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17 – « Il est partit en emportant mon coeur, désormais je redeviens la Samira sans coeur.. »



Et il ferme les yeux, et me lache la mains doucement.. Cette scéne je l’oublirai jamais.. J’éclate en sanglot et le suplie de se reveiller ! Y’a des gars qui arrivent, ils me degagent de lui, je me débat et crit. Y’a Brahim (celui qui avait remis le serpent à sa place, le pote de Souleyman) il me prend dans ces bras, et essaye de me calmer.

Marwan – SOULEYMAN ! OH Z*BI TU M’ENTEND ! SOULEYMAN ! P*TAIN ME LAISSE PAS LA Z*BI ! APPELEZ LES SAMU ! P*TAIN ! SOULEYMAN ! LAISSE MOI PAS COMME CA LA Z*BI !

Khelti Fatima – AH WILI ! WELDI ! WELDI !

Des crits de partouts, des daronnes qui essayent de réconforter Khelti, des meufs qui pleurent, je vois les samu arriver, et le prenne, je me dégage de Brahim et essaye d’avancer vers Leila qui elle était par terre entraine de pleurer, plus je m’avancais plus je me sentait partie.. Puis là je tombe, j’entend des cris, j’entend qu’on m’appele, mais j’avais pas la force de répondre ou d’agir, et puis je me suis senti partie.. Trou noir.

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J’ouvre les yeux doucement mais difficilement, j’entend qu’on crit mon nom et crit « medecin », on me donne des petits claques suivit de « mademoiselle, vous m’entendez ? Mademoiselle ? », j’acquit de la tête, et ouvre les yeux, et essaye de m’habituer à la lumière. Pas la peine de faire genre oei « je vois des murs blancs, je sent l’odeur des medicaments, je vois que je suis sur un lit, je vois que j’ai pleins de fils de partout et tsa, ect.. » --‘, on l’a tous compris que je me suis retrouver à l’hopital hein.

Medecin – mademoiselle ? Vous m’entendez ?

J’essaye de parler, mais en vain, j’avais trop la gorge seche pour parler. Donc j’acquit de la tête.

Medecin – vous etes sur ?

J’acquit encore de la tête.

Il appele des infirmières, ils me font des examens bizarre puis il me dit :

Medecin – bon ben bon rétablissement. Je laisse place à votre famille.

Ma famille ?

Il part, et je vois Yemma, Baba, Samia, Mourad, Foued et Amine rentrer..

Yemma et Samia elles commencent à pleurer et me prennent dans ces bras, et me font des bisous. J’avais pas la force de leurs rendrent leurs bisoux et calins, j’étais trop fatiguer.

Yemma – qu’est ce que ta eu ?

Moi - …

Samia – Samira répond stp.

Je l’a regarde avec tristesse, je revois son visage s’éteindre, sa mains me lacher doucement, le sang couler, je commence à pleurer sans rien dire. Samia elle me fait boire doucement.

Samia – arréte de pleurer soeurette stp. Y’a eu quoi ?

Moi – …

Yemma – benthi stp dit moi qu’est ce que ta eu.

Moi – walo Yemma.

Baba – pourquoi tu ment ? Il s’est passé quoi ?

Quand il m’a dit ça, la haine est monter en moi d’un puissant incalculable ! Tout ça c’est à cause de lui, à cause de lui que je suis partie de chez moi, à cause de lui que j’ai rencontrer Souleyman, à cause de lui que je lui ai voler le sachet croyant que j’avais besoin d’argent, à cause de lui qu’il est s’est eteind comme ça, à cause de lui que je suis là aujourd’hui. Je le fixe avec haine, et lui dit calmement :

Moi – toi ta gueule. Et casse-toi.

Yemma – benthi ai honte. C’est ton père.

Moi – mon père ? Lui ? Jamais de la vie ! C’est à cause de lui tout ça, c’est à cause de lui tout ça ! A cause de lui qu’il est partit !

Je commence à me frapper, à me tirer les cheveux, à pleurait, Mourad essayait de me calmer avec l’aide de Amine et Samia mais en vains, je m’arache tout mes fils et crit. Un medecin arrive, et me fait un vaccin, je m’endort quelques secondes plus tard.

Je me lève et les retrouve toujours là, sans Baba, il a du partir et temps mieux.

Moi – Samia..

Elle se reveille en sursaut, et commence à pleurer, je pleure avec elle, moi qui était de nature de jamais pleurer en public.

Yemma – chut benthi. Il est parti c’est bon.

Je répond pas, et ferme les yeux, et revoit son visage, je les reouvre et regarde ma mère, elle est devenue faible, trop faible même.

Moi – Yemma sava ?

Yemma – si tu va bien, je vais bien benthi.

Foued – vous voulez b..

Y’a quelqu’un qui toque et rentre, c’est Yanis.. M*rde !

Yemma – YANIS WELDI ?

Yanis – ah.. Euh.. Salem khelti !

Foue d- wesh t’es vivant toi ? Et tu fou quoi là ?

Yanis – oei tranquille, rien je suis venu voir ma bagra !

Il salem tout le monde, et m’embrasse le front et me sourit.

Yanis – sava ?

Moi – oui.. Soul…

Yanis – chut on en reparlera, repose-toi d’abord.

Moi – c’est de ma faute..

Yanis – mais nan wesh ! Il devait juste rendre un…

Moi *en suffoquant* – c’est moi qui lui avais voler.. Les billets vert.. C’est de ma faute Yanis..

Yanis – t’es.. T’es pas.. Sah là ?

Moi – si..

Je rééclate en sanglot, il me prend dans ces bras et essaye de me calmer, une fois que je me calme, il me dit :

Yanis – pourquoi tu m’en a pas parler ?

Moi – parce que je savais que t’allais me crier dessus.

Yanis – p*tain ! Si seulement il avait à faire à un gars normale ! P*tain !

Moi - …

Yanis – p*tain ! Azy je reviens après ! Salem !

Il se casse. Amine il me dit :

Amine – sava ?

Moi – oui et toi ?

Amine – oei tranquille. Ta eu quoi sah ? Dit moi.

Moi – rien, je suis tomber dans les vappes.

Amine – pourquoi ?

Moi – comme ça.

Samia – sah ma sœur dit-nous stp.

Moi – parce que ils l’ont tuer..

Samia – qu.. Qui ?

Moi – Souleyman..

Une fois son nom prononcé j’éclate encore en sanglot et me tire les cheveux ! Foued il se lève et me prend dans ces bras, je me calme doucement.

Foued – chut. Pleure pas.

Je dis rien, et finit par m’endormir. On me reveille pour manger. Je mange et me rendort. Pendant toute la semaine c’était comme ça, j’avais du mal à accepter qu’il soit partit. Personne venait me voir, sauf Yemma, Samia, Amine, Foued et Mourad. On a bien parler, ils m’ont rien fait, je leurs ai demander pardon, et eux de même.

Une fois mes affaires ranger, je sors de cette pièce qui pue la mort. On descend, Yanis nous attend en voiture. On va chez lui, je vais directement me coucher dans la chambre de Bilel. Il vient me voir.

Yanis – sava ?

Moi – oui..

Yanis – tu l’aime ?

Moi – je sais pas..

Yanis – plonge pas dans une grande dépression, relève-toi soeurette ! Reste la Samira la warrior qui avait peur de personne et qui remettait en place les gens avec sa grosse gueule.

Moi – hmm..

Yanis – il t’as dit quoi ?

Moi – t’es à moi..

Yanis – azy c’est bon, commence pas à repleurer wesh !

Moi – tout ça à cause de moi..

Yanis – dit pas ça wesh. T’y es pour rien, c’est le mektoub c’est tout.

Moi – il était beau..

Yanis – c’est un bon aussi ! Même s’il fait le méchant, il est hnine dans le fond quand il le veux.

Moi – je sais.. Tu parle de lui comme s’il était encore là..

Yanis – hassoul ! Garde la pèche pour ta daronne seulement.

Moi - …

Il m’enbrasse le frond, et sort. Je cogite toute seule dans cette pièce, comme quoi les mauvais présentiments servent pas à rien..

Foued – demain, on repart chez nous. Tu vien avec ?

Moi – oui, j’ai plus rien à faire ici.

Foued – t’inquiète soeurette.

Il m’enbrasse la joue et sort lui aussi. Pourquoi lui et pas moi ? Je me pose une et milles questions, et finit par m’endormir en pleurant. Le lendemain, je me lève, et m’habille à l’arache, les affaires que j’avais chez Amina, je les ai retrouver dans la chambre, surement Yanis qui serait partit les chercher. Je sors de la chambre, ils étaient tous entraine de m’attendre, ils étaient tous prêt, et m’attendait pour partir. Ils se lèvent, on descend en bas, je met mes affaires dans la voiture, ils montent tous, c’est Yanis qui nous ramène. Je voulais d’abord passé chez Khelti mais Yanis il était pas du même avis..

Moi – je passe chez Khelti Fatima d’abord.

Yanis – NAN ! MONTE !

Je le dévisage et lui demande pourquoi.

Yanis – COMME CA Z*BI ! MONTE ! ILS SONT PAS CHEZ EUX ! ILS SONT AU BLED !

Je dis rien, et monte. Pourquoi il s’énerve comme ça lui aussi ? Bizarre..

Sur la route, j’ai ratraper mes heures de sommeil, donc ça à vite passé pour moi. Il nous dépose et repart sans aller voir sa mère ou quoi.

Un mois passe, la routine s’installe, dormir-manger, dormir-manger, voila ce que sont devenus mes journée.

Deux mois passent. Yemma je l’a voyais pré-occuper par quelque chose, mais j’ai à peine fait attention.. Si j’avais su..

Trois mois passent. La routine dans nos vies, j’y suis jamais sortis dehors. Pourquoi ? La rue me dégoute depuis que j’ai retrouver Souleyman par terre..

Leila ? Aucune nouvelles. Samir ? De même. Marwan ? De même. Yanis ? Il appelait de temps en temps.

Cinq mois qu’il est partit, cinq mois que je fous rien de mes journées a part aller en cours, cinq mois que quelques choses pré-occupe les pensés de Yemma, cinq mois que Baba et moi on se calcule à peine, et c’est temps mieux pour moi. cinq mois que Foued, me demande de temps en temps si je vais bien, cinq mois que Mourad essaye de me faire sourire, cinq mois que Samia essaye de me changer d’idée. Mais comment changer d’idée quand celui qu’on kif on le retrouve par terre entraine de s’éteindre ?

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Yemma – venez manger !

On est tous à table, yemma elle baissait la tête et mangait à peine, et nous dit d’une petite voix :

Yemma – on part.

Samia – Halla ! Ou ? Bled ?

Yemma – nan hmara ! On est en octobre et tu veux aller au bled toi ?

Samia – c’est bon j’ai rien dit. On va ou ?

Yemma – on déménage.

Foued – QUOI ? POURQUOI ?

Yemma – comme ça, on change d’air c’est tout.

Mourad – mais pourquoi wesh ? On est bien ici ! Enfin à part Samira..

Moi - …

Yemma – moi je suis pas bien ici, je m’éttoufe ! J’ai besoin de changer d’air, de faire de nouvelles rencontres, j’en ai marre d’ici !

Foued – tu veux aller ou Yemma ?

Encore cette boule au ventre et à la gorge.. Encore un mauvais présentiment p*tain..

Yemma – je sais pas encore. On verra. Votre père ils est d’accord.

Foued – tu me dis tu veux aller ou, et je te cherche un appartement si tu veux.

Yemma – merci weldi.

Foued – tranquille. Samira sa va mieux ?

Moi – oui..

Foued – sur ?

Moi – oei..

Foued – t’es bizarre.. Ta quoi ?

Moi – rien..

On finit de manger, Samia elle débarasse, je part m’endormir moi. Deux semaines passent, et à chaque fois qu’ils parlaient de démenagement, j’avais ce mauvais présentiment qui venait donc à chaque fois qu’ils en parlent, je m’éclipser pour pas savoir.

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Jour du déménagement. L’appartement est vide, ils ont déjà tout pris là-bas, ils manquaient que des petits trucs vite fait, ils prennent et mettent tout dans la voiture de Foued et on part. Nouvelle vie ? C’est ce que je pensais.. Sur le chemin je m’endort.

Samia – Samira debout !

Je me reveille, et sort de la voiture, je regarde un peu partout, une cité parmis tant d’autres quoi. On monte chez nous, ma chambre est déjà faite, je m’endort directement, en debut d’après-midi, Samia vient me reveiller, je devais aller avec elle au lycée pour finir mon inscription.

Je m’habille à l’arache, et on bouge, elle me disait quoi prendre et tsa. –‘ On arrive devant le lycée, un lycée parmis tant d’autres. On rentre, Samia elle parlait et tsa, puis on sort. Je reprennais les cours le lendemain même. –‘ Pff.

On sort, elle me demande de l’attendre, elle avait oublier je ne sais plus quoi. Je m’assois sur le banc devant le lycée, et regarde les voitures passé, y’en à une elle arrivait à toute allure, pusi elle freine d’un coup sec devant moi, c’était la même voiture que celle de Souleyman à part que celle-ci les vitres elles étaient teinter.. La vitre coté passager se baisse et le conducteur, me regarde, j’essaye de voir qui s’est parce que la personne elle avait mis des lunettes de soleil –‘. Elle redémarre et part mais Soubhan’Allah, j’avais l’impression d’avoir vu le sosie de Souleyman.. P*tain il commence à m’hanter, et je devien parano, je le voit partout !

Samia – on y va ?

Moi – oei azy ! On est ou là ?

Samia – Paname.

Moi – qu.. Quoi ?

Samia – oei Paname.

Et si.. Et si.. Et si.. c’était vraiment lui ? …

Samia – wesh ta quoi ?

Moi – rien.

Samia – t’es trop bizarre..

Moi - oei je sais. Bref vient on rentre.

On rentre, j’ai rien fais à part dormir. Le lendemain, Yemma elle me reveille le matin pour aller en cours. P*tain ! Je m’habille à la vite fait, laisse mes cheveux lacher, met ma sacoche et ma casquette. Je prend mon sac, je bouge au lycée, ça va je me suis pas perdue. J’arrive, j’étais déjà en retard. –‘ Ca commence bien. Je vois une éducatrice, je lui dis que je suis nouvelle, elle m’amène chez le principale, il me demande de le suivre –‘. A croire que je suis son chien là.

Moi – quand on est bien éduqués, on dit svp.

Principale – commencez pas mademoiselle et veuillez me suivre svp.

C’est bien, il a compris. Je le suit, il toque à une porte, et l’ouvre. Il dit à la prof que je suis nouvelle, et part. Je l’a regarde de haut en bas, elle je sent que je vais la detester.

Prof – bonjour charmente demoiselle ! Tu te présente ?

Moi – pourquoi faire ?

Prof – ben pour que tes nouveaux camarades de classe te connaissent.

Moi – wah ! Azy je m’appele Samira, j’ai 17 ans, je suis marocaine et c’est tout.

Un gars du fond – on s’enfou !

Moi – moi aussi je te ken connard ! Ta cru que j’étais ta pote oulah ? Allez va n*quer ta sœur !

Le gars – tu parle à qui comme ça toi ?

Moi – à toi ! Tu va faire quoi ? Me tapper ? Ose à peine me toucher et on verra si je te fais pas gouter le bitume connard !

Le gars – LA TETE DE MA MERE QUE JE VAIS TE KEN ! D’OU TU ME PARLE COMME CA ?

Moi – mskina la tête de ta mère, qu’elle répose en paix en avance. Ben vient pour voir ! Je te parle comme je veux ! T’es qui toi zahma ?

Prof – Faress calme toi ! Et Samira va t’asseoir !

Le gars alias Fares – NAN Y’A PAS DE CA ! D’OU ELLE ME PARLE MAL ELLE ?

Moi – ta voulu faire ton malin devant tes potes en me clashant, mais toi ce que tu sais pas, c’est qu’on clashe pas une clasheuse connard ! Allez maintenant ferme ta gueule, et plonge dans ton livre.

Faress – La tête de ma mère j’ai pas fini avec toi ! Attend ! Attend à la sortie !

Moi – tu me fais trop peur mec ! –‘

Je vais m’asseoir au fond, à l’opposé du Faress, à coté d’un gars bizarre. –‘

Prof – Samira ta casquette.

Moi – oei après les cours je l’enlève Insh’Allah.

La classe – mdrr

Moi - y’a rien de marrent. –‘

Le gars à coté de moi – Oh madame ! La calculez pas, elle a fumer !

Moi – d’où j’ai fumer ? Et d’où tu parle de moi ?

Faress – la vie de moi elle mérite des tartes, elle a une grosse gueule z*bi !

Moi – ma grosse gueule, je l’assume contrairement à toi donc ta gueule.

Faress – attend après. Attend !

Moi – cool ! –‘

Les cours du matin passent, je calcule plus personne, c’est la récré. On sort, je m’assied sur un banc et met mes écouteurs. Seul la solitude est ma meilleure amie maintenant. A mon opposé, y’avais une meuf qui me fixait, je la matte vite fait, et voit que c’est Leila.. Je l’a dévisage, la haine monte en moi. Elle a changer de numéro sans me donner de nouvelles, hors que j’étais là quand elle avait besoin de hajja.

Elle vient en ma direction, je l’a nie.

Leila – Samira ?

Moi *en la dévisagent* - oei ? T’es qui ?

Leila – c’est moi Leila wesh ! P*tain ma sœur !

Moi – Leila ? On se connait d’où ?

Leila – t’es sah là ?

Moi – oei, on se connait ?

Leila – t’es sah to sah ? Tu te rappele pas de moi ?

Moi – nan smeh. Azy salem.

Elle dit rien, et part comme elle est revenue. Désormais je me fais pas de potes, ils sont tous là par interet. Elle a l’air de bien vivre cella..

On retourne en cours, à midi je sors du bahut, et y’a Faress qui m’attrape par le bras, je le regarde puis regarde son bras. Il est sah lui ?

Moi – tu touche qui là toi ?

Faress – fait pas la maline maintenant, on est dehors hein !

Moi – et ? Elle est ou la difference entre ici et à l’interieur connard ?

Faress – tu dis connard à qui toi là ?

Moi – à toi, y’a hajja ?

Faress – fait pas la maline petite conne !

… - c’est qui la petite conne ?

On se retourne et je vois que c’est … Hein ? ...

Laa Maroxelloise

J’aim

« Princess ? Qui ta dit qu'aimer était facile ? » - Chronique.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant