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75. – « chaque erreur remonte à la surface même quand t’essaye d’avancer dans la vie. »



(Cette suite je l'a dédie à Maeva Aho qui m'a fait trop rire en commentaire sur la suite précedente mddr .) 



Je lui répond pas et la suit. Je salem ces parents et ses frères et m’assoie à coté d’elle. Ils parlaient et rigolaient, c’était à peine s’ils me calculaient jusqu’à ce qu’il y’a un des frères de la Criseuse qui parle de Souleyman tout en me fixant.. P*tain je vais le tuer Souley. 

Un des frères – ooh Hamza ta entendu la nouvelle ?

Niro – dit pour voir.

Un des frères *en me fixant* - Souleyman il a divorcer avec sa meuf, et a ce qu’il parait il va aller voir le gars tah le depot abandonné pour le tuer et Azur avec.

Niro – ta eu ces infos d’où toi ?

Un des frères – tranquille, je connais.

Niro – tu crois me l’a faire à moi ou quoi ? Tu crois que je sais pas que tu travaille pour le pd tah le depot ou quoi ?

La mere de la criseuse- ah wili wili, qu’est ce qu’il y’a encore ?

Niro – rien, khelti t’inquiète.

Le frère de la criseuse – azy azy qu’est ce que tu bave toi aussi ? T’es sah toi là ?

Niro – prend pas les gens pour des cons et encore mmoins moi parce que beau frère ou pas, tu va y passer. Je te le dis déjà.

Ils chagent de discutions et parlent de je ne sais plus quoi. Ca sent pas bon tout ça w’Allah. Faut que je trouve un truc pour que le sac soit remis au propriètaire et qu’il n’y a pas d’enbrouille, parce qu’on connait tous la fin d’une enbrouille. Qui dit enbrouille, dit mort. Qui dit mort, dit soit Souleyman, soit Marwan, soit Niro, soit Azur soit mon zink Ahmed.

Je reflechie quelques secondes et pensent à comment est-ce que je pourrai faire pour qu’il discutent face à face et non dégommage face à face. Ils ont peur de quoi les mecs ? Serpent ? Nan mauvaise idée, même moi j’ai peur des serpents alors.. Gun ? Oe, ils ont peur d’un gun. Je vais trouver ou moi un gun ? Chez Niro ? Je vais voir. Qui ne cherche pas, trouvera jamais.

Niro – tu va ou ?

Moi – j’arrive, je vais à la salle de bain.

Il me répond pas et je bouge dans sa chambre. Je ferme la porte derrière moi et cherche dans les tirroirs en fessant attention de pas déplier tout ces vêtements. Je trouve un chiffon au fond de son armoir en dessous de ces vetement. Un chiffon ? Intéressant.. Je le prend et l’ouvre, c’est bien u gun. Je le regard et commence à trembler, wili, wili !

Je le met dans mon pantalon tout en fessant attention d’enlever les balles du gun on sait jamais si mon ventre il appuit sur la détente.. Je met les balles dans ma poche de mon pantalon et retourne dans le salon comme si de rien n’était. Maintenant, il me faut un telephone afin d’avoir leurs numéros à eux tous et leurs donner un rendez-vous général quelque part.

La criseuse – Samira ça va ? Ta l’air pas bien.

En sah je tremblait, j’avais peur du gun w’Allah. C’était la première fois que je touchais et que je portais un gun sur moi..

Moi – nan, nan, je vais bien t’inquiète.

Niro – ta quoi ?

Le père de la criseuse – c’est qui elle ?

La criseuse – c’est une de mes collègue du travail baba, elle s’appelle Samira.

Je lui sourit difficilement, il me rend mon sourire et continue de mater la tv.

Niro – ta quoi ?

Moi – rien wesh.

Un des frères – ta vue un fantome ou quoi ? Tema comment t’es toute blanche.

Moi – je vais rentrer chez moi c’est mieux w’Allah.

Niro il me dévisage genre « t’enfonce pas là ».

La criseuse- ben Hamza, dépose là chez elle c’est mieux, elle se sent pas bien.

Niro – oei azy, vient toi.

Je lache un salem général et sort l’attendre devant l’appartement. Il prend sa veste et me rejoind. On descend les escaliers en silence. On monte dans sa voiture, personne parlaient jusqu’à là. Moi j’étais entraine de refléchir à ou est-ce que je pourrai trouver les numéros.

Niro – bon, aboule ce que ta là.

Moi – j’ai faim.

Il soupire un bon coupp et démarre sans me répondre.

Niro – je te dépose chez toi ?

Moi – nan dépose moi à **** (cité tah Souleyman e Yanis).

Niro – pourquoi faire ?

Moi – je vais dormir chez mon frère.

Niro – le quel ?

Moi – Bilel, il habite avec Yanis. Il passe chez nous de temps en temps lui.

Niro – Ok.

Il me dépose en bas de chez Yanis, je le remercie et descend. Y’a des gars dans le hall, je toque à la vitre, y’a un gars qui m’ouvre.

Moi – merci.

Lui – tranquille.

Moi – Yanis il est chez lui ?

Lui – le sah à Bilel ?

Moi – oei.

Lui – oei normalement, pourquoi ?

Moi – comme ça, je peux pas demander après mon reuf ?

Lui – ah oei, c’est toi Samira ?

Moi – oei.

Lui – à ce qu’il parait Souleyman il ta lacher sever ?

Je lui répond pas et monte chez Yanis. Tout Paname est au courant à ce que je vois p*tain. Je sonne, c’est une meuf qui m’ouvre.. Elle me dévisage, je fais de même.

Elle – oui c’est pour ?

Moi – avale ton chewing-gum toi, Yanis il est là ?

Elle – tu veux quoi ?

Bref, j’ai pas le temps pour elle. Je l’a pousse un peu et rentre. Music à fond, deux gars sur le canapé entrainent de fumer chicha avec trois autres meufs sans compter celle qui m’a ouvert la porte.

Moi – il est ou Yanis ?

Un gars – cuisine avec Bilel.

Je lui répond pas et renre à la cuisine, y’avais Yanis avec Bilel mmon frère entrainent de parler de je ne sais quoi.

Yanis – oei mais nan, parce que c’est con comme plan, moi je veux pas retourner en taule wesh !

Bilel – pourquoi tu fais la tappette là ? Y’a quoi qui est con ?

Yanis – wesh, quand on sortira par devant, obliger ils seront là et en..

Moi – salem.

Ils se retournent tout les deux vers moi et me fixent, Bilel il me dévisage et Yanis il me sourit.

Yanis – wesh, bien ? Tu fous quoi là ?

Moi – je peux dormir chez toi jusqu’à demain stp ?

Yanis – oei, t’étais ou pendant deux jours toi ?

Moi – dehors, sdf.

Yanis – ah oei chaud, ben prend ma chambre jsuqu’a demain.

Moi – nan. Je veux la chambre de Bilel.

Bilel – elle choisit en plus, déjà soit heureuse que je te dis rien là. Maintenant ferme ta gueule et prend la chambre de Yanis.

Je le dévisage et va dans la chambre de Yanis. Je reste devant la porte une bonne dixaines de minutes.

Yanis – ta quoi ?

Moi – y’a encore le serpent en dessous du lit ?

Yanis – mdr nan, je l’ai vendu.

Moi – dit w’Allah ?

Yanis – w’Allah.

Moi – merci.

Yanis – tranquille, je diminue le son de la music t’inquiète.

Moi – tranquille c’est rien, je dors pas de suite.

Yanis – tranquille alors. Vient squatter avec nous alors si tu veux. Douche toi, et habille-toi pusi vient.

Il va dans son armoire et me sort MES vêtements.

Moi – tu fous quoi avec MES vêtements ?

Yanis – croit pas je sais pas quoi, mais ça date qu’ils sont là. C’était quand t’avais 17ans, quand t’habitait ici quand t’avais fuguer là.

Moi – et tu crois que je vais renter dedans ?

Yanis – oei j’avoue, ta trop pris de la proitrine et du derrière. Tu sais quoi ? Sert-toi dans mon armoire, prend un survet et un t-shirt.

Moi – connard.

Yanis – t’inquiète mdr.

Il se casse, je sors le gun et le met en dessous de l’armoire au fond et le cache avec la boite de chaussures de Yanis. Je vais me doucher et m’habille avec un de ces survet et un de ces t-shirt. Je bouge au salon. Ils étaient tous devant la Tv à jouer fifa et fumer chicha.

Une meuf – bébé c’est qui elle ?

Yanis – une meuf. Bref, tu veux manger hajja ?

Moi – je suis chez moi, je me sers seule.

Bilel – elle s’y est trop cru cella, t’es chez moi en cas.

Moi – avant que ça soit chez toi, ça à été chez moi d’abord.

Yanis – azy commencez pas là, vous aussi.

Je lui répond pas et bouge à la cuisine, je regard ce qu’il y’a. Y’avais des ingrédients mais y’avais rien de congeler. –‘ la misére. Je reflechie à ce que je pourrai bien faire, j’ai finis par faire des pâtes. Pendant qu’elle était entraine de cuire, je m’assoie sur la table de la cuisine et pense à l’autre connard. P*tain, il m’a faiblie en si peut de temps, il m’a détruit enfin il a plutôt la carapace que je m’était forger.. Je l’aime à la haine w’Allah.

Yanis – tu pleure ?

Moi – nan, j’essaye de pas peter un cable.

Yanis – ta quoi ?

Moi – fait pas genre tu sais pas, même les gars en bas de ton bloc ils sont au courant.

Yanis - …

Moi – je me sent n*quer p*tain.

Yanis – wesh c’est juste un gars normal Samira. Je sais pas ce que t’espérai avec lui, mais t’éspérai pour rien parce que si t’éspérai vivre une vie de princess avec lui, ben ta trop rêver w’Allah.

Moi – tu me rassure beaucoup w’Allah.

Yanis – je préfere te dire cash ce que j’en pense que de faire l’hypocrite et te dire « oei il va revenir, vous allez vous mariez et avoir pleins de gosses », parce que je sais déjà que c’est game over vous deux. Je dis pas ça parce que je suis jaloux ou quoi, m’enbalek de vous w’Allah. Mais avant que tu sois sa femme, ta d’abord était ma petite sœur Samira. Mais après les gens changent comme on dit, ben toi ta pire que changer la vie de moi. Je sais pas t’es devenue quoi mais sa m’enbalek w’Allah. Elle est ma Samira qui se souciait de ces proches ? Qui les aider sans rien attendre en retour ? Elle est ou ma Samirz qui m’aider quand j’éais dans la misére ? Qui aidait ma mère et mes sœurs quand j’ai quitter la baraque ? Elle est ou cette femme ? Après tu t’étonne que ton frère Bilel il essaye de te pourrir la vie, mais dit toi que c’est de ta faute w’Allah. Avant qu’il y’a l’enculé qui rentre dans ta vie, ton frère tu le respecter de ouf, tu lui demandais tout le temps s’il allait bien quand il t’appellait de hebs et tsa. Et quand l’enculé il est renter dans ta vie, ta fais quoi ? Ta fais que mentir, mensonge sur mensonge. Hypocrisie sur hypocrisie. Connerie sur connerie. Problèmes sur problèmes. Plan foireux sur plan foireux. Et on s’en passe, y’a encore et la liste elle est bien longue. Elle est ou la Samira qui me disait qu’elle fera des études de droit afin de payer une vie meilleure à ces parents, elle est ou ? C’est à peine si tu calcule tes parents z*bi, t’es H24 dehors. T’es devenue un gars tah sah. Nan même pas, t’es devenue pire. Elle est ou ma samiratoza ? Elle est ou le bout de femme que j’ai laisser dans le Sud, et qui avait la tête pleins de rêves futur pour sa famille ? Ell est ou cette femme ?

Je lui répond pas et baisse la tête. Ses paroles elles m’avaient atteint w’Allah. Ses p*tains de vérités que j’ai essayer d’ettouffer depuis la rencontre de Souleyman.

Il soupire et casse un verre à terre puis sort de la cuisine. Je tien ma tête entre mes mains et pleure tel une connasse.

Une meuf – euh.. Les pates elles brulent là en cas.

Elle repart d’où elle est venue. Je me lève, me rince le visage et m’occupe de mes pâtes. Elle étaient cramer. De toute facon, j’avais plus faim w’Allah. Je jete tou à la poubelle et passe devant le salon pour pouvoir aller dans la chambre de Yanis.

Une meuf – t’avais quoi à pleurer ?

Yanis – femre ta gueule toi, occupe toi de ton boule internationnal.

Elle – t‘es serieux là toi ?

Il lui répond pas et casse encore un verre. Je calcule pas et va m’allonger sur le lit de Yanis. Je comparais ma vie d’avant à celle de maintenant, y’a trop de chose qui ont changer, trop trop w’Allah.

J’étais dos à la porte, je regardais la fenetre. J’entend quelqu’un renter sans toquer. Surement Yanis. Je me retourne et le fixe.

Yanis – je prend un t-shirt.

Je lui répond pas et le regard prendre son t-shirt. Il allait sortir quand je lui dit :

Moi – même si ej t’explique, tu va pas comprendre.

Il re-ouvre la porte et me regard. Il rentre et ferme la porte derière lui. Il vient s’assoier sur le bord du lit et il me caresse les cheveux.

Yanis – je veux pas comprendre. Je veux jsue que tu prenne certaines chose en compte Samira.

Moi – mais mêm si je dis que je vais le faire demain, je le fais pas.

Yanis – bonne nuit.

Il m’enbrasse le front et part.

--------

Trois heures à cogiter toute seule dans ce li qui n’est pas le mien. Déjà trois heure qu’il m’a souaiter bonne nuit et qu’il est partis. Trois heures qu’il y’a que moi dans cette appartement. Ils ont d surement du partir en boite ou autre.

Bilel – mddddddrr

Yanis – p*tain tu casse les c**illes Bilel, wesh marche bien là.

Je me lève et va voir ce qu’il se passe. Bilel et Yanis qui rentrent de boite, Bilel il est tout défoncer.

Yanis – smeh.

Moi – je dormais pas. Je t’aide à le prendre ?

Yanis – azy.

Je l’aide à prendre Bilel qui rigolait pour rien, et le met dans le lit à Bilel. Je lui enlève les chausures et Yanis il lui met la couverture. Bilel rigole encore dix bonnes minutes puis finit pars’endormir cash.

Yanis – retourne dormir si tu veux.

Je lui répond pas, et me lève, je vais me recoucher dans la chambre de Yanis. Il rentre dix minutes après.

Yanis – je te prend une couverture dans l’armoir.

Je lui répond pas. Il prend une couverture et ferme la porte derrière lui. Je reflechissais encore et encore. Je finsi par me reveiller et va au salon. Il dormait toujours pas, il fixait le plafond et pensait à je ne sais quoi. Je m’assoie à coté de lui. Dix secondes plus tard, il remarque ma présence.

Yanis – quoi ?

Moi – rien. J’arrive pas à dormir.

Yanis – c’est bien, m’enfou.

Il tourne sa ête et continue de fixer le plafond, je continue de le regarder.

Yanis – regard ailleure.

Moi – nan.

Yanis – azy tu veux quoi là z*bi ? Ta cru qeu j’étais Souley moi ?

Moi – rien, je veux juste savoir ce que tu cherche en me disant ça là.

Yanis – je cehrche rien du tout, je t’ai dis je m’enbalek de ta gueule maintenant. J’ai vue ta vrai face maintenant.

Moi – la quel ?

Yanis – bonne question. J’ai vue une de tes milles faces.

Moi – c’est pas marrent.

Yanis – heureusement hein. P*tain dire que je t’ai défendu comme un zemel et que j’ai perdu des potes par ta gueule, p*tin.

Moi – je t’ai jamaiss demander de me défendre.

Yanis – oei peut-être, mais toi tu sais pas ce que ça me fessait quand on venait me dire que ma petite elle a parler avec un dilleur, elle s’est fait pote avec Hamza, elle s’est fiancé avec un bicraveuse professionnell, elle a essayer de se suicider par la fenetre du premier étage de chez sa tante. Toi tu pensais qu’a ta gueule à ce moment là, tu pensiat pas de ce nous on en pessait. Et quand t’étais en tord, tu remettais tout sur tes frères. Mais cousine, tes frères t’ont pas forcer à faire tout ce que ta fais là, c’est toi qui à décider à ce que ton mektoub échoue.

Moi – oei peut-être aussi, comme tu dis. Mais qui a chercher à me comprendre ? Qui ? Personne donc normale que j’ai fais qu’a ma tête. J’ai toujours cru bien faire.

Yanis – joue pas la victime là. Tu savais très bien que j’étais là moi, mais madame elle m’ignorait parce que j’ai jouer le jeu sur la mort de Souelyman. Mais de toute facon, t’a le temps pour les regrets. Ta tout perdus, ta tout gacher, ta tout échouer. Y’a pas plus bas que ton cas. Ta toute ta vie devant toi maintenant pour regretter tes faits.

Moi – arrète..

Yanis – nan j’arrète pas, faut que tu sache ça. T’es devenue une p*tain de grosse bouffonne tu sais pas toi. La bouffonne de service à Souleyman.

Je baisse la tête. P*tain..

Yanis – c’est pas pour dire, mais sah quand je te tema, tu me dégoute w’Allah. Je te préferai comme t’étais avant. Avant sah, j’étais déter à t’épouser quand tu serai grande, mais sah là nan. Tu m’a dégouter w’Allah. J’aurai bien eu l’occasion de t’épousai quand Bilel il le voulait, parce que si je t’ai pas khob bien avant c’est parce que j’avais trop de principes envers ton frère. Mais quand il m’a donner son feu vert, j’ai pas accepter parce que à ce moment là, t’étais déjà partie en c**illes.

Moi – ta gueule.

Yanis – t’es trop faible Samira. Tu sais rien faire, à part insulter et essayer, j’ai bien dit essayer de remettre les gens en place. Mais toi t’es une p*tain de connasse, parce que tu joue avec les faiblesses des gens pour pouvoir les remettre en place.

Moi – j’ai jouer avec ta faiblesse moi ?

Yanis – oei, tu rappelle pas ? Quand t’habitais ici encore, et madame elle a jouer avec ma faiblesse pour pouvoir m’atteindre. Mon daron z*bi. Mais ce que tu sais pas toi, c’est que tu sais pas c’est quoi d’avoir un daron encore, toi tu t’en balek de ton daron, c’est pour ça il fait semblant qu’il s’en balek de ta gueule maintenant. Ton daron il me l’a dit, w’Allah, hier il est venu me voir et m’a demander de te ramener et que même si vous vous parlez rarement, il préfere te voir près de lui, que de ne pas te voir du tout. Même s’il fait l’indifferent devant toi, tu reste sa fièrté.

Je lui répond pas et me casse dans la chambre à Yanis. Je craque encore une fois de plus, mais je finis par essuyer mes larmes. J’avais trop la haine w’Allah, la haine contre tout le monde. Mais maintenant c’est bon, je sais quoi faire. Je leurs donne tous rendez-vous pour pouvoir regler tout les dégats que j’ai fais et plus personnes entendra parler de moi.

Je finis par m’endormir vers 6 heure du matin, je me reveille vers midi par Yanis et Bilel qui criaient –‘.

Bilel – N*QUE TA RACE ENCULE ! FERME !

Yanis – FERME TA GUEULE ET REVEILLE TOI LA WESH ! FAUT QU’ON Y ARRIVE AVANT 15H !

Je calcule plus et me reveille avec un big sourire. On verra c’est qui la bouffonne de service maintenant w’Allah. Je vais à la salle de bain, me rince le visage et me coiffe. Je retourne dans la chambre de Yanis, je fouille un peu partout, je trouve quelques billets, je les prend et les met dans ma poche pour pouvoir m’acheter un gsm et une puce.

Je vais à la cuisine avec un sourire sur le visage, y’avais Yanis, il me dévisage. Je calcule pas et lui sourit.

Moi – salem.

Yanis - …

Il me répond pas et continue de me dévisager. Bon ben je vais pas m’attarder pour un salem hein. Je prend un jus d’orange du frigo et me sert dans un verre et boit. Bilel il rentre et me dévisage à son tour.

Moi *avec un big sourire* - salem, bien ?

Bilel *en me dévisageant* – oei.

Je met le verre dans le lavabo et bouge dans la chambre à Bilel. Je cherche son phone et le trouve en dessous de son lit. Je le met dans ma poche et prend une bout de feuille et un bic qui trainait. Je bouge dans la salle de bain et m’enferme. Je regard dans son répertoire, je note son numéro, le numéro de Yanis et de Ahmed mon zink. Celui de Souleyman et Marwan, j’irai chez Leila pour pouvoir choper leurs numéro. Et Niro j’y retournerai chez lui aussi, il habite à dix minutes d’ici donc tranquille. Et Azur, ben lui j’irai aussi chez lui dans le 78 dans les Mureaux.

Je plie le bout de feuille et le met dans mon soutif avec le bic et je sors de la salle de bain. Je vais dans la chambre de Bilel et pose son phone sur son bureau et resort quand je me cogne sur Bilel.

Bilel – tu fous quoi dans ma chambre ?

Moi – rien, je voulais arranger ta chmabre mais je me suis dis que je vais d’abord te demander.

Bilel – oei saha, tu foutais quoi avec mon phone ?

Moi – rien.

Bilel – oei, allez casse-toi de là.

Je sors de sa chambre et va dans celle de Yanis, je m’attache les cheveux, et prend un journal où j’enroule avec le gun que j’ai pris de chez Niro et le met dans mon pantalon, enfin le survet à Yanis. Les balles je les met dans la poche du survet et je sors de la chambre.

Moi – moi j’y vais.

Yanis – ou ?

Moi – je rentre chez moi.

Yanis – Ok, casse-toi.

Je lui répond pas et me casse. Je prend le bus et direction centre commercial. Je m’achete une puce sfr et un gsm Nokia 3310. J’insére la puce et enregistre le numéro de Yanis, Bilel et Ahmed dedans. Je reprend le bus et retourne à la cité de Souleyman et Yanis. Je vais vers le bloc de Souleyman. Y’avais des gars dès le matin dans le hall –‘. Je toque à la vitre, y’en a un qui m’ouvre, je le remercie et monte les escaliers à toute allure. Je sonne, c’est Souleyman qui m’ouvre –‘, il me dévisage. Je fais de même mais je finsi par lui sourire.

Moi – bien ? Leila elle est là ?

Souleyman – oei. LEILA !

Leila – QUOI ?

Souleyman – y’a quelqu’un pour toi !

Elle arrive et me regard choqué.

Leila – connasse, tout le modne te cherche depuis trois jours là !

Moi – oei je sais, prète moi ton phone stp. Je te le remet de suite w’Allah.

Leila – qu’est ce qu’il y’a ? Et c’est à qui ces vêtements ? Ta dormie ou pendant trois jours ?

Moi – tu pe prète ou pas là ?

Leila – oei tien.

Je lui prend son phone et prend le mien, j’enregistrai le numéro de Marwan et de Souleyman tout en parlant avec Leila.

Leila – sah Samira, tu fais quoi là ?

Moi – rien, j’envoi un message c’est tout.

Leila – je te parle pas de ça, je veux dire, où est ce que t’étais ?

Moi – un peu partout.

Leila – chez un gars ?

Moi – nan.

Leila – et ta trouver ou tes vêtements de gars là ?

Moi – je sais plus. Bref, voila j’ai finis. Merci. Salem Alaykùm.

Leila – tu va ou ?

Moi – un jour je t’expliquerai.

Je la laisse pas répondre et nashave les escaliers en courant. J’arrive en bas, je tombe, j’avais zapper une marche –‘.

Les gars – PTDDDDDDRR

Moi – c’est pas marrent.

Je sors de l’immeuble et prend le bus direction le 78 les Mureaux. J’arrive enfin devant le batiment d’Azur. Je monte et toque.

Azur – quoi ?

Moi – rien, je peux te parler ?

Azur – je veux rien savoir venant de toi w’Allah.

Moi – ok, mais y’a un gars qui demande ton 06.

Azur – qui sa ?

Moi – ben Samir.

Azur – le quel ?

Moi – ben Samir, je sais pas moi c’est qui.

Azur – le grand ? Même il a les cheveux blond ?

Moi – oei lui.

Azur – ah oei ! Il était pas en taule lui ?

Je savais même pas de qui il parlait mais fallait que je fasse semblant que je savais mdr.

Moi – si mais ils ont dimimuer sa peine, et là il est sorti.

Azur – je sais pas pourquoi, mais je te crois pas toi.

Moi – bon ben tampis alors. Salem.

Azur – 06 ** ** ** **

Il me claque la porte à la gueule –‘. Je retoque et il me reouvre.

Azur – quoi z*bi ? Je veux dormir là !

Moi – répéte wesh, j’ai pas tout enregistrer.

Azur – 06 ** ** ** **.

J’enregistre son numéro dans mon phone et me casse. Maintenant ne manque plus que Niro. Je reprend le bus et va jusqu’à chez lui. J’avais trop la flemme de monter w’Allah. Je sonne à l’interphone, c’est la criseuse qui répond.

Elle – oui c’est qui ?

Moi salem, c’est Samira. Y’a bon que tu me passe le num d’Hamza ?

Elle – pour ?

Moi – pour hajja, tranquille. Hamza je te l’offre.

Elle – si tu le dis. Tien : 06 ** ** ** **.

Moi – merci. Je te rauvaudrai sa t’inquiète.

Je la laisse pas me répondre que je me casse. Bon ben maintenant, faut que je les disquette un peu et normalement le tour est jouer. J’appelle Niro, faut qu’il me passe le numéro du gars du dépot.

Niro – oei allo ?

Moi – c’est Samira.

Niro – pourquoi t’appelle en inconnu ? Tu veux quoi ?

Moi – pourquoi t’agresse ?

Niro – tu veux quoi là ? Je suis occuper.

Moi – te parler.

Niro – de ?

Moi – d’un truc. Ca se dit pas au phone.

Niro – t’es ou ?

Moi – en bas de chez toi.

Niro – j’arrive.

Je lui raccroche à la gueule, j’ai besoin de mon crédit moi. Dix minutes après, il arrive. Je monte sans le salem et lui demande d’aller à la cité tah Sara ma cousine.

Niro – tu m’a pris pour ton pigeon de service ou quoi là ?

Moi – nan w’Allah, va et je t’explique tout après. Tu comprendra.

Il soupire et démarre. On arrive devant chez Sara, je tema par la vire s’il y’a des gars. Y’en avais, ils pourront m’aider eux. Je toque à la vitre, ils me regardent tous sans m’ouvrir la porte –‘. Jusuq’a y’en a un se déciode à bouger sa petite main. Il m’ouvre la porte, je renter et les regards. Je cherchais les deux gars qui avaient trouver le sac d’armes. Y’en avait que un.

Moi – je peux te parler toi ?

Lui – t’es qui ?

Moi – fait pas bleuf et vient, je dois te parler là.

Lui – azy, je te suit. J’arrive les gars.

On sort devant la porte, il me dévisage –‘

Moi – il est ton pote de la dernière fois ?

Lui - pourquoi faire ?

Moi – bon là, c’est question de vie et de mort. Soit tu l’appelle e on régle tout ça à trois, soit c’est la mort d’un de tes proches.

Lui – t’es qui toi zahma ?

Moi – bon, tu l’appelle là ou je me casse ?

Lui – tu casse les c**illes.

Il prend son phone et fait je ne sais quoi avec puis finit par me dire :

Lui – il est derrière toi là. Il arrive.

Je me retourne et le voit arriver de loin. Il arrive enfin à notre hauteur et salem son pote là.

Lui – oh azy zink y’a la muef là elle veut nous parler de je sais pas qoi.

Lui 2 – on s’est pas déjà vu toi ?

Moi – si, fin bref. Vous vennez ou ?

Lui 2 – oou ?

Moi – quelque part, on va parler.

Lui 2 – azy.

Lui – quoi azy ? D’où on l’a connait pour la suivre toi là ?

Lui 2 – tranquille c’est une meuf mec, ele est sans défence et fragile.

Si tu savais connard..

Lui – oei azy.

Ils me suivent jusqu’à la voiture, je leurs demande de monter, après dix milles questions, ils montent enfin.

Niro – tu fais quoi là ? C’est qui eux ?

Moi – bon ben là, dépose-nous au dépôt abandonnée près de **** stp.

Niro – pourquoi faire encore ?

Moi – c’est question de vie, ou de mort w’Allah.

Il soupire puis démarre. Les deux gars ils parlaient avec Niro de je ne sais plus quoi là. Moi je textote avec tout le monde afin de les convaincre à venir jusuq’au dépôt.

______________________

Le gun droit devant moi entraine de les viser tous l’un après l’autre.

Niro – Samira lache ça z*bi.

Moi – ferme ta gueule, ou je tire sur toi. C’est quoi ton soucis avec lui toi ?

Chef tah dépôt – qui ça ?

Moi – Souleyman là.

Chef tah dépôt – y’en a pas meuf, c’était avant ça. Il me devait un sac d’argent, mais j’ai recuperer mon biff. Wesh elle est ouf ou quoi cella ?

Moi – azy ferme ta gueule. Toi ta récuperer ton sac ?

Azur – oei depuis le temps, je l’ai recuperer hier tranquille. Pourquoi je suis là moi enfaite ?

Moi – ferme ta gueule. Toi ta quoi comme problèmes avec ces deux guinoles ?

Souleyman – wesh t’es devenue parano ou quoi là ? Wesh Sami..

Moi – ferme ta gueule là.

Bilel – tu crois que ta un gun et c’est tout, tu te sent forte là ou c’est comment ? Tu reste Samira en qu’a.

Moi – ta gueule.

Bilel – ptddr les petites gamines de nos jurs, elles essayent de faire les warriors là. Mdr w’Allah !

Yanis – azy Bilel ta gueule et Samira dépose ça par terre et on parle normale w’Allah.

Moi – vous savez pas parler tranquille vous si ce n’est que des coups de poings.

Yanis – tema, je sais pas qui ta dis quoi mais maintenant entre nous tous là, tout est regler w’Allah. Y’a plus d’enbrouilles entre nous, c’est juste que maintenant c’est chacun son chemin c’est tout. On est tous réglo ici.

Moi *en fixant Souley* - réglo ? Nan je crois pas nan.

Yanis – Iliyes, doucement.

Moi – hein ?

On m’attrape par le bras, je me retourne d’un coup, et sans faire expres j’appuis sur la détente, je lache le gun par terre et commence à trembler de ouf. Ya Rabbi dites-moi que j’ai toucher personne p*tain..

« Princess ? Qui ta dit qu'aimer était facile ? » - Chronique.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant