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Partie 83 - La mort prévient personne. (Toujours dans la peau de SOULEYMAN.)



Elle se lève de moi, je l'a fixe afin qu'elle continue à parler mais nan la meuf elle baisse sa tête et bouge. P*TAIN ! JUSTE UN QUOI Z*BI ? UN BAISER ? UNE NUIT ? WAAAH JE VAIS PETER UN CABLE Z*BI..

Deux heures maintenant qu'elle a bouger, deux heures z*bi que je pête un cable seul, deux heures que je me fais des millions de p*tain de films, deux heures que je me retiens de pas cavaler et aller la tuer. Deux p*tain d'heures z*bi.

Gardin - nouveau co-cellulaire toi.

Je lui répond pas tellement que jen m'en belek. Des c-cellulaires, ça part et sa revient donc m'en balek.

... - wesh.

Je me redresse et le tema. Une gueule déjà vu, mais où ? J'sais pas et m'en balek en vrai.

Moi - oei salem.

Lui – bien ?

Moi – tranquille et toi ?

Lui – tranquille. C’est quoi ton blaze ?

Moi – Souley. toi ?

Lui – Hakim.

Moi – saha. 

Lui - t'es de paname nan ?

Moi - oei, t'es d'ou toi ?

Lui – Lyon.

Moi – tu fous quoi ici ?

Lui – j’étais prison de Lyon, et hassoul on m’a expulser de là-bas et tu connais la suite mec.

Moi – ah oei chaud.

Lui – tu fou quoi toi là ?

Moi – bisness, pareil que toi je pense.

Lui – oei oei. T’es de quel département ?

Moi – du **, cité *****.

Lui – ah oei. Moi j’ai de la miff de la cité à coté, *****.

Moi – oei je connais.

Lui – t’a pris combien d’an ferme toi ?

Moi – pas encore juger et toi ?

Lui – pas encore aussi.

Moi – chaud zink.

Y'avais rien de chaud mais w'Allah fallait que je dise ça pour qu'il arete de me jacter et me laisser tranquille, mais il a sorti une phrase que j'ai pas aimer w'Allah.

Lui – tranquille, l’habitude.

Moi – zahma tu fais le warrior genre, tranquille et tsa, mais tema ta gueule mec, la prison t’a pire que n*quer frère. Pire que moi.

Lui – oei, mais je m’en plaint pas moi, j’assume mes conneries donc m’en balek.

Moi – c’est le but de la taule mec.

Lui – oei oei. Ta pas un phone sur toi là ?

Moi – oei oei. Tu veux appeler ?

Lui – oei donne.

Moi – tien. Je fais la garde.

Il appelle je sais pas qui et moi je fais la garde. Heureusement qu’ils m’ont foutu dans une cellule au bout du couloir donc le gardien il risque pas d’arriver après cinq minutes.

Il parle et tsa. Il finit par raccroche et soupirer un gros coup.

Lui - c’est bon, cimer.

Moi – tranquille.

Je retourne sur mon lit et cache le phone.

Lui – tu fais quoi de tes journées ?

Moi - je rappe comme Mister You tahu.

Lui - mdr je veux dire, zahma y'a pas de la mifa qui vient te voir et tsa ?

Moi - si si. 

Lui - comme qui ?

Moi - Ma daronne, mon sah, mon reuf et sa femme, ma soeur.

Lui - c'est quand la dernière fois que t'a eu demande de parloirs ?

Moi - y'a deux heures.

Lui - qui est venu ?

Moi - ma femme.

Lui - t'es marié toi ?

Moi - oei oei.

Lui - uen meuf de ta tess ?

Moi - nan à coté. Cité *****.

Lui - ah oei, j'ai de la mif là-bas.

Moi - oei tu me l'a dit y'a deux minutes.

Lui - mdr oei.

Moi - hassoul, je vais dormir moi. Installe toi tranquille.

Lui - azi.

Je me rallonge, et me retourne contre le mur afin d'être dos à Hakim. 

-Jour Du Jugement:

Ils me font entrer en salle où y'avais les juges, les avocats, l'Italien de mes deux qui avait porter plainte sur moi quand je l'ai mis dans le coma, voilà mon pourquoi du comment.

