19 – « La vie continue Souleyman, avec ou sans toi chéri.. »
( Merci à Shaï la menace l'admin pour son montage )
Yemma elle rentre dans ma chambre, elle s’assois à côté de moi et me dit :
Yemma – benthi ?
Moi – y’a quoi ?
Yemma – tu te rappelles du gars qu’il voulait venir te khtob ?
Encore lui ! (big up à Teêtèéle LaGuyanaiiz mdrr)
Moi – oei, enfin nan j’ai pas fait attention, pourquoi ? Y’a quoi encore ?
Yemma – il voudrait te parler.
Moi – pourquoi faire ? Je le connais pas. –‘
Yemma – je sais pas. C’est ton père qui m’a demandé de te dire ça.
Moi – il est encore vivant lui ?
Yemma – benthi !
Moi – faut dire ce qu’il y’a, on entend parler de lui que pour ces intérêts. Il te frappe encore ?
Yemma – comment ça ? De quoi tu me parle ?
Moi – rien c’est bon, Hamdoulillah Ya Rabbi que je me suis pas marier avec le gars w’Allah, si c’est pour me faire taper chaque soir et me cacher de mes enfants et encaisser sans raisons.
Elle commence à pleurer, je la fixe et l’a prend dans mes bras, première fois durant toute mon existence je l’a prend dans mes bras.. Elle éclate en sanglot, une fois qu’elle ait fini, elle me demande pardon. Alors c’est ça une femme ? C’est être soumis à un homme sans valeur ? Et se taire en encaissant les coups sans rien dire ? C’est ça une femme ? C’est ça une vie après le mariage ?
Yemma – smeh benthi.
Moi – pourquoi tu t’excuse ? Ta rien fais, c’est lui là ! Il te frappe pour rien !
Yemma – te mêle pas benthi stp.
Moi – nan je m’enfou sah, je vais m’occuper de lui maintenant. J’ai évolué.
Yemma – stp benthi.
Moi – Yemma w’Allah, tu peux me demander tout ce que tu veux, mais pas ça. Même si je t’aide à rien faire et que je suis H24 dans mon coin, je te vois croit pas. Quand j’étais petite c’était toi qui me protégeait du mal, maintenant les rôles s’inversent, c’est à mon tour maintenant.
Elle me prend dans ces bras et éclate en sanglot, une fois qu’elle ait finit, elle essuie ces larmes, me sourit et part. C’est ça la vie ? Encaisser en silence ?
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« Nouveau message : Marwanoush. »
« Marwan – wesh, vient me voir à l’hosto ? On va parler. »
« Moi – t’es qui ? »
« Marwan – fait pas bleuf, hassoul à midi vient me voir. »
« Moi – wesh sahbi ta cru q…. »
Prof – Samira ton portable ! Tu le récupère à la fin des cours.
Moi – wah !
Je lui passe, et gratte ma feuille, un mot, une phrase, un paragraphe, un texte..
« - C’est en bas de ces blocs de ciment, que nos frères se pourrissent la vie, et se détruisent.. C’est en bas de ces Hlm, que certains frères perdent la vie, et certains famille sont détruites à vie.. C’est en bas de ces blocs, que l’amour nait, mais la haine finit toujours par l’emporter.. C’est en bas de ces blocs, que nous les princesses du ghetto perd nos rêves d’enfants en voyant les grands sœurs se faire défoncer par les grands frères.. C’est en bas de ces tours, que t’a une grande famille solitaire mais un coup de crasse de travers, y’a plus de ‘’mon frère’’ même après un pardon.. C’est en bas de ces tours, que les grands sœurs rêvent de rencontrer le princes charment en cheval blanc.. C’est en bas de ces blocs, que les grands frères n*quent leurs poumons en fumant de la m*rde.. C’est en bas de ces Hlm que certains finissent derrière les barreaux pour une histoire de centimes.. C’est en bas de ces blocs que nous sommes née, et c’est en bas de ces blocs qu’on clamsera.. Mais tout ça la faute à qui ? A l’Etat ! Cette Etat qui dit « Liberté, Egalité, Fraternité », mais qui fait tout pour nous zapper.. Donc vous étonnez pas si les grands frères font tout et n’importe quoi, si ils font ça c’est pour se faire remarquer voilà pourquoi ! Donc comprenez-les avant de les jugez ! »
Prof – Samira qu’est-ce que tu fais ?
Moi – rien, y’a quoi ?
Je mets ma feuille en dessous de mon cahier et la matte. (on l’a toute fait cellà hein mdr.)
Prof *en soupirant* - fait voir.
Moi – quoi ? J’ai rien écrit sur le cahier.
Prof – fait voir la feuille.
Moi – c’est rien wesh.
Elle me prend la feuille, elle lit et me fixe.
Prof – je peux ?
Moi – quoi ?
Prof – la lire devant toute la classe ?
Moi – m’enfou, y’a juste des vérités.
Elle va devant la classe et lit, elle commence à avoir des larmes aux yeux et la voix tremblante –‘. Et oei miss la vérité blesse toujours !
Prof – Faress accompagne Samira chez la principale stp.
Moi – pourquoi wesh ? J’ai rien fais là.
Prof – oui je sais Samira. Allez vasy-y.
Moi – wah.
Je me lève, elle donne ma feuille et un petit mot à Faress et on sort. –‘
Moi – donne, je sais y aller solo.
Faress – nan, j’ai pas envie de retourner en cours moi.
Kader – OH VENEZ VOIR UN PEU VOUS DEUX !
Faress – encore lui z*bi !
Moi – il est partout ! tfo !
On va vers lui, il nous demande ceux qu’on fait dans les couloirs –‘.
Faress – rien, on bouge chez la principale.
Educateur Kader – pourquoi ? Encore pour Samira ?
Moi – comment ça encore ? T’es sah ou quoi toi ? J’y suit jamais aller chez la principale donc bave pas pour rien. Tss.
Faress – mdr azy vient on bouge.
Educateur Kader – fait voir le mot.
Faress lui donne le mot, il lit et demande à Faress la feuille, il l’a lit et me regarde.
Educateur Kader – pourquoi ta écris ça ?
Moi – envie.
Educateur Kader – mais pourquoi tu parles des Hlm et pas autres choses ?
Moi – on est de la France d’en-bas nous.
Kader – t’es dans le bisness ?
Je lui prend la feuille et le mot des mains et avance vers le bureau de la principale sans lui répondre. J’ai une gueule à rentrer dans le bis moi ?
Faress – attend wesh !
Moi – accélère wesh.
Faress – tranquille doucement, p*tain il saoule Kader ! Pire qu’une commère celui-là !
Moi – tahu ça ! Et azy d’où tu me parle toi ?
Faress – wah la skyzo ! Hassoul je toque ou on fait bleuf qu’il est pas là ?
Educateur Kader – toquez.
Faress – z*bi !
Educateur Kader – retourne en cours Faress.
Faress – oei azy.
Il se casse, je m’assois sur les chaises devant le bureau et attend. Kader il toque, et rentre, il ressort et s’assois à côté de moi et me fixe. –‘
Educateur Kader – t’es dans le bis ?
Moi – c’est tes affaires ça ?
Educateur Kader – oei, je suis ton éducateur, j’ai besoin de savoir votre milieu de vies et tsa.
Moi – c’est bien, chez moi y’a rien à raconter. Va voir Julia oulah je sais pas comment elle s’appelle l’autre-là qui pleure H24 là.
Kader – elle s’appele Julita. Elle a des problèmes familiaux c’est pour ça.
Moi – à croire qu’il y’a qu’elle qui en a. –‘ Elle fait juste bleuf pour qu’on l’a remarque je paris et elle vient faire la pleurnicheuse là !
Kader – ta des problèmes de famille ?
Moi – c’est ma life ça, va gratter ailleurs.
Kader – t’es mysterieuse comme meuf sah, je suis ton éducateur Samira.
Moi – plus t’es mysterieuse, moins tu te fais douiller. Oei si tu veux.
Kader – t’es dans le bis ?
Moi – c’est ma life ça.
Kader – pourquoi tu parle de cité dans ton texte ?
Moi – mon quotidien je t’ai dit.
Kader – mais pourquoi tu parle de grands frères, décés, grands sœurs et tsa ?
Moi – parce que c’est la vie d’une meuf de cité.
Kader – nan, une meuf de cité, tu lui donne une bic et une feuille et tu lui demande d’ecrire un texte sur son quotidien, jamais elle va t’ecrire ça. Elle va juste t’ecrire qu’elle va en cours, mange, sort commèrer, et rentre, et Facebook.
Moi – me compare par à des cybers merci.
Kader – toi t’es la seule à écrire ça, t’a du vécu.
Moi – chacun sa life Kader, sah tu me saoule la vie de moi.
Kader – sah c’est ton vécu et ton coté mysterieuse qui en fait ton charme w’Allah.
Moi – chacun sa vision.
Kader – on dit merci pour le compliment.
Moi – j’appele pas ça un compliment, mais une vieille disquette.
Kader – mdr sah t’es la seule meuf qui me répond ça. Y’en a ge3 elles m’embrassent quand je leurs fait un compliment.
Moi – là, c’est ta life.
Principale – mademoiselle ******.
Je rentre, il demande aussi à Kader de rentrer –‘. Il me demande c’est quoi le soucis, je lui dit y’en a pas.
Principale – comment ça y’en a pas ?
Moi – ben y’en à pas, c’est la prof elle m’envoi chez vous.
Educateur Kader – nan enfaite la demoiselle, elle a écrit un texte, et ça à surement toucher madame *****, et elle vous l’a renvoyer chez vous avec un mot.
Principale – faites voir le mot.
Moi *en chuchotant* - svp c’est fait pour les chiens aussi.
Kader il m’ecrase mon pied, je le regarde genre tu fou quoi là ?
Kader *en chuchotant* - aggrave pas.
Principale – je peux voir votre texte svp.
Moi – oui, enfin dit.
Principale – un soucis ?
Moi – nan.
Kader il m’écrase encore mon pied –‘, il a trop cru que mon pied c’était un pierre lui. Je le regarde genre « tire ton pied là. », il était tout rouge, il voulait exploser de rire –‘.
Principale – le numéro de vos parents svp ?
Moi – pourquoi wesh ?
Principale – votre langage de rue, c’est pas chez moi.
Moi – c’est pas langage de rue, c’est juste un wesh, il est dans le dictionnaire. –‘
Principale – les commentaires inutiles gardez-les pour vous. Le numéro ?
Moi – c’est pas un commentaire, c’est une correction –‘. 01*******.
Il appele, et demande à ma mère de venir au lycée –‘. Il raccroche et me demande pourquoi j’ai écrit ça, je lui dit une envie, il me pose encore des questions bidons, pareil que celles de Kader –‘. Kader il voulait trop rire ce con –‘, ça se dit éducateur, mon œil oei !
Toc.. Toc.. Toc..
Principale – ENTREZ !
Moi – svp.
Kader *en se retenant de rire* – Samira !
Principale – on verra c’est qui qui ferait la maline devant vos parents.
Y’a ma mère et Foued qui rentrent.. P*tain pas Foued.
Principale – bonjour ! Insallez-vous !
Yemma et Foued s’assied, moi je reste debout à coté de Kader –‘.
Foued – oei y’a quoi ?
Principale – donc enfin voila, votre fille e..
Foued – ma reus, j’ai une gueule de rent-pa moi ?
