Souvent discret dans un coin, c’est tout moi ça. Avec de la coc’ , des gares-ci, je m’évade comme je peux, je pense à rien, je me l’a coule douce. La daronne souffre au taffe, moi je déconne, je lui donne pas de coups de pouces, la rue m’égare du droit chemin. Je deviens n’importe qui. J’oublie mes rèves, je suis le contraire de comme je me voyais petit. Souley’ a changer, l’école c’est finit depuis longtemps. Je me laisse guider par le destin, nan j’avance plus en pilotant. Si j’ai autant de regrets c’est que j’ai fais trop d’erreurs, trop de fois que j’ai vu ma vie dans les mains d’un procureur. J’ai fais du mal, du bien mais si peu de bien, si peu de chose qui aurait pu rendre la madré heureuse.. Je me voyai pas en bas d’un bas mais plutôt sur les bancs de la Fac mais y’a que ceux du depot où y’a encore de la places. Je suis devenuce que j’aurai pas voulu être. Ma mère a tout fait pour moi mais je lui ai trop tenu tête p*tain..
Je l’a vois arriver, elle me voit pas. Elle s’assoie sur un banc et s’évade elle aussi. Elle a pas changer, elle a juste enbellie mash’Allah, mais je lui en veut de ouf d’être partie comme ça, sans nouvelles sans rien du jour au lendemain. Elle est toujours dans ma tête elle, j’ai plusieurs fois essayer de la zapper avec des meufs hlel, mais ça à toujours finit game over. Je me prend plus la tête maintenant, j’ai essayer de faire les choses bien en allant voir son père, mais y’a son p*tain de frère qui s’est opposé p*tain. Mais merlish, sans rancune, c’était juste pas la bonne c’est tout.
De loin Marwan qui arrive, il s’assoie à coté d’elle, et lui parle. Elle, elle le dévisage et lui répond sec si j’ai bien compris, parce que même pas deux minutes après il part. Elle soupire un bon coup et tien sa tête entre ces mains. Je sais que je lui fait toujours effet mais plus la peine, c’est game over d’avance maintenant moi et elle.
Un gars vient vers elle et lui parle. Je cherche pas à comprendre qui sait, je jette ma clope et m’approche d’eux.
Samira – oei.
Le gars – t’es mignonne, ta pas un 06 ?
J’attend pas à ce qu’elle répond.
Moi – nan, elle a pas, bouge de là.
Elle se retourne vers moi et me regard choqué, le gars lui il me regard avec un sourcil lever puis regard Samira.
Lui – waah ! Azy smeh, je savais pas que c’était ta meuf. Salem.
Il nashave. J’allais refaire demi-tour quand elle se décide de parler.
Samira – merci.
Je me retourne vers elle, et la fixe un moment, faut pas que je retombe dans son piège à elle. Quand la fièrté prend place et parle :
Moi – oei mais croit pas je sais pas quoi, refais ta vie tranquille.
Elle soupire puis regard derrière moi et se lève.
Samira – on peut parler ?
Moi – pourquoi faire ?
Samira – attend.
Elle court vers la direction des mariés, je me retourne et la suit du regard, y’avais Bilel qui arrivait vers nous en furit –‘, encore lui z*bi. Elle se met face à lui et lui dit je ne sais quoi, il acquit de la tête et croise ces bras et me fixe. Je m’assoie sur le banc pour lui foutre le seum, Samira elle revient vers moi et s’assoie à coté de moi.
Elle – on peut parler ou ta hlel elle va te tapper une crise ?
Moi – tu veux quoi ? Parle vite c’est tout.
Elle – nan c’est bon, j’ai rien dit.
Elle soupire et regard droit devant elle. Je retourne ma tête vers elle et la regard. P*tain elle est trop belle.
Moi – pourquoi t’es partie comme ça ?
Une fois ma phrase prononcé, je le regretter de ouf, ça c’est quand les sentiments parlent z*bi !
Elle – parce que à cause de tout ce qu’il s’est passé au bled c’est tout.
Moi – je m’enfou, j’ai rien dit. Oublie.
Elle – oei moi aussi je m’enfou. Bref, sans rancune sah. Bonne continuation dans ta vie et dans celle de ton fils. Salem.
Elle se lève et part tête baisser. J’ai envie de me lever et la ratraper mais j’ai aussi envie de la laisser partir, enfaite je sais pas ce que je veux z*bi ! Je veux la ratraper et lui dire qu’elle est à moi, mais d’un coté j’ai envie de la laisser partir pour pas la faire souffrir. P*tain, n*que en vrai !
Je la suit du regard, Bilel il était toujours à sa place entraine de nous regarder. Elle arrive à sa hauteur, il dépose un bisou sur son front et elle part vers les gens. Bilel il vient vers moi et s’assoit à coté de moi.
Bilel – maintenant tu sais ce qu’il te reste à faire Souley’. On va pas recommencer à faire les gamins et se tapper pour walo. Mais éloigne toi de ma sœur.
Je lui répond pas, parce que je sais que sa sœur je suis pas encore prèt à la lacher même si je sais que ça finirait game over, j’ai pas envie de la lacher.
Bilel – je te parle là.
Moi – c’est bien, m’enfou.
Il souffle un bon coup et s’allume une clope, je le laisse solo et me lève vers les gens. Les mariés étaient déjà parti direction la salle. Je monte dans ma vago, avec ma sœur, ma mère, ma cousine et deux autres meufs. Y’avais une voiture devant moi qui voulait pas bouger. Je claxonne plusieurs fois, il a trop cru que j’avais son temps lui. Je sors de la voiture, le gars lui aussi.
Lui – wah smeh zink mais azy je décale maintenant, j’attend quelqu’un c’est tout.
Moi – oei ben accélère là wesh !
Lui – oei tranquille. Oh Samira accélère z*bi ! J’ai pas ton temps.
Je me retourne et la matte, elle marchait à son aise jusqu’à nous. C’est qui lui pour elle.
Lui – accèlère p*tain !
Samira – Kassim, j’ai mal aux pieds w’Allah.
Lui – où ça ? Samira ? Ta quoi ?
Samira – aux genoux. J’ai rien, j’ai juste mal p*tain.
Lui – c’est la même douleur que quand t’avais mis les biquilles au debut ?
Samira – oei mais pas trop, j’ai mal Kassim.
Leila *elle sort de la voiture –‘* - wesh Samira, t’a quoi ?
Elle se retourne vers nous, nous dévisage et baisse la tête.
Samira – rien.
Elle rentre dans la voiture sans parler, le Kassim il se retourne vers moi et me dévisage.
Lui – c’est quoi ton blaze à toi ?
Moi – Souleyman pourquoi ? Et t’es qui toi ?
Lui – rien, azy salem.
Il monte dans sa vago et démarre. Je fais de même, ma mère elle criait parce qu’on était en retard et qu’on devait arriver en même temps que les mariés et pas après. –‘
Une fois devant la salle, je dépose les meufs et ma daronne. Je vais me garer un peu plus loin et retourne à la salle à pieds. Je rentre, les gens étaient déjà au rendez-vous et sur la piste de dance. Je vais me poser à coté de mes zinks, on rigolait et tsa
Mon zink – elle est belle cellà la-bas.
Mon autre zink – la quel ? Avec le gars là ?
Mon zink – oei, elle est belle sah.
Je tourne ma tête et matte de qui ils parlent, comme par hasard –‘, de Samira. Elle avait sa tête poser sur l’épaule du « Kassim » là, elle rigolait tranquille avec lui. Je matte ils sont ou ces frères, ils étaient là, Bilel aussi. Je trouvais ça chelou qu’ils la laissaient dehak avec un gars. Surement son zink ou autres, ou son fiancé ? Nan n*que, elle est pas fiancé !
Mon autre zink – oei elle passe crème au lit aussi.
Mon zink – ptdr mais n*que ta race, j’avais pas penser à ça moi clochard. Dommage qu’elle a son gars là.
Mon autre zink – oei dommage pour toi mddr.
Moi – c’est bon, vos gueules.
Mon zink – tshek y’a ta femme à l’entrée.
Je me retoourne et matte l’entrée de la porte, Wassima avec Amir mon gosse. P*tain, je vais la buter. Je me lève et va la voir.
Moi – tu fous quoi là ?
Wassima – rien, on est le week-end, c’est toi qui le garde les week-end Souleyman.
Moi – donne et bouge de là.
Wassima – doucement wesh.
Moi – wesh pas avec moi, je dehak pas avec toi. Amir vient.
Amir – papa !
Je le prend et prend son sac, elle part enfin. Je retourne me poser avec mes zinks, ils le prennent et dehak avec lui. –‘
Mon zink – la belle gosse, je crois qu’elle a keaffer sur ton gosse Souley’ mdr. Attend.
Je me retourne vers Samira, elle regardait Amir en souriant. Je souris aussi, ça m’a fait penser à quand elle le prenait dans ces bras et qu’il se calmait. Mon zink il se lève avec Amir et va voir Samira. Il parle avec elle, elle rigole puis prend Amir sur ces genoux et rigole avec lui. Mon zink il revient en souriant –‘ et sans Amir.
Mon zink – p*tain, elle l’a keaffer et elle m’a keaffer aussi. Wah elle est belle de près aussi sahbi.
Moi – oei ta gueule, il est ou Amir là ? Va le reachercher.
Mon zink – mdr pas de soucis si c’est pour ça.
Il retourne vers elle, et s’assoit à coté d’elle et dehak avec elle –‘. Je vais le tuer ce clochard.
Moi – il est sah lui là ? Je lui dit va chercher mon gosse, le gars il va draguer là !
Mon autre zink – ben il est comme ça lui, qu’est ce que tu veux mdr.
Moi – ta gueule toi aussi et va le chercher.
Mon autre zink – va toi wesh, ta quoi là ?
Moi – rien wesh, juste je l’aime pas la meuf c’est tout. Va le chercher là.
Lui – mdr ah ça fallait y penser avant de l’a donner à l’autre là.
Yemma – yéé levez-vous faire les photos vous ! Y’Allah !
Moi – après moi, j’attend Amir.
Yemma – il est ou ? Il est venu avec qui ?
Moi – il est là bas, avec sa mère.
Elle se retourne et va voir Samira puis elle revient et me dit de venir faire les photos. Je soupire et va faire les photos avec le fréro et tsa, je regard ma mère, elle est tellement fière de le marier, et moi ? J’ai rien fait pour la rendre fière p*tain..
Une fois les photos et les sourires forcés finit, je taille vite fait des cousines qui étaient entraine de dancer, elles m’insulten, je rigole avec elles puis dance un peu avec elles.
Un gamin – eh ! eh !
Ma cousine – oh il est trop mignon ! Oui mon chéri ?
Le petit – t’es sah toi ? J’ai 13 ans, je suis pas un gamin donc tes disquettes garde-les dans ta gueule. Et ou qu’a ou je parlais pas à toi tahu. Je parle à lui.
Moi – mddr, oei qu’est ce qu’il y’a ?
Le petit – y’a ma cousine qui ta demander de lui donner le biberon de ton gosse là.
Moi – oei azy j’arrive.
Le petit il nashave, je tshek ma cousine et va à ma place prendre le sac d’Amir et va vers Samira. Je m’assoie à coté d’elle et lui donne le biberon du petit.
Samira – merci.
Moi – tranquille.
Samira – retourne dancer si tu veux.
Amir – na papa !
Moi – azy vient.
Je le prend sur mes genoux et regard les gens dancer et tsa.
Samira – il a quel age maintenant ?
Moi – trois ans bientôt.
Samira – ça passe vite p*tain.
Moi – oei tahu.
Samira - …
Moi – ta changé toi aussi.
Samira – si tu veux.
Mon zink – eh Safia, tu vien dancer ou ?
Je me retourne vers elle, elle me fait des gros yeux, mddr.
Samira – nan, j’ai mal au pieds.
Mon zink – ta quoi ? Ta même pas dancer depuis le debut wesh !
Samira – tu peux pas comprendre.
Mon zink – azy alors, à tarplus.
Samira – oei –‘.
Il nashave, ta Bilel qui arrive et dit :
Bilel – y’a quoi là ?
Samira – rien, il est là tranquille.
Bilel – je t’ai à l’œil t’facon. Et ta quoi encore aux pieds ?
Samira – rien, j’ai mal aux genoux.
Bilel – tu va encore marcher en chaise roulante là ? Ta fais quoi pour avoir mal ?
Samira – je sais pas, j’étais vers une coline dans le parc et j’ai eu mal à la tête d’un coup puis j’ai glisser jusqu’en bas de la coline et c’est tout.
Bilel – wah, et t’es tomber sur quoi ?
Samira – rien, j’ai tourner sur moi-même c’est tout.
Bilel – mmh, demain on va à l’hopital si tu veux.
Samira – nan c’est bon.
Bilel – Ok, azy je te surveille.
Samira – Ok.
Il nashave.
Moi – ta eu quoi aux jambes toi ?
Samira – tu t’enfou nan ?
Moi – ta gueule c’est bon.
Samira - ….
Je prend Amir et me lève dancer avec lui, il rigolait et tsa, je le donne à mes cousines, elles le prennent et tdehak et tsa.
Je voulais trop fumer, je me lève et sort dehors. Je me grille une clope, et pense à Samira, elle va me rendre ouf avant l’heure elle.
Le « Kassim », il vient et se met fce à moi et me dit :
Kassim – y’a bon de parler toi et moi ?
Moi – oei dit toujours.
Samira elle sort de la salle au ralentie et interpelle Kassim.
Samira – nan, Kassim stp.
Kassim – toi ta gueule et rentre à l’interieur avant que tu retombe là. Oh toi !
Moi – crit pas, quoi toi ?
Kassim - ….
Il est rigolo lui vie de moi.