Je tema la salle, la daronne, quelques mecs de la cité, les frères, la soeurette mais pas de Samira en vue.. Depuis qu'elle était venue me voir, j'ai plus jamais eu de ses nouvelles, la p*tain d'elle. Surement entraine de profiter de son Yassine ce fils de. Sa rend ouf z*bi, quand tu peux rien faire.

Hassoul, pas besoin de faire toute un texte sur le jugement, je me suis pris trois mois parce que lui aussi il s'était fait sauter avec de la cam sur lui donc j'pouvais pas me prendre plus parce qu'il avait pas assez de preuve ce fils de. Il savait pas mytho.

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La prison c'était truc de ouf, mon co-cellulaire Hakim il a clamser en taule et sah j'ai vue la mort en live z*bi. Ca m'a fait reup de ouf, w'Allah que ça m'avait fait reflechir, je m'étais dit sayé je vais me ranger tah sah et tsa, mais je savais qu'une fois de sortie je vais pas tenir mes promesses. Un mois après mon jugement, Hakim à clamser. Il me parlait de religion je me rappelle w'Allah, il m'avait parler de la meuf de sa cité qu'il keaffait, elle s'appellait Hasna, une petite jilbebeuse. Il m'avait dit qu'une fois qu'il sort, il se range et va la demander en mariage mais.. Il a rejoint sa tombe avant d'être sortie, avant d'avoir rendue fière sa mère, avant d'avoir demander sa main à Hasna..

w'Allah que la vie c'est une chienne, tout n'est qu'éphémene dans ce monde qui court à sa perte..

Hakim même si j'ai passer un mois et quelques semaines avec lui, j'étais habituer à sa présence, on rigolait bien sah, je l'aimai bien mais la p*tain de sa race, il m'a lacher et sa famille avec..

<< La prison c'est dûr, mais la sortie n'est jamais sûr w'Allahi. >>

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Deux mois qu'Hakim a clamser. Fils de p*te de juge n'a pas accepter ma demande de permission pour assister à son enterement. Deux mois que je me suis renfermer sur moi, deux mois que j'ai accepter de voir plus personnes. Deux mois que je cogite et revoit Hakim H24 dans mes sommeils et dans tout les coins de la cellule. Plus que deux semaines et je suis de sortie. Plus que deux semaines que je sais que je retournerai dans mes délires, plus que deux semaines et j'arreterai de voir Hakim partout, plus que deux semaines que je reverrai ma femme. Ma femme ? Qu'est ce que je jacte là ? Elle est partie voir ailleurs et vous voulez que je l'a traite comme ma femme ? Qu'ella aille voir Yassine w'Allah. Bande de sal*pes.

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Marwan - aiiight ! Beau gosse !

Je rigole et le prend dans mes bras.

Marwan - enc*lé, tu m'a manquer.

Moi - même toi mdr.

On se lache et monte dans la voiture.

Marwan - qu'est ce que t'avais à faire le depressif à pas accepter les parloirs ?

Je lui explique en deux deux les bails. Son expression change.

Moi - et puis tahu j'allais devenir ouf w'Allah.

Marwan - oei.. Chaud.. On évite tous la mort mais on va y passer w'Allah.

Moi - je sais.

Marwan - et euh..

Moi - quoi ?

Marwan - en parlant de mort.. Euh..

Moi - y'a quoi ?? Parle ta race.

Marwan – ta soeur elle est à l'hosto depuis deux semaines..

Moi - HEIN ?

Marwan - je t'y enmmene et tu verra par toi même. J'aime pas parler de ça.

Moi - JE MENBALEK DE TA GUEULE. ELLE A QUOI TA RACE ?

Marwan - je sais pas, j'osai pas aller la voir wesh. Mais c'est grave a ce qu'il parait.

Moi - ferme ta gueule c'est bon.

Le gars il sait pas elle a quoi, mais il en rajoute en me disant que c'est grave. 

Une demi heure enfin, on arrive devant l'hosto. On sort et monte à je ne sais plus quel étage.

Devant la porte y'avais Malik le fiancé à Leila, Samir et sa femme Sara.

Je prend Samir dans mes bras, zahma retrouvailles. Je salem Sara et Malik.

Samir - azy y'a mama, rentre si tu veux.

Je lui répond pas, je toque et rentre. C’est qui celui-là ?

« Princess ? Qui ta dit qu'aimer était facile ? » - Chronique.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant