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45 – « un accident pour rien. »



Aymen – j’ai parler avec le daron la taleur.

Moi – et ?

Aymen – il m’a dit que genre ‘’oei j’ai compris ton jeu, oublie directement ! Si c’est toi qui refuse, personne la voudra par après parce que tu va éteindre sa beauté et les gens penseront que du mal à propos d’elle, donc accepte et fait pas de conneries.

P*tain.. Je le fixe, il fait de même tout en fumant sa clope.

Moi – et on fait quoi maintenant ?

Aymen – je sais pas.

Moi – p*tain..

Aymen – tranquille, on se marie tahu et après on divorce.

Moi – nan je veux pas.

Aymen – nan pas zahma mariage à la commune et tsa, t’es ouf ! Genre on se fiance et c’est tout, et après le temps que je régle les problèmes avec ma meuf et je reparle avec mon daron et je lui dit toi je te veux pas, je veux ma meuf. Saha ou ?

Moi – oei azy, je te fais confiance hein.

Aymen – oei t’inquiète. Ou au pire j’ai mieux mais c’est risquer.

Moi – dit pour voir ?

Aymen – nan laisse-moi faire seulement.

Moi – dit y’a quoi de risquer ?

Aymen – la mort.

Moi – hein ?

Aymen – rien, samedi tu verra. Azy vient on rentre.

On se lève et on rentre, au tombe nez à nez avec Bilel devant la porte d’entrée.

Bilel – vous foutez quoi dehors ?

Aymen – destresse, ça sera bientôt ma hlele nan ? Donc normale.

Bilel – oei mais nan, elle est toujours rien pour toi jsuqu’a samedi.

Aymen – tranquille. Azy hbiba monte.

Je le regard avec un sourcil levé, il me sourit et me fait un clin d’œil et reste devant la porte avec Bilel. Je monte me couche dans ma chambre, je sais pas à quoi il joue mais ça sent pas bon..

Le lendemain, la famille d’Aymen partent chez de la famille à eux et restent la bas jusqu’à samedi. Samedi matin, on nous reveille dès le matin, et on attaque le ménage –‘.

DRIING.. DRIING..

Yemma – Sara va ouvrir !

Sara – j’y vais khelti !

Elle va ouvrir et revient avec Aymen. Il salem ma mère, mes tantes et parle vite fait avec eux, et va s’assoier avec les gars devant la tv. Il revient à la cuisine et dit à Yemma :

Aymen – khelti ? Je peux te prendre Samira ? On va faire une petite course et je te l’a ramène.

Yemma – y’a pas de soucis weldi, Samira va t’habiller.

Je répond pas et bouge m’habiller. Je l’a sent pas cette course sah.. Je redescend à la cuisine, il est pas, je vais le voir au salon où y’a les gars, il y ai.

Moi – c’est bon, vient.

Aymen – si si ! Azy sort, j’arrive.

Bilel – vous allez ou ?

Aymen – chercher un truc au magasin et on revient.

Bilel – tu sais pas y aller seul ?

Yanis – azy Bilel, c’est son hlel donc tranquille.

Aymen il se lève et vient vers moi et met son bras dérière mon cou et m’enbrasse le front. Je le regard choqué, il me chuchote :

Aymen – joue le jeu wesh.

Je lui souris.

Moi – hmar va.

Aymen – hassoul nous on va y aller Khelti !

Yemma *en arriveant* - d’accord, faites attention.

Aymen – t’inquiète.

Bilel – pas trois heures.

Aymen – t’inquiète.

On se casse enfin, il monte coté conducteur et moi passager.

Aymen – met ta ceinture.

Moi – tranquille c’est rien.

Aymen – met là, je vais foncer.

Je réplique pas et met ma ceinture, je sais pas ce qu’il a derrière la tête, mais ça sent pas bon ça.

Moi – doucement wesh, j’aime pas la vitesse !

Aymen – tranquille, fait moi confiance.

Moi – nan mais je te fais pas confiance moi ! Tu joue à quoi là ?

Il me répond pas et conduit encore et encore plus vite.

Aymen – destresse wesh.

Moi – mais doucement stp là !

Il rigole et me décoiffe avec sa main, puis d’un coup il lache les deux mains du volant tout en foncant.

Moi – LA CAMIONNETTE AYMEN !

Aymen – hein ?

Il regard la route, puis reprend le volant et fait un p*tain de dérapage et là d’un coup la voiture elle tourne sur elle-même dans la vallée puis plus rien.

…. – Oh tu m’entend ?

Je me lève doucement mais surement, et ouvre les yeux, un gars devant moi à me donner des claques.

Moi – t’es qui toi ?

Je me relève et regard autour de moi, un peu plus loin la voiture retourné, Aymen assied près d’un arbre à me regarder, et le gars surement celui qui était dans la camionnette.

Lui – ça va ma sœur ?

Moi – oei.

Lui – ta mal quelque part ?

Moi – je sais pas, y’a eu quoi ?

Lui – rien, quand vous avez fait le dérapage vous avez glisser dans le paysage là et la voiture elle s’est retourner plusieurs fois sur elle-même et c’est tout, un accident quoi. Azy lève toi je vous amene à l’hosto.

Aymen *en arriveant en boitant* - sa va ?

Moi – oei.

Aymen – t’es sur ? Ta mal quelque part ?

Moi – la tête c’est tout.

Aymen – fait voir.

Je lui montre ou j’ai mal, il fait une grimace.

Aymen – ça s’est ouvert mais pas trop, bloque le sang avec ça, tien. Il faut te recoudre.

Lui – azy montez, je vous dépose à l’hosto.

Aymen – tranquille khoya, merci

Lui – tranquille, venez. Besoin d’aide la miss ?

Moi – oei stp, j’ai trop la tête qui tourne.

Lui – azy vient.

Il me prend par l’en-dessous du bras et me ramène jusqu’à sa voiture, je me pose derrière, Aymen devant.

Lui – wesh la miss, tient tes yeux ouvert, t’endort pas ! C’est pas bon quand ta le crane ouvert.

Aymen – parle Samira.

Moi – ta gueule toi, c’est de ta faute tout ça !

Aymen – parle correctement, je suis pas ton pote moi !

Son phone il sonne, il regard c’est qui et donne le phone au gars et lui dit :

Aymen – explique la situation, et dit qu’on est à l’hosto ****.

Lui – oei donne ! Allo ? … Nan c’est pas Aymen là … Oei enfaite ils ont fait un accident et je les ramène à l’hosto là … Nan la miss elle a le crane ouvert et Aymen je sais pas, je les ramène à l’hosto. … Oei tranquille …. Oei oei, j’y suis pas loin. … Oei, salem.

Il raccroche et rend le phone à Aymen, moi ma tête je commencai à avoir des douleurs atroces, j’appuis sur ma blessure fortement en esperant que la douleur diminue mais en vain.

Lui – wesh laisse tes yeux ouvert ! Ferme pas !

Moi – ta gueule toi aussi. J’ai trop mal !

Aymen – parle lui bien toi, on arrive bientôt.

Moi – ta gueule.

Je m’allonge sur le siége et tient mon crane, la douleur elle augmente purée ! Après vingt minutes de route, on arrive enfin à l’hosto, on rentre et tsa, on fait la fil puis ils nous prennent en charge, moi il m’endorment et me recoud le crane. La douleur ? Je la connaissait pas parce qu’ils m’on plonger dans un sommeil profond.

Je me reveille doucement, yemma à coté de moi avec Samia. Je me lève et sourit.

Yemma – t’es reveiller hmara ? Wili ! Wili ! Qu’est ce qu’il sait passé ?

Moi – rien, juste une voiture qui nous a froller et on a glisser dans la vallée.

Samia – ta eu quoi toi ?

Moi – tu parle à qui toi ? Qu’est ce que tu t’en bat les reins ?

Samia – tchiiip.

Et elle se casse, elle tchip hors que c’est une reubeu –‘.

Yemma – hchouma 3lik, elle a pleurer pour toi et toi tu l’a renvoi balader.

Moi – m’enfou. Je repars quand d’ici ?

Yemma – maintenant, on attendait que tu te reveille. Ils voulaient pas te reveiller directement, parce que sinon ça risquait des soucis, donc on t’a laisser dormir, ça fait vingt minutes qu’ils ont finit. Hamdoulillah ta rien eu de grave hmara.

Moi – oei Hamdoulillah.

Le medecin il arrive et me parle vite fait, ma mère signe des papiers et on part vers la voiture. C’est Foued qui est là, avec sa voiture. Il l’y est avec Aymen et le gars.

Le gars – ça va ? Rien de grave ?

Moi – oei tranquille, merci.

Le gars – tranquille miss ! Azy moi je vais y aller, à un de ces quatre si on se recroise insh’Allah.

Nous – oei salem.

Il nous salem, ma mère elle le prend dans ces bras –‘ et le remercie puis il part. Aymen il avait un platre –‘.

Yemma – weldi, ils t’ont dit quoi ?

Aymen – rien, juste un os qui s’est cassé légerement et c’est tout.

Yemma – hmar, moi ma fille l’a ramène plus jamais avec toi !

Aymen – t’inquiète.

Foued – montez, on y va.

Moi, Samia et Aymen on monte dérrière et ma mère devant. Durant tout le chemin, y’avais que la radio qui parlait seul. On arrive chez nous, il commencait à faire nuit, donc je me suis dit El Hamdoulillah je vais pas me marier avec Aymen.

On descend, moi je vais faire directement une sieste, j’étais trop fatiguer et ma cicatrice elle me fessait un peu mal.

Sara – Samiraaaaa !

Moi – mmh ?

Sara – t’es dans la m*rde !

Moi – quoi ? Laisse moi dormir là !

Sara – t’es dans la m*rde wesh ! Là ils sont entrainent de diner, et une fois manger ils vont parler de la demande en mariage.

J’avais pas tout enregister ce qu’elle m’a dit donc je lui dit :

Moi – c’est bien, bouge !

Sara – mais tu va te marier avec AYMEN hors que T’AIME SOULEYMAN ! OH REVEILLE TOI LA ! TU ME ZEHEF !

Moi – mais ferme ta gueule, je vais pas me marier, on a fait l’accident expres.

Sara – et mais vous êtes serieux vous deux là ? Et si vous auriez clamser bande de cons ? En plus l’accident il vous à servit à rien, puis ce que ils vont te demander la main maintenant, ils ont reporter à ce soir c’est-à-dire après qu’ils aillent finit de manger !

Alors j’ai cru reveille, je me lève en sursaut et l’a regard choqué.

Moi – t’es pas sah ?

Sara – la vie de moi.

Moi – je fais quoi ?

Sara – appelle Souleyman.

Moi – nan, on se parle plus !

Sara – c’est soit tu met ta fièrté de coté et tu l’appelle, soit tu te marie de force à un accidenteur mental.

Accidenteur mental, elle parlait de Aymen –‘. Trop conne cette meuf..

Moi – et même si je l’appelle, je lui dit quoi ? Vient me demander la main ? Tu reve toi !

Sara *en soupirant* - donne ton phone et fait moi confiance.

Moi – tien.

Je lui donne, elle appelle et s’assoie à coté de moi, je lui demande de mettre le haut-parleur.

Souleyman – oei c’est qui ?

Sara – c’est Sara la cousine de Samira, ça va ?

Souleyman – tu veux quoi ?

Sara – ben je sais pas si t’es au courant mais el..

Souleyman – oei je suis au courant qu’elle va se marier avec son zemel, et que même elle vient de faire un accident avec lui.

Sara – comment tu sais ça toi ?

Souleyman – téléphone arabe ma gueule. Bref, tu veux quoi ?

Sara – me rendre un service. Je t’en ai rendu un, donc rend le moi comme ça on est quitte.

Souleyman – dit pour voir ?

Sara – aide Samira à esquiver la demande en mariage, je sais pas trouve un plan stp.

Souleyman - …

P*tain le connard !

« Princess ? Qui ta dit qu'aimer était facile ? » - Chronique.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant