de mon coté à moi aussi.
Moi – Mama stp.
Yemma – quand on rentre ! Je suis occuper.
Moi – c’est vite fait, stp.
Yemma – nan, va à coté de Bilel, ou je le dis à ton père ! Y’Allah !
Je soupire et sort de la cuisine. Je vais m’assoier à coté de mon frère Bilel, il était avec la bande de gars dans un coin de la salle, même Souley il y était dedans. –‘ Je m’assoie derrière Bilel, ils parlaient entre eux de je sais pas quoi , j’étais loin moi ! Faut qu’il y’a toujours un truc pour nous séparer lui et moi p*tain. Pourquoi ?
Bilel il venait de capter ma présence et se retourne vers moi.
Bilel – tu fous quoi ici ? Va t’assoier avec les meufs là-bas.
Moi - …
Bilel – oh je te jacte !
Moi – c’est bien, parle pas avec moi.
Bilel – je vais te gifler moi, je dehak pas avec toi ! Bouge chez les meufs.
Moi – nan, je reste là. T’a dis à Mama que tu me surveillais nan ? Ben maintenant ta gueule.
Bilel – déjà parle moi bien, je suis pas ton pote moi ok ? Et maintenant reste-là et ferme ta gueule !
Moi *chuchotant* - tchiip, Fadoua elle peut lui parle comme elle veut et pas moi, lol quoi !
Il m’attrape par le bras, et me fait sortir de la salle en me trainant par le bras –‘.
Bilel – ta dis quoi là ?
Moi – j’ai même pas parler.
Bilel – fait pas la maline, ta dis quoi à voix basse ?
Moi – rien.
Bilel – pourquoi t’assume pas là ?
Moi – ça va servir à quoi ?
Bilel – parle pas c’est mieux. Rentre.
Je lui répond pas et rentre, je me met dans un coin de la salle et commence à m’endormir, le sommeil m’enbrassait doucement mais surement.
Mourad – bagra bouge, on rentre !
Je lui répond pas et me lève, je prend mes chaussures et me dirige vers la sortie. On monte et on rentre chez nous. Une fois à la maison, je m’endort cash, sans me laver sans rien.
Le lendemain, je me reveille en fin d’après midi, je me douche, m’habille et tsa et passe la soirée dans ma chambre. Jusqu’à ce que mon frère Bilel il toque à ma porte, il était 23 heure et quelques.
Bilel – oh t’es occuper ?
Je le dévisage,depuis quand il s’interesse à ma vie lui ?
Bilel – descend en bas, y’aurai un gars normal et il va te donner un truc.
Moi – va toi.
Bilel – va ou je dis à Mama que tu parlais avec Souleyman dans les toilettes !
Je soupire et mes mes chaussures et une veste et descend les escaliers au ralentis, plus je descendais et plus je pensais à Fadoua la meuf de Bilel, « un grand frère qui fait coup de p*te à sa petite sœur ». Je commencais doucement à faire la comparaison avec cette phrase et le fait qu’il me demande de descendre à 23 heure.. Je voulais remonter et ne pas aller chercher son truc, peu être que c’est son plan de départ ça, mais sah je voulais trop savoir, je voulais avoir le cœur net.
Une fois en bas, y’avais quelques gars mais je m’enfoutais, je les connais pas moi. Je sors de mon batiment et matte pour voir s’il y’a un gars ou pas.
BIIIIIPP (claxon) !
Je sursaute et matte qui venait de claxonner, c’est une voiture allumé juste devant mon immeuble. Il ouvre sa vitre et me fait un signe de la main, genre « vient », il a trop cru que j’étais son chien lui. Je lui fais un f*ck et rentre dans mon hall. Je remonte chez moi au ralentis encore, j’étais au première étage quand on me ratrape par le bras, je me retourne d’un coup.
Moi – p*tain connard !
Niro – wesh ! C’est toi la meuf qui m’a fait un f*ck ou j’ai rêver ?
Moi – ben oei, je savais pas que c’était toi aussi, on voit pas bien.
Niro – t’es la petite à Bilel ?
Moi – comme si tu le savais pas –‘
Niro – la vie de moi je le savais pas, wah chaud alors !
Moi – y’a quoi ? Tu devais me donner quoi ?
Niro – rien, oublie et remonte chez toi.
Moi – nan dit, je veux savoir.
Niro – laisse, je devans rien te donner, mais juste zahma.. Hassoul oublie !
Moi – y’a pas de Hassoul, dit y’a quoi ?
Niro – rien, un autre jour je te dis, azy rentre chez toi bagra.
Moi – nan stp dit wesh !
Niro – quand je dis nan, c’est nan !
Moi – pff, c’est bon ! Tchiiip.
Niro – tu tchip qui là toi ?
Moi – toi.
Niro – ptddr ta toujours pas peur de moi ?
Moi – pourquoi je le devrai ?
Niro – je sais pas mdr, mais c’est bien sah ! Hassoul ça va ?
Moi – oei tranquille et toi ?
Niro – Hamdoulillah aussi, tu deviens quoi ?
Moi – walo, la même et toi ? Au final tu t’es marié ?
Niro – oei z*bi, laisse tomber ! Je vais demander le divorce, elle me les casse.
Moi – pourquoi ? Ca s’est pas finit en feux de l’amour ?
Niro – mais sahbi tu sais pas comment elle est toi elle z*bi, tu serai choquer w’Allah ! Elle a pas de caractère ni walo, moi j’aime pas ça ! J’aime les femmes de caractère, pas les soumises.
Moi – comme moi quoi ? Mddr
Niro – ptddr oei mais en moins parce que toi et ta grosse gueule là.. Mddr azy demain vient je te l’a présente ?
Moi – ei azy, je fais rien, je fais rien.
Niro – azy on se capte demain alors, passe ton 06 ?
Moi – j’ai pas de phone moi, dit l’heure et l’endroit et c’est bon.
Niro – même une blédarde elle a un phone p*tain.. Azy demain vers 15 heure à l’arret ****, près de ton lycée d’avant, saha ?
Moi – je sais c’est ou hein, oei azy à demain alors.
Niro – oeip, tchek !
Je le tshek et remonte chez mo, dés que je franchis la porte, je souris de toute mes dents pour foutre le seum à Bilel.
Yemma – CHKOUN (c’est qui) ?
Je rentre dans le salon en souriant, il y est, bingo ! Mddr
Moi – c’est moi.
Yemma – ah wili ! T’étais ou ?
Moi – en bas allez chercher quelque chose pour Bilel.
Yemma – chnou (quoi) ?
Moi – ben rien, et bilel ? Ton pote il t’a dit qu’il devait rien me donner.
Il me dévisage et se lève et bouge dans sa chambre. Il claque la porte de sa chambre. Je sourie, je crois qu’il est énerver parce que son « plan » n’a pas marcher mdr.
Hassoul, je vais me recoucher, j’avais du mal à me rendormir parce que j’avais dormis toute la journée mais j’ai finis pas réussir à m’endormir.
Le lendemain, je fais le rituelle du matin, j’attaque le ménage et tsa. Une fois finit, je m’habille pour sortir. J’ai dis à ma mère que j’allais aller chez ma cousine Sara, mais j’y passerai en vite fait là-bas avant d’aller chez Niro.
Je sors de chez moi, et prend le bus jusqu’à mon ancien lycée, je descend pour reprendre un autre. Je vois Niro se garer devant l’arret, je souris, il va m’accompagner chez Sara lui. Je monte, le tshek.
Moi – dépose moi d’abord à **** stp.
Niro – pourquoi faire ?
Moi – je dois vite fais aller voir ma cousine c’est tout.
Niro – Ok commendant !
Je rigole et on parlait de tout et de rien. On arrive devant chez Sara, je monte chez elle, on parle vite fait comme si on s’est jamais disputer puis je redescend, je remonte dans la voiture et il démarre. On arrive chez lui, il sonne parce qu’il avait oublier les clés –‘. On monte, y’avais quelqu’un devant la porte, surement sa femme, et c’est …