Principale – oui excusez-moi, donc votre fille, et votre sœur est une fille discrete et n…
Foued – et ? Vous voulez qu’elle se fasse remarquer c’est ça ?
Yemma – Foued hsheum ! Oui excusez-le monsieur, je vous ecoute.
Principale – donc votre fille est une personne de discrete, dans son coin seule en cours et en récré.
Moi – nan je reste avec Wardah.
Principale – tu me coupe pas la parole ! Et donc si je vous demande devenir là, c’est pour vous demandez si vous n’aurez pas des problèmes de famille ?
Yemma – non, non, pourquoi ?
Principale *en lui donnant ma feuille* – svp.
Moi *en chuchotant à Kader* - tshek tellement il a eu peur de moi, il m’a écouter.
Kader *en chuchotant aussi* - p*tain ta gueule, arrete de me faire rire.
Yemma et Foued lisent mon texte –‘, Foued il me fixe avec un regard de tristesse, je le dévisage. Yemma elle me regarde, puis elle me dit en arabe :
Yemma *en arabe* - il a quoi lui ? Il est fou ou quoi ? Il me fait venir pour me montrer un poème ! Mehboul w’Allah !
Principale – pardon ?
Yemma – rien, je parlait à ma fille. Oui et ? Vous me faites venir pour un poème ?
Principale – nan mais trouvez-vous ça normale ?
Yemma – ben oui.
Principale – non madame, désolé de vous imposer mais ce n’est pas normale pour une jeune lycéenne, elle écrit comme si elle le vit et elle est pas sociable, elle est reserver et ça c’est pas normale madame.
Moi – c’est ma life ça.
Principale – je nous adresses pas la parole mademoiselle, je parle à votre mère.
Yemma – non désolé aussi, c’est pas de ma faute si vous voyez le mal partout désolé !
Principale – non, le premier jour de sa rentrée, elle s’est embrouille avec un camarade de classe. Vous trouvez ça normale ?
Yemma – oui, il a du surement avoir une raison, elle s’embrouille pas pour rien ma fille. Elle se laisse pas faire.
Principale – mmh.. Et je pourrai savoir ce qu’il l’a préoccupe en cours ?
Foued – comment ça ?
Moi – ta gueule toi.
Principale – vous voyez ! Toujours agressive, même avec ces profs !
Moi – les traitres m’ont forger !
Foued – tu parle de quoi toi ?
Moi – ta gueule toi, je parle de ce que je veux. En plus qu’est ce que tu fou ici ? Pourquoi c’est pas Mourad qui est venu ?
Foued – toi il te faut des tartes !
Moi – commence d’abord à te les offrir parce que là c’est chaud comment t’en a besoin toi aussi. Allez ferme ta gueule maintenant !
Principale – MADEMOISELLE ! Veuillez ! C’est votre grand frère voyons !
Moi – Ok.
Kader – Samira.
Moi – quoi encore ?
Principale – vous voyez madame, ce n’est pas normale tout ça.
Yemma – oui si vous voulez. Y’a quelque chose d’autre ou c’est bon ?
Principale – oui, je vous propose de prendre un rendez-vous avec la psycologue du lycée.
Moi – pourquoi faire ?
Principale – Samira, c’est pour ton bien.
Moi – le nombre de fois qu’on m’a dit que c’était pour ton bien. –‘
Foued – dévisage moi bien toi, zahma quoi ?
Moi – ta gueule toi.
Principale – svp !
Moi – c’est bon, vous avez finit ou pas ?
Foued – ferme ta gueule z*bi !
Moi – t..
Kader – Samira.
Principale – Kader y’a quelque chose à rajouter ou ?
Kader – non, je ne pense pas.
Principale – très bien, au revoir et j’espere que ça changera quelque chose.
(en sah l’épisode avec le Principale il sert à rien mdrr, juste à rallonger la partie et à tarder le suspens avec le titre mdddr , moi aussi je vous aime mdddr ♥)
Yemma elle parle vite fait avec lui, et on sort. On avançait dans le couloirs, zahma j’accompagne ma mère jusqu’à devant le lycée avec Kader –‘.
Moi – yemma ça va ?
Yemma – Hamdoulillah et toi benthi ?
Moi – Hamdoulillah, smeh sah.
Yemma – na c’est pas de ta faute benthi, tout ça c’est à cause de Bilel et Yanis.
Foued – pourquoi Bilel et Yanis ?
Yemma – c’est à cause d’eux qu’ils lui ont fait croire que Souleyman il est mort, maintenant elle sait toute la vérité, elle est redevient dix plus comme avant.
Foued – tu parle de quoi là ? Souleyman il est mort.
Moi – oei ben Soubhan’Allah, je crois que je l’ai vu la dernière fois.
Foued – ou ? Yemma qui ta dit ?
Yemma – ah weldi ! Moi je connais tout moi, c’est moi qui vous a élever.
Foued – c’était pour son bien.
Moi – toi ta gueule.
Foued – parle bien. Et pourquoi ta ecrit ce texte toi ?
Moi – envie.
Foued – mmh.. Il dit trop vrai en sah.
Moi – c’est la life.
Yemma – et toi weldi ça va ?
Kader – Hamdoulillah et toi Khelti ?
Yemma – Hamdoulillah. Azy Samira travaille bien en cours hein.
Moi – t’inquiète pas va.
Je lui embrasse le font et elle part.
Kader – t’es un ange avec ta daronne Mash’Allah.
Je répond pas et va en cours. Je toque et rentre. Faress il vient s’asseoir à coté de moi. On parle et tsa. La fin des cours finit, je rentre chez moi. Dans le bus, je mate mon phone, un message de Marwan.
« Marwan – fait pas la crevarde, vient me voir wesh. »
Je soupire et descend à l’arret suivant, je fais demi-tour direction l’hopital. Je monte dans la chambre que Leila m’a indiquer, et toque.
… - OEI !
Je rentre, y’avais Marwan. Il me sourit, je fais de même. Je m’aproche de lui et m’asseois sur le bord de son lit.
Moi – ta eu quoi ?
Marwan – rien, accident de moto.
Moi – cheh ça t’apprendra.
Marwan – ptdr casse-toi c’est bon, je croyais t’allais venir et me dire « Marwan dyéli, ta quoi hobi ? » mais tss.
Moi – les rèves c’est fait pour rever chéri.
Marwan – mdr je suis ton chéri maintenant ?
Moi – nan mais moi je suis polygame.
Marwan – c’est haram.
Moi – toi t’es le haram en personne.
Marwan – mon bisou ?
Je lui fait un bisou sur la joue, il me mord la joue, je rigole et lui demande d’arréter.
… - hum.
Il me lache, et on se retourne vers la porte, c’est Souleyman.. Je détourne mon regard rapidement vers Marwan.
Marwan – wesh toi.
Souleyman – je repasse après.
Marwan – azy vient là oei ! Tranquille c’est rien.
Souleyman – bien ?
Marwan – oei tranquille et toi ?
Souleyman – tranquille aussi. Azy ta fais ça avec qui ?
Marwan – solo w’Allah.
Moi – moi je vais y allez, j’ai cours.
Marwan – tu reprend à quel heure ?
Moi – 14 heures.
Marwan – ta 45 minutes devant toi. Reste.
Moi – j’ai faim sah, je vais rentrer manger puis aller en cours.
Marwan – ben azy alors. Tshek.
Je me lève de son lit et le tshék et sort.
… - Samira ! Attend !
Moi – lache-moi. Tu veux quoi ?
Souleyman – Toi.
Moi – l’espoir fait vivre hein ? Lâche-moi, j’ai pas ton temps.
Souleyman – nan, on doit parler.
Moi – de quoi ?
Souleyman – ça va ?
Moi – Hamdoulillah comme tu vois.
Souleyman – t’es sur ?
Je prends sur moi, faut pas que je tombe encore dans ces bras. Je m’approche de lui, et le colle contre le mur et le fixe en pointant mon doigt en sa direction et lui dit :
Moi – La vie continue Souleyman, avec ou sans toi chéri..
Souleyman – c’était pour ton b..
Moi *en mettant mon doigt sur sa bouche* - pour mon bien ? Nan je crois pas, j’aurai préféré que tu me le dises, que de me faire croire que t’es mort Souleyman. Tu veux jouer avec la mort ? Ben on va jouer avec la mort, maintenant t’es MORT pour moi. Comme je te l’avais dit, que du kheir dans ton futur.
Il me regarde choqué, je rentre chez moi et m’allonge sur mon lit. Pourquoi il revient comme ça lui ? C’est ça l’amour ? C’est ça aimer ? C’est ça avoir des milliers de papillons dans le ventre en la présence de la personne ? C’est ça l’amour ? Pff, pourquoi je suis tomber dans son piège à lui ?
L’après-midi j’y suis pas retourner en cours, j’avais dormie. Les jours passent, Marwan il était déjà sortie de l’hopital. Un samedi j’était tranquille dans ma chambre, on était en fin mai, un mois et demi qui se sont écrouler depuis la « confrontation » avec Souleyman. Je ne l’avais plus revu et tant mieux.
« Nouveau message : Marwanoush. »
« Marwan – t’es ou ? »
« Moi – chez moi, pourquoi ? »
« Marwan – je demande juste. »
« Moi – Ok. »
Avec Marwan c’était grave froid, pourquoi ? Ben c’est simple, il était trop occuper à évoluer dans son bis –‘.
Une heure après, « nouveau message : Marwanoush. »
« Marwanoush – sort. »
« Moi – ou ? Et pourquoi ? Tu veux quoi ? »
« Marwan – me les casse pas, et sort devant ton palier. »
« Moi – casse-toi de là, ta cru que ma daronne elle s’appele Julia ? »
« Marwan – Ok. »
Je répond pas, et prend mon pc et joue à un jeu sur Jeu.fr (ce site on a tous été dessus une fois de notre vie mdr.)
Yemma – SAMIRA VIENT !
Je vais la voir, elle est devant la porte ouverte, y’a Marwan, je le regarde avec des gros yeux.
Yemma – Samira, y’a Marwan il veut te parler.
Moi – tu fou quoi là ?
Marwan – sah Khelti t’assure w’Allah.
Yemma – rentre weldi si tu veux.
Moi – nan nan, Yemma c’est juste un t..
Yemma – ta gueule, je sais qui sait hmara, quand t’étais à l’hopital il était venu. Hassoul, j’ai pas votre temps moi.
Elle bouge, je me retourne vers Marwan, et lui demande :
Moi – tu fou quoi là ?
Marwan – quand je te disait sort, c’est sort.
Moi – je suis là maintenant, tu veux quoi ?
Marwan – croit pas je sais pas quoi. Tien c’est pour toi.
Il me tend une lettre, une lettre ?
Moi – c’est quoi ?
Marwan – je sais pas, c’est pour toi. Lit là seule.
Moi – d’accord. Tu veux un autre truc ou ?
Marwan – nan nan, hassoul je décale moi j’ai pas le temps-là, passe le salem à ta daronne.
Il me laisse pas répondre, et cavale les escaliers une à une. Je referme la porte, et retourne dans ma chambre. Je ferme la porte à clé, et la m’assois sur mon lit, et regarde la lettre..
Je l’ouvre ou je l’ouvre pas ? J’ai quoi à perdre en sah ? Rien, donc autant l’ouvre et kheir Insh’Allah.. Pourquoi il me donne ça lui ?
A vote avis elle parle de quoi cette lettre ?