41 – « Le cœur a ses raisons que la raison ignore.. »
(merci à Leyna Tou Cour pour son mantage .)
La personne elle ouvre la porte, et pas de chance.. Le monde il est vraiment petit c’est fou.. C’est Samir le frère de Souleyman..
Samir – Samira ? Tu fou quoi là ?
Sara – ah vous vous connaissez ? Ça tombe bien sah !
La meuf au lieu de se la fermer, elle l’ouvre encore plus. –‘
Moi – ta gueule. On s’est tromper de porte, smeh.
Samir – ferme ta gueule et rentre tranquille, t’es toujours de la famille. Rentre.
Moi – c’est gentil, mais nan on doit bouger sah.
Samir – tu fou quoi ici si t’es Meknessia ?
Moi – j’habite à Meknès, mais je suis riftonne moi.
Samir – comment ça se fait ?
Moi – mon père il est d’ici, ma mère aussi, juste ma grand-mère paternel, quand mon grand père est mort Allah Y Rahmo, elle a déménagé à Meknès c’est tout.
Samir – ah oei, je vois et t’es d’où ici ?
Moi – vers l’entrée de Nador.
Samir – et qu’est-ce que tu fou ici au centre de la ville si t’es de l’entrée ?
Moi – rien, on se promène.
Samir – sah ta quoi dans ta tête toi ? Tu te promènes tranquille toi, t’es sah ? Wesh ta projet X dans ta tête ou quoi ?
Moi – nan, même pas. –‘
Sara – euh, c’est pas que je vous aime pas, mais j’ai faim.
Je la regarde, elle est sérieuse la meuf ? Mddr.
Moi – mddr, ta gueule.
Sara – tranquille, eu excuse-moi ? On se connait pas tahu, mais y’a pas un magasin tout près ici ? Ou au pire, t’a pas du pain chez toi ?
Je lui fais des gros yeux, la meuf tranquille elle demande du pain ! Samir il l’a regard de haut en bas et part dans un fou rire.
Samir – wesh Samira c’est qui ?
Moi – ma cousine.
Samir – je comprends mieux mdddr. Azy rentrez.
Moi – nan on va y aller.
Samir – ta gueule et rentre, je vous dépose après.
Moi – d’où tu me donne des ordres toi ? Ta gueule toi-même, wesh prend pas la confiance khoya !
Samir – ta gueule, y’a quoi ?
Moi – y’a que je vais t’en mettre une.
Samir – essaye d’arriver à ma taille, puis vient me voir chérie !
Il rentre chez lui et laisse la porte ouverte, ma cousine elle fait quoi ? Elle allait rentrer aussi –‘, elle s’est cru chez elle cella mddr.
Moi – ou tu vas ? Mddr.
Sara – ben, chercher mon pain. Mdddr, nan sah c’est qui ?
Moi – un gars de Paname.
Sara – un simple gars ou y’a plus entre vous ?
Moi – oei y’a plus, y’a un mur entre nous tahu –‘.
Sara – ptddr, je dis des feintes mieux que les tiennes moi !
Moi – d’accord. Allez vient on bouge.
Sara – comme tu veux.
On part, on allait tourner la rue quand on m’appelle, je me retourne, et c’est la Mama de Souleyman.
Khelti – ou tu vas toi ? Allez la maison ! Par-là !
Moi – salem Alaykom, nan sah Khelti un autre jour si tu veux.
Khelti – chut et vient !
Elle me prend par le bras et ma cousine aussi, ma cousine elle me regard choquer –‘ mddr. On rentre dans son salon, c’était juste magnifique.
Moi – elle est ou Leila ?
Khelti – dehors, elle arrive.
Moi – sava toi ?
Khelti – Hamdoulillah et toi ?
Moi – Hamdoulillah aussi.
Samir – on mange quand ?
Sara – bonne question ça !
Samir – ptddr.
Je fais des gros yeux à Sara ma cousine, elle hausse les épaules.
Khelti – Samir, va leurs demander de descendre.
Samir – nan, envoi Samira.
Khelti – ah oei, bonne idée ça ! Samira, monte en haut et la porte gris, tu l’ouvre et y’aurai des garçons, tu leurs dit de descendre.
Moi – pourquoi moi ?
Samir – écoute ta belle-mère et ta gueule.
Khelti – allez va, moi je vais préparer à manger.
Elle se lève et va à la cuisine, je réponds à Samir :
Moi – ha ha ha t’es trop marrent ! –‘
Samir – mddr, sah va.
Sara – oei azy vite, j’ai faim moi.
Samir – ptddddddddddrr c’est quoi cette meuf sahbi ?
Sara – quoi ? Zahma ta pas faim ? –‘
Je soupire et les laisse entre eux, ils sont dans un délire bizarre ces deux là –‘. Je monte en haut, toque à la porte grise et entre. Y’a Souleyman et cinq autres gars.. Je comprends mieux pourquoi c’est moi qui dois venir..
Un gars – wesh la miss, t’es mignonne ! T’es venu pour qui ? Moi ?
Moi – nan pour ta mère la baleine clochard !
Le gars – OH TU PARLE A QUI TOI COMME CA ?
Souleyman – azy Moun’s ta gueule ! Oei quoi toi ? Tu fous quoi chez moi ?
Moi – parle bien, descendez manger.
Un gars – waaah elle gère ta daronne ! J’avais trop faim en plus !
Ils se lèvent tous et me poussent et descendent. Ok, eux ils sont pareil que ma cousine Sara.. Je descends après eux, mais Souleyman il me rattrape dans les escaliers –‘.
Moi – lâche-moi.
Souleyman – nan tu fous quoi chez moi ?
Moi – rien, venue voir ta mère, t’inquiète je repars maintenant.
Souleyman – j’ai rien dit, tu me suis ou ?
Moi – nan.
Souleyman – pourquoi t’es froide là ?
Il se fout de ma gueule ah oei ?
Je descends sans lui répondre, on mange, enfin ils mangent, moi j’avais pas trop faim, Souleyman il me jette des regards de mort, mais ça m’atteint plus.
Un gars – tu t’appelles comment ?
Sara – Zoubida.
Le gars – t’habite ou ?
Sara – Canada –‘.
Le gars – sah ?
Sara – j’ai une gueule de Canadienne moi ? E j’ai l’accent canadien ? Nan ben voilà !
Le gars – Ok. Mais c’est pas marrent.
Sara – il est où le rapport ? –‘
Samir – wesh Samira mange, c’est juste mes zinks.
Moi – je m’enfou d’eux, j’ai pas faim c’est tout.
Un gars – parle bien avec ta bouche toi là !
Moi – ta gueule. Tu vas faire quoi maintenant ?
Le gars – je vais me lever et je vais te ken moi ! Donc maintenant ferme ta gueule et soit bouffe ou soit déga..
Khelti *en entrant* - wili ! Wili ! T’a pas honte de parler comme ça ?
Le gars – smeh Khelti, mais c’est elle là aussi !
Khelti – allez chut ! Mangez !
Ils mangent, ma cousine Sara elle mangeait comme si elle mangeait avec ses frères –‘ elle s’y est trop cru Mskina.. Mdddr ! Leila elle rentre.
Leila – Salem Alaykom les pd !
Samir – ta gueule ! Tshék y’a qui !
Leila – waaah Samira ! Tu fous quoi là ?
Moi – je sais pas, j’ai suivi une folle furieuse et j’ai atterris ici tahu.
Sara – OH ! C’est moi la folle furieuse là ?
Samir – ptdddddrr
Samir il rigolait à chaque fois que ma cousine elle parlait –‘ ! Pourquoi ? Ben demandez-le lui.. –‘
Moi – pourquoi tu te sens viser ?
Sara – ben parce que tu m’as suivi tien ! Azy azy je te parle plus, tss.
Leila – c’est qui ?
Moi – ma cousine.
Leila – je comprends mieux alors mdr, c’est de famille quoi.
Moi – mdr ta gueule.
Souleyman – azy on bouge à Hoceima ou quoi demain ?
Les autres gars – oei azy !
Souleyman – si si ! Yemma tu viens ?
Khelti – oui Insh’Allah, je vais aller voir ma cousine, celle qui est malade.
Souleyman – ben on va tôt le matin alors.
Khelti – oei Insh’Allah.
Mdr mskine il croit qu’en disant ça devant moi, j’allais être jalouse –‘ lol quoi.
Moi – mddr, Khelti on va y aller nous.
Khelti – ta vue l’heure ?
Moi – oui, mais on prend le taxi.
Sara – j’ai plus d’argent moi je te le dit !
Toujours elle doit parler quand il le faut pas cella..
Samir – ptdddrr
Moi – j’ai moi.
Sara – ta combien stp ? Et ta trouver ou l’argent ?
Moi – j’ai dix dirhams, chez Zakaria.
Sara – ah et t’espère qu’avec dix dirhams, t’espère aller plus loin avec ça ?
Moi – pourquoi tu parles toujours ?
Sara – appelle ton Zakaria là, et dit lui de venir nous chercher.
Moi – j’ai pas de crédit –‘
Sara – ta quoi comme operateur ?
Moi – Méditel.
Sara – et Zakaria ?
Moi – inwi je crois.
Sara – tien moi aussi j’ai Inwi, appelle-le.
Moi – ta son num ?
Sara – t’es sérieuse là ? Tu l’a pas ?
Moi – ben nan, j’ai que celui de mes frères moi.
Sara – il te sert à quoi ton phone sah ?
Moi – ben à rien. On est au bled hein.
Sara – azy j’appelle Foued alors.
Moi – nan !
Sara – pourquoi ?
Moi – après je te dis, azy vient on bouge.
Sara – mais ta que di..
Moi – ta gueule. Khelti on va y aller nous.
Khelti – t’es sur ?
Moi – oui, oui. Salem.
On l’a salem et tsa, je lâche un salem général pour pas pouvoir les salem tous, et je salem Leila aussi. Elle nous accompagne jusqu’à la porte.
Leila – restez wesh.
Moi – nan, personne sait qu’on est venu jusqu’ici.
Leila – et pourquoi vous êtes venu jusqu’ici ?
Je lui raconte vite fait ce qu’il sait passer, elle explose de rire.
Leila – ptddddddrr j’en peu plus ! Wesh ma sœur t’es normale dans ta tête ?
Sara – mddr tranquille, on voulait juste tuer le temps hein.
Leila – mddr en plus soubhan’Allah, vous êtes tombé sur nous tahu ça ?
On parle encore vite fait avec elle, y’a Souleyman qui sort et dit à Leila :
Souleyman – t’étais parti où toi ?
Leila – dehors vite fait, azy Samira à un de ces quatre hein, salem.
Moi – oei oei, salem.
On lui claque la bise et on bouge, Souleyman il monte dans sa voiture et démarre. Nous on prend la route à son opposé, on tourne et on avance vers la ville pour prend un taxi.
Sara – mais vient on appelle Foued.
Moi – naaaan ! Il va me tuer wesh !
Sara – Pff, moi Hamdoulillah que mes frères ils sont pas là.
Moi – en parlant d’eux, ils sont ou ?
Sara – ils sont partit avec des potes à eux, en Tunisie.
Moi – ils vivent eux hein.
Sara – pire !
On avance encore un peu, puis on travers une avenue, c’était vert donc on traverse, y’a une voiture qui arrive et se met devant nous, sur les passages piétons –‘, Souleyman.. –‘
Souleyman – montez, je vous dépose.
Sara – waaah t’assure !
Moi – nan, on va prendre le taxi.
Souleyman – ta gueule et monte.
Sara – allez vient ! On n’a pas d’argent de toute façon !
Je soupire, et on monte toute les deux derrière.
Souleyman – t’habite ou ?
Moi - ….
Souleyman – oh je te parle !
Moi – je sais pas.
Sara – dépose nous à *****.
Souleyman – Ok.
Sara – t’es qui enfaite ?
Moi - --‘
Souleyman – ah oei t’es comme ça toi, tu montes avec des gens normale, tu sais même pas si je suis un violeur, un psychopathe ou quoi et tu montes normale ?
Sara – nan normale, parce que je sais que vous vous connaissez toi et Samira, donc ça va et au pire des cas si t’essaye quelques choses, j’ai une arme sur moi.
Souleyman – mddr ta quoi comme arme ?
Sara – un chargeur, je fouette avec.
Mddr elle se tape l’affiche solo cella.
Souleyman – Ptddddddddddrrr
Sara – quoi ?
Moi – ta gueule, tu t’affiche solo.
Souleyman – p*tain ptdddddddrr
Le gars il en pouvait plus –‘, il rigolait en roulant –‘. Il me regard dans le rétroviseur et me dit :
Souleyman – mddr je comprends pourquoi t’es pareil mddddrr.
Moi – c’est marrent ? –‘
Souleyman – ta gueule c’est bon.
Moi – la tienne frère.
Souleyman – tu saoule. On sait même pas dahek avec toi.
Moi – moi je dahek pas avec des darons tahu.
Souleyman – t’insinue quoi là ?
Moi – Wassima.
Souleyman – ta gueule c’est bon, tu casse les c**illes !
Moi – falloir d’abord que t’en ai.
Souleyman – ta de la chance que je conduis connasse.
Moi – d’accord.
Sara – mddr
Moi – ta quoi toi ?
Sara – vous allez bien ensemble en sah, le même caractère, la même grosse gueule, la même b..
Moi – ta gueule.
Souleyman – mddr, oei peut-être, mais si elle veut être mienne, faut qu’elle contrôle sa bouche avec moi.
Sara – han trop hlou ! Samira, tshék il ta fait un sous-entendu.
Moi – fait la difference entre un sous-entendu et une disquette.
Souleyman – c’est bon ta gueule.
Moi – la tienne.
Souleyman – n*que ta sœur !
Moi – va la n*quer, m’enfou.
Souleyman – ta gueule.
Moi – oei, a part dire ta gueule à longueur de journée et diquetter, tu sais faire quoi ?
Souleyman – pensé à ta gueule.
Sara – waaah trop mignon !
Souleyman – si je te dis dans quel sens veut dire cette phrase, tu diras pas trop mignon.
Sara – c’est-à-dire ?
Souleyman – c’est pas tes affaires, elle sait ou je veux en venir.
Moi – dans le sens de me défigurer c’est ça ?
Souleyman – c’est bien, tu comprends vite.
Moi – soubhan’Allah, même moi je pensais à ça.
Souleyman – ta gueule.
Je ne lui réponds pas, il me fatigue.
Sara – tu fais quoi là ? Ce n’est pas par-là qu’on est venu !
Souleyman – ta gueule toi aussi.
Sara – eh mais il a trop pris la confiance celui-là ! Dépose-nous enc*lé !
Souleyman – c’est qui l’enc*lé là ?
Sara – toi ! Y’a quoi ? Allez n*que ta race, et dépose nous là connard !
Souleyman – ferme ta gueule avant que je m’arrête et te fouette !
Elle l’insultait de tous les noms, chez nous dans ma famille y’a deux catégories de personnes, y’a ceux qui ont une grosse gueule et qu’ils l’assument par après, et y’a ceux qui ont une grosse gueule mais qu’ils l’assument PAS par après.. Ben Sara elle fait partie de la deuxième catégorie mddr. Et moi je fais partit des deux catégories, des fois j’assume et des fois pas mddr.
Il s’arrête dans une ruelle vide, il descend et va vers une maison, il sonne, y’a un gars qui sort, ils parlent vite fait entre eux.
Sara – imagine ils nous violent ? P*tain pourquoi je parle trop ?
Moi – faut le dire à toi ça.
Sara – ta pas peur ? Mama je stresse p*tain, imagine ils nous tuent ? P*tain je vais pisser sur moi là !
Moi – m’enfou, c’est ta vie ça.
Sara – zahma ta pas peur toi ?
Moi – nan, connaissant Souleyman, nan.
Sara – oei mais moi c’est pas pareil p*tain ! Lui et moi, on se connait pas !
Moi – fallait réfléchir avant de parler.
Sara – p*tain ! P*tain ! P*tain !
Moi - --‘
Souleyman il revient et redémarre.
Souleyman – je vous dépose ou déjà ?
Nous - …
Je regard Sara, pour savoir pourquoi elle lui répond pas, je vois quoi ? La meuf elle est toute pale. Mddr
Souleyman – oh je te parle toi !
Sara – m.. mo.. moi ?
Souleyman il me regard dans le rétroviseur et me dit :
Souleyman – elle a quoi ta cousine ?
Moi – rien, elle croit que tu vas ma violer.
Souleyman – mddr peut-être, j’hésite enfaite.
Sara – pardon, pardon, pardon, pardon !
Souleyman – ptdddddddddddddrr Samira ?
Moi - …
Souleyman – je te parle !
Moi – quoi ?
Souleyman – prend exemple sur elle wesh, tshék elle me dit pardon, prend exemple ! Tranquille la miss, je vais rien te faire, je suis gentil moi.
Moi – moi dire pardon à toi ? Lol. Nan, Sara il ment, l’autre jour tu sais qu’est ce qu’il m’a fait ? Ben il m’a peter la mâchoire juste parce que je lui ai dit ta gueule, mais il me l’a pas peter directe, il a attendu trois jours, et il me l’a peter w’Allah. Toi tu lui a dire pire que ta gueule, donc fait belek à toi cousine !
Ce n’était pas vrai hein, mais je vous la laisser sous le stresse parce que je sais que si j’aurai confirmé que Souleyman était gentil, ben elle allait ouvrir sa gueule donc je l’ai stressé encore plus.
Souleyman – mddr.
Sara – pardon w’Allah.
Souleyman – je vous dépose ou ?
Moi - ….
Sara - …
Souleyman – Oh !
Moi – demande à Sara, moi je connais pas.
Souleyman – t’es rif et tu connais rien de Nador ? Vieille vendu va.
Moi – c’est de ma faute si quand on vient en vacance on vient que pendant une semaine à Nador et le reste des vacances à Meknès ? Nan, ben voilà. Vendue en quoi ? J’ai toujours été Meknessia moi.
Souleyman – ta gueule c’est bon, tes frères ils sont venu ?
Moi – oei.
Souleyman – Foued ?
Moi – oei. Il est ou Marwan ?
Il me dévisage à travers le rétroviseur. –‘
Souleyman – pourquoi ?
Moi – comme ça, il date.
Souleyman – il est en prison.
Moi – t’es sah là ?
Souleyman – oei oei.
Moi – il sort quand ?
Souleyman – début octobre.
Moi – Ok.
J’avais de la peine pour Marwan sah.
Souleyman – ta quoi ?
Moi – rien.
Souleyman – Ok.
Je regard ma cousine, alors elle était assise comme un pique à stresser pour rien, elle me lâche un regard d’aide, je rigole.
Souleyman – mddr c’est quoi cette cousine que ta ?
Moi – parle bien d’elle toi aussi.
Souleyman – depuis la taleur je tourne en rond là, vous m’avez toujours pas dit ou je vous dépose.
Moi – mais elle te l’a dit la taleur nan ?
Souleyman – oei mais j’ai oublié.
Moi – attends stop là ! On était venu par la taleur.
Souleyman – t’es sur ?
Moi – oei, puis tu tournes par la bas, je me rappelle.
Souleyman – azy vient devant tu me guide.
Moi – nan, c’est bon je te montre d’ici c’est bon.
Souleyman – nan, vient.
Il se gare sur le côté, j’allais descendre, ma cousine elle m’attrape par le bras et elle me dit :
Sara – ne me laisse pas stp.
Moi – tranquille je vais juste devant.
Elle me lâche, et descend elle aussi –‘. Je fais le tour, et lui demande ce qu’elle fout.
Sara – rien, j’avais peur qu’il démarre sans toi, on monte en même temps.
Psychopathe la meuf.. Je rigole et on monte en même temps, moi devant et elle derrière.
Souleyman – pourquoi elle est descendu l’autre ?
Moi – parce qu’elle a cru que t’allais descendre et que t’allais démarrer en furie sans moi et que t’allais faire je sais pas quoi à elle.
Souleyman – mskina, on l’a traumatisé.
Moi – oei.
Souleyman – pourquoi t’es froide ?
Moi – parce que.
Souleyman – parce que quoi ?
Parce que j’ai pas envie de retomber dans ton piège de vieux disquetteur hmar..
Moi – parce que c’est la vie, azy démarre t’attend quoi ?
Souleyman – regarde-moi.
Je me retourne vers lui et le regard. Je me mords la lèvre, il est trop beau connard.
Souleyman – pourquoi tu te mords ? Mddr
Moi – envie.
Souleyman – envie de quoi ?
Moi – rien, démarre.
Souleyman – mddr azy.
Il démarre, je lui indique la route, une fois près de la maison, je lui dis que c’est la et lui demande de s’arrêter, le mec il continue à rouler –‘
Moi – mais qu’est-ce que tu fais ? C’est derrière la maison !
Souleyman – le bled c’est pareil que la cité Samira, ça parle trop. Je te dépose dans une ruelle, et tu marches à pied avec l’autre jusqu’à chez toi.
Moi – Ok.
Il s’arrête dans une ruelle un peu plus loin de la maison.
Souleyman – fait belek à toi.
Moi – t’inquiète.
Souleyman – tien.
Il me tend des billets d’argent du bled.
Moi – c’est quoi ça ?
Souleyman – prend, achète-toi des trucs avec.
Moi – nan merci. J’ai des parents.
Souleyman – me les casse pas et prend.
Moi – nan Souleyman.
Souleyman – tahu je reste calme là, mais prend-les avant que je m’énerve stp.
Moi – mais je veux pas Souleyman.
Souleyman – tu sais quoi ?
Moi – quoi ?
Souleyman – prend-les et quand tu retournes à Meknès, tu m’achète des trucs.
Moi – t’y été nan ? Pourquoi ta rien acheter ?
Souleyman – j’étais avec mes zinks, on a rien fait, juste la piscine et on est repartit, on est resté un jour là-bas.
Moi – tu veux que je t’achète quoi ?
Souleyman – à toi de voir. Et achète des trucs pour meufs aussi.
Moi – une meuf comment ? Enfin quel taille ?
Souleyman – pour toi wesh, achète-toi des trucs à toi aussi.
Moi – d’accord.
Je ne comptais rien m’acheter mais je savais que si je lui disais nan, il allait encore me contredire.
Souleyman – oh ?
Moi – quoi ?
Souleyman – regarde-moi.
Je le regard, il sourit.
Moi – quoi ?
Souleyman – rien, t’es belle.
Moi – je sais.
Souleyman – mddr péte un coup meuf !
Moi – bref je vais y aller, merci.
Souleyman – de rien, fait belek à toi.
Je lui souris et descend, ma cousine elle descend aussi et on marche jusqu’à chez nous à pied, Sara elle parlait pas –‘ mddr.
On rentre chez nous, Foued qui nous ouvre la porte.
Foued – vous étiez ou ?
Moi – on a fait un tour.
Foued – ou ?
Moi – pas loin.
Foued – Ok. J’entends un truc sur vous, je vous explose.
Moi – Ok.
Foued – Sara ta quoi ?
Elle lui répond pas et monte directement en haut dans sa chambre mddr.
Foued – elle a quoi ?
Moi – mddr, rien tu peux pas comprendre.
Foued - --‘
Il bouge au salon, j’y vais aussi, y’avais toute la famille, on parlait de tout et de rien, les daronnes commèrent, les darons parlent des territoires qu’ils voudront acheter, les cousins ils parlent de leurs journée, les cousines elles parlent de gars –‘. Et moi ? Ben je repense à ce qu’il vient de se passer avec Souleyman et tsa, p*tain malgré que j’essaye de lui en vouloir, face à lui les sentiments refont toujours surface pff. Je voulais trop le revoir, me demander pas pourquoi, même moi je sais pas. Le cœur a ses raisons que la raison ignore comme on dit. D’un coup, je repense à quand il a dit à ces cousins d’aller à Hoceima, je voulais trop y aller aussi ! Mais si je dis qu’on va à Hoceima tout court, ils ne vont pas accepter. Y’a quoi à voir à Hoceima ? La mer ! Oei la mer !
Moi – Yemma, on va à la mer de Hoceima demain ?
Mes zinks - oei oei ! Ça serait halla !
Les darons, ils ont refusé mais on les a suppliés encore et encore, et on finit par accepter. Je cours dans la chambre de ma cousine Sara, elle était couchée dans son lit, je lui saute dessus et l’embrasse la joue !
Sara – casse-toi connasse !
Moi – wesh ta quoi ?
Sara – imagine dans trois jours il me tue ?
Moi – ptdddrr, ce n’était pas vrai, je rigolais wesh, il est gentil lui !
Elle me saute dessus et m’insulte de tous les noms mddr, moi je rigolais, j’en pouvais plus.
Moi – c’est bon mdddddrr !
Sara – tfoo ! Tfoo sur ta gueule !
Moi – mdddr c’est bon, j’ai mal au ventre là ! Mddddrr
Sara – mddr azy c’est bon, ta quoi à être heureuse ?
Moi – demain on va à la mer !
Sara – c’est bien, à croire que ta jamais été –‘.
Moi – nan, mais tu peux pas comprendre !
Sara – attend ! Attend ! C’est quel mer qu’on va ?
Moi – celle de Hoceima.
Sara – ah ben çava.
On parle encore vite fait pendant dix minutes, puis d’un coup elle me saute dessus et me dit :
Sara – oh je rêve ou on va à Hoceima demain ?
Moi – ben oei, c’est ce que je t’ai dit la taleur, ta quoi là ?
Sara – je rêve encore, ou la taleur quand on était chez la famille là, le psychopathe il a proposé à ses zinks d’aller à Hoceima ?
Moi – mddr c’est bon, bouge de là !
Sara – t’es pas sérieuse là ?
Moi – normale wesh, on va pas les croiser t’inquiète.
Sara – Insh’Allah alors ! Si on les croise, je te tue !
Moi – tranquille.
Sara – t’es une vrai vicieuse en vrai.
Moi – on vice pas une vicieuse, on disquette pas une disquetteuse, on n’arnaque pas une arnaqueuse. Ces trois proverbes font partit de ma life.
Sara – c’est pas des proverbes déjà. –‘
Bref, on parle encore et encore, puis on finit par s’endormir. Le lendemain, on se lève tous tôt, on prépare nos affaires et tsa, et vers midi on prend la route. On arrive à la mer de Hoceima après je ne sais plus combien d’heure, y’avais déjà du monde, on se pose dans un coin, on s’installe et tsa, moi j’avais un short hawaïen, et un débardeur en dessous de ma robe que j’avais mise pour le chemin. Je l’enlève et va me baigner avec ma cousine Sara. On rigolait trop bien et tsa, tu vois la meuf d’un coup elle me saute dessus et me dit :
Sara – je vais te tuer, je vais te tuer, je vais te tuer Samira, t’es mort, chahade d’avance, je vais te noyer, je vais t’égorger, chahade !
Moi – ta quoi wesh ?
Sara – y’a Souleyman, le psychopathe d’hier !
Moi – ou ?
Je me retourne et le cherche des yeux, il était avec sa sœur, et ces cousins. Je souris, même de loin il est beau.
Moi – il va rien te faire w’Allah.
Sara – moi je vais chez ma mère, ciao.
Elle sort de l’eau en courant et court vers notre coin où sont posé nos parents. Moi je sors de l’eau et va vers Leila. Souleyman il me sourit.
Souleyman – tu fous quoi là ?
Moi – rien, venu avec la famille. Wesh Leila, vient on bouge se baigner ?
Leila *à Souleyman* - je peux ?
Souleyman – oei, tu restes dans l’eau, tu drague quelqu’un je te tue.
Leila – d’accord. –‘
Souleyman – c’est pareil pour toi.
Moi – Ok.
Souleyman – ta gueule. Leila vient je vais te parler.
Ils bougent tout les deux un peu plus loin et parle vite fait entre eux, moi je parle vite fait avec Samir, Leila elle revien puis on bouge se baigner moi et elle, on rigolait et tsa, la meuf elle avait peur d’aller plus loin dans la mer parce qu’elle a peur qu’il y’aurait des méduses qui vont l’électrocuter –‘. Enfin bref, elle mate trop Bob l’éponge elle.
Leila – vient on va s’acheter des glaces ?
Moi – j’ai pas d’argent.
Leila – moi j’ai.
Moi – azy alors.
On sort de l’eau et on bouge acheter des glaces, je vois la meuf elle va pas vers le magasin de glaces, nan elle tourne vers une ruelle.
Moi – tu va ou ? C’est par là.
Leila – vient.
Moi – c’est quoi ton plan encore ?
Leila – vient je te dis.
On avance encore dans la ruelle, puis elle se retourne vers moi et me sourit. –‘
Moi – c’est quoi ton plan là ?
Leila – c’est pas le mien, mais celui de Souleyman. Je vous laisse.
Souleyman il sort d’une maison, et me sourit –‘.
Moi – tu va nulle part, tu reste avec moi.
Leila – moi aussi je t’aime chérie, salem.
Souleyman – reste avec Samir. Toi vient.
Elle bouge, je suis seule avec Souleyman, qui lui me sourit tel un con –‘.
Moi – quoi ?
Souleyman – rien, vient.
Moi – nan, bouge.
Souleyman – me les casse pas et vient, on parle vite fait pour en finir puis chacun sa route. Saha ?
Moi – t’es sur ?
Souleyman – oei.
Moi – Ok.
Je le suis, on rentre dans la maison où il était sortit la toute à l’heure, on rentre dans le salon.
Souleyman – fait comme chez toi. J’arrive.
Moi – Ok.
Il part puis revient cinq minutes plus tard, et s’allonge sur le canapé et allume la Tv.
Moi – t’es serieux là ?
Souleyman – quoi ?
Moi – pourquoi je suis là moi ?
Souleyman – pour parler nan ?
Moi – oei, ben parle nan ?
Il soupire, puis se redresse et part, puis revient avec une boite en main.. Il la dépose sur la table devant moi, et me fixe.
Moi – quoi ?
Souleyman – ouvre.
Moi – c’est quoi ?
Souleyman – ouvre.
J’ouvre la boite. Il est sérieux lui là ?
