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85 – « Vie baser sur du mensonges ? Non. Oui. Non. »


Haitem – tu t’es jamais demander si t’a pas été adopter ?

Moi – QUOI ?! T’essaye de me dire quoi par là ? Je rigole pas là, parle vite.

Haitem – j’ai entendu les mamas parler de Samira et genre elles parlaient d’adoption et tsa, genre elles hésitaient à dire et tu connais les bails.

Manquait plus que ça.. D’un coup, mon cœur a lacher, pas dans le sens que je me suis evanouie ou autre, mais dans le sens où j’ai sentie un truc percer mon cœur. C’est pas possible wesh, même si mon père il n’a jamais été juste avec moi, c’est quand même mon père. Ou non ? Ou si ? Je sais pas, je sais plus bordel.. Déjà avec ma grossesse c’est pas facile et en plus de ça de savoir que je suis né dans une famille qui n’est pas la mienne… Donc les observations de l’Anonyme que j’y prenais à la rigolade disait vrai ? Assez vrai pour que Haitem me le confirme je pense..

Haitem – OH !

Moi – quoi ? Mon oreille oh !

Haitem – smeh, t’a entendu ce que je t’ai dis ?

Moi – nan quoi ?

Haitem – mais c’est soit toi ou soit ma cousine paternelle, elle s’appelle aussi Samira.

Haitem.. Haitem.. T’essaye de me rassurer en me disant qu’il est fort possible que sa soit ta cousine paternelle, mais comment se rassurer quand une personne Anonyme fait part de ce genre d’observation sur ma famille ?.

Moi –ah peut-être, je sais pas.

Haitem – déstresse w’Allah, je me renseigne et je te dis quoi.

Moi – ça marche.

Haitem – mais te prend pas la tête jusqu’à ce que je te le confirme d’accord ?

Moi – oui t’inquiète, merci sah.

Haitem – tranquille. Bref, ton frère il me cherche, j’y go ! Je repasserai peut-être demain.

Moi – vous restez dormir chez ma mère ?

Haitem – oei normalement.

Moi – d’accord.

Il me salem et se casse. A vrai dire, sa visite ne m’a pas rassurer du tout. Qui croire maintenant ?..

Il me fallait de l’air, faire le vide, réfléchir avant que faire quoi que ce soit et de croire qui que ce soit.

Je m’habille sans trop m’habiller, genre je m’habille à l’arrache quoi. Je mets mes chaussures et sort. En bas de chez moi, des teneurs de murs pour pas changer. J’en connaissais aucun d’eux donc je passe inconnito et sort du bloc.

Nouveau message de +33658… : « ça sort maintenant mdr. Tu tiens peu à ta life toi. Mddr. »

Quand j’ai lu ce message, j’ai pas hésité à faire demi-tour vers les teneurs de murs ! J’en avais marre de ces messages !

Je toque à la porte du bloc, y’en a un qui m’ouvre. Je rentre dans le hall, comme toujours, quand quelqu’un y passe, un silence pèse. Je reste figer à ma place à les regarder un par un w’Allah. J’avais pas hsheum (honte), parce que j’étais sûr qu’un d’entre eux était l’Anonyme qui connait tout sur moi !

Un gars - y’a un souci khty ?

Moi - euh oei un peu.

Le gars - je peux t’aider.

Moi - nan. J’ai une question pour vous tous si ça vous dérange pas que je vous l’a pose.

Eux - oei azy, dit toujours.

Moi - y’en a un d’entre vous qui me connait là ?

Un gars - ben oei et nan.

Je le fixe, il me dévisage. Sa tête c’est du déjà vu mais je suis pas sur ! Il avait un air de ressemblance à quelqu’un que je connaissais.

Lui - quoi ?

Moi - je suis pas ta copine moi, je te rappele. Comment ça oui et nan ?

Lui - excuse-nous la vieille en cloque hein !

Un autre gars - ferme ta gueule gars, et respect là !

Moi - tu devrais écouter ton ami si tu ne veux pas t’attirer des ennuis.

Je me sentais trop forte quand j’ai sorti cette phrase, mais quand j’ai répété la phrase dans ma tête, je me suis dit y’aurais qui qui va m’aider ? Sachant que Souley est derrière les barreaux, Marwan plus de nouvelles, mes frères j’existe plus pour eux, Niro plus de nouvelles aussi il part et revient quand il veut lui.

Lui - toi ta gueule, j’ai rien dit de méchant ok ? Eh meuf, arrête de nous prendre de haut ok ?

Moi - non ok. Ok ? Bref, t’as toujours pas répondu à ma question.

Lui - personne te connait ici, on te connait juste en tant que femme à Souleyman c’est tout ! Saha ? Ou belek t’as d’autres questions ?

Moi - oei, j’ai un truc à te dire avant, et spécialement à toi !

Lui - dit pour voir.

Moi - quand on joue encore dans la cours des petits, on reste petits ok ?

Lui - excuse-moi l’ancienne ! Je sais pas si je dois te rappeler, mais je pense que je suis plus grand que toi donc niveau cours, je ne pense pas que tu t’y connais !

Moi - Mdr, t’es rigolo toi w’Allah ! Bref, salem les gens.

Lui - oei allez va voir ton rima en parloirs !

Un autre - oh ferme ta gueule Sadek, comment tu jacte là !

Moi - laisse, les anciens ils avaient du respect mais maintenant c’est sens inverse, mdr, c’est triste hein.

Lui - tu veux ramasser ou c’est comment là ?

Moi - oei arrête d’aboyer, tu fais mal au crane toi !

Et je sors du hall, il m’avait saoulé lui. Mais il m’avait pas rattrapé et heureusement pour moi sah. Sa dégun me disait hajja, mais je ne sais plus.

Enfin bref, on s’enfou. Je fais un tour au carrefour et m’achète quelques cochonneries pour pouvoir m’affoler sur le canapé ce soir pour ne pas changer !

-------------------

Quelques jours plus tard, Haitem m’a contacté en me confirmant que ce n’est pas moi dont les daronnes parlaient ! Je lui ai ri au nez et j’ai raccroché. Faut arrêter de prendre les gens pour des imbéciles !

Ce jour-là, j’avais rendez-vous chez la gynécologue, ma grossesse progressait de plus en plus, j’étais déjà à mon septième mois et quelques jours. Pendant mon quatrième mois, la gynéco voulait m’annoncer le sexe de mon bébé, mais j’ai préféré ne pas savoir jusqu’à la naissance.

Mon enfant allait superbement bien et en bonne position d’après la gynéco’. Une fois sortie de chez elle, je suis rentré chez moi, et me suis installer sur le canapé et me suis mise à réfléchir pendant longtemps..

Fallait que j’en parlais à mes parents, enfin plutôt mes parents adoptives. J’en été sur que j’ai été adopté mais je l’acceptai difficilement, je me disais qu’il y’a pire mais qu’il y’a mieux… Fallait que je l’entende de la bouche de mes parents que j’ai été adopté, comme ça serait close dans ma tête. Je sais pas si vous me comprenez enfaite. Je m’habille, me coiffe et je comptais sortir quand j’ai reçu un appel de ma sœur Samia.

Moi - oui, allo ?

Samia - pourquoi t’agresse ?

Moi - je parle là. Qu’est-ce qu’il y’a ?

Samia - rien, tu viens chez mama ce soir ? Y’aurais pas baba et les garçons. On se rejoint là-bas ?

Moi - j’y vais maintenant moi, j’ai des trucs à régler.

Samia - avec mama et baba ?

Moi - oui. Bref, salem.

Je lui raccroche dessus, vous allez me dire que j’étais méchante avec ma sœur à ce moment-là, mais c’était parce qu’elle me boycottait sale comme tous les autres w’Allah, elle me calculait que quand elle avait un truc à me dire de la part de ma mère.

Je range mon phone et sort prendre le bus. En bas du bloc, y’avais Yassine.

Yassine - tu vas ou ?

Moi - chez ma mère.

Yassine - je te dépose ?

Moi - si tu veux bien.

Yassine - azy.

Ça m’arrangeait sah, pendant toute la période où Souley était derrière ses fichus barreaux, il a toujours été là, plus présent que ma propre famille w’Allah.

Yassine - ça va ?

Moi - oui oui.

Yassine - t’es bizarre ces derniers temps.

Moi - je te dis hajja, mais tu le garde pour toi ok ?

Yassine - oei t’inquiète.

Moi - nan, laisse tomber enfaite.

Yassine - ah oei ? Zahma tu me cache des choses là ?

Moi - nan mais enfaite, je dirais après ok ? Parce que j’en suis pas sur.

Yassine - sur de quoi ?

Moi - …

Yassine - Samira !

Moi - quoi ?

Yassine - sur de quoi ?

Moi - rien, oublie.

Yassine - ok, n*que ta race. Croit pas que je suis ton pigeon connasse.

Moi - ok.

Le reste du trajet se fait en silence. Une fois, à la cité de ma mère, il s’arrête devant le bloc de chez ma mère. Je le remercie et descend. Devant le bloc, mes frères avec leurs potes. --‘

Bilel, il s’approche de moi venere zahma --‘.

Bilel - tu viens foutre quoi là toi ?

Moi - dégage de ma route, je viens regler mes affaires ok ?

Bilel - y’a plus rien ici de toi.

Bon lui, il m’avait saoulé ! Je le fixe, et j’ai pensé à un truc, si mon « père » a toujours été méchant avec moi, c’est parce qu’il sait que je ne suis pas sa fille, donc Bilel il le sait aussi ? Puis ce qu’il est méchant avec moi. Je sais que c’était bête comme logique, mais qui ne tente rien, n’a rien.

Moi - je sais, j’ai jamais rien ici moi de toute façon. Allez dégage de là. Laisse-moi passe. Faux frère.

Bilel - tu veux quoi là ? Dégage d’où t’es venu. Tu montes pas chez moi.

Moi - question.

Bilel - quoi ?

Moi - tu m’as toujours détesté ah ouais ? Enfin pas depuis toujours, plutôt depuis que t’es sortie de prison. Et je pourrai savoir pourquoi ? Ce changement soudain ? T’as entendu un truc qu’il fallait pas que t’entende et qui t’as changer en toi ?

Il me répond pas et se mit à fixer.

Moi - tu peux me répondre tu sais, je sais que c’est plusieurs question mais considère ça comme une seule question.

Mourad *en arrivant* - il se passe quoi là ?

Moi - rien, tu peux disposer. On parle entre inconnus là.

Mourad - c’est quoi les bails ?

Bilel - p*tain !

Je le regard en levant un sourcil. Il se retourne et monte dans le bloc en courant. Oki.

Mourad - y’as quoi là ?

Moi - ta gueule toi.

Je rentre dans le bloc et prend l’ascenseur. Une fois dans l’ascenseur, j’explose en larmes sah. Le fait de voir mes frères et de savoir ça, ça me tue, même si extérieurement je le montre pas. 

Une fois à l’étage de ma mère, je m’essuies les yeux et me maquille vite fait grâce au miroir de l’ascenseur.

Je toque, la porte s’entre-ouvre, elle était déjà ouverte je pense.

Mama - chkoun ? (c’est qui)

J’inspire un grand coup et répond :

Moi - c’est moi.

Elle ouvre conplétement la porte, et me regard.

Mama *en chuchotant*- benthi ? Y’a ton père ici.

Moi - justement ça m’arrange !

Baba - c’est qui ?

Moi - C’EST MOI.

Je rentre dans le salon et m’assoie face à lui. Bilel il était là aussi.

Baba - chno briti (qu’est-ce que tu veux).

Moi - j’ai une question juste.

Baba - quoi ?

Je réponds pas, ferme les yeux et inspire un bon coup.

Mama - Samira ? Malek (t’as quoi) ?

Moi - c’est qui ma mère ?

Baba - chno (quoi) ?

Moi - c’est simple, c’est qui mes vrais parents ?

Baba - d’où tu ramènes ça toi ?

Moi - je sais pas, c’est une simple question.

Baba - ouais allez dégage.

Moi - je bouge pas d’ici jusqu’à ce que vous me répondez.

Mama - hmakiti (t’es devenues folle) ? Et nous, on est qui ?

Moi - je sais pas, c’est pour ça je vous le demande.

Baba - t’es devenue malade toi, dégage laisse-moi regarder la tv !

Moi - ah ouais ? Et j’ai été né ou ?

Baba - hôpital ***** (dans le sud).

Moi - ah ouais ? Je peux vérifier ?

Baba - va lui chercher le carnet de naissances des enfants comme ça elle nous laisse tranquille !

Ma mère elle part dans sa chambre surement et revient avec le carnet de naissances. Je tema et je vois à la date d’enregistrement dans le carnet de naissances familial, que j’ai été enregistré trois ans après ma naissance. Ca confirme mon adoption quoi.

Moi - j’étais ou pendant trois ans là ?

Baba - montre moi ça.

Il me prend le carnet, regard et regard ma mère.

Baba - bah je sais pas moi.

Moi - donc voila, j’ai été adopté. C’est pour ça, vous m’avez toujours mal traiter. Tout s’explique maintenant. Maintenant, je vais plus trop vous dérangez. Merci pour votre sincérité en tout cas. Salem Alaykum.

Je me lève, sort l’enveloppe, avec de l’argent, que j’avais préparé quelques jours avant. Je l’a dépose sur la table et me casse, dans l’ascenseur j’allais exploser encore une fois, mais je me suis rattraper, fallait, une fois que je rentre chez moi, j’explose. J’appelle Yassine, fallait qu’il vienne me chercher.

Yassine - quoi ?

Moi - tu peux venir me chercher stp ? Chez ma mère.

Yassine - c’est quoi cette voix ? J’arrive, je suis là dans deux minutes, je suis derrière le bloc.

Moi - merci, je suis dans l’ascenseur moi, j’arrive.

Yassine - ok, attend moi devant le bloc.

Une fois au rez-de-chaussée, je sors de l’ascenseur, et du bloc. Y’avais Foued et Mourad qui me regardaient tel une extra-terrestres. Je leurs sourie difficilement, fallait rien faire paraitre aux gens, jamais, faut jamais montrer ses moment faibles.

Foued - elle veut quoi cela ?

Mourad - je sais pas.

Moi - déstresse, tu me reverras plus t’inquiète.

Foued - je vois pas en quoi je vais stresser. C’est pas moi qui suis en cloque là.

Je le regard sans le regarder. Y’a quelqu’un qui klaxonne, je me retourne et voit la voiture de Yassine. Je me dirige vers lui sans répondre à Foued. J’allais monter dans la voiture quand j’entends :

… - SAMIRA !

Je me retourne et voit Bilel venir vers moi.

Bilel - faut qu’on parle ?

Moi - on se connait ?

Bilel - t’es sérieuse là ?

Moi - oui, autant que tu l’as toujours été toi. Ciao.

Je monte dans la voiture, et demande à Yassine de démarrer. Sur toute la route, il me posait des questions, mais j’étais silence radio pour ma part. Une fois chez moi, je vais chez la voisine, la mère de Yassine quoi. Elle me fait rentrer et me demander comment je vais et tsa, puis elle me demander comment elle va ma mère, même si elle l’a connaissait pas, là j’avais explosé en sanglots !

Elle a essayé de me réconforter, une fois calmé je lui ai tout raconté. Elle était choquer, mais elle a rien dit, elle m’a juste récité des versets du coran et je me suis endormie près d’elle sur le canapé.

Yassine - Samira ?

Moi - mmh ?

Yassine - t’as de la fièvre, je te ramène à l’hosto ?

Moi - na.

Yassine - t’es sur ?

Moi - il est quelle heure ?

Yassine - il fait nuit.

Moi - mmh.

Yassine - ma mère m’a raconter. Pourquoi tu m’as rien dit ?

Moi - je sais pas.

Yassine - tu vas faire quoi maintenant ?

Moi - je sais pas.

Yassine - repose toi d’abord.

Moi - il est ou mon phone ?

Yassine - tiens, t’as un message.

« Nouveau message de +337286…. : ça fait quoi de savoir la vérité ? Fallait prendre mes paroles au sérieux dès le début. Maintenant, à toi de savoir qui est ta vraie famille. Indice : c’est dans des connaissances. Ciao. »

Je réponds sur le champ !

Moi - « ça m’intéresse pas tes indices. Tu m’as rien ramené dans ma vie, que des soucis donc je ne vois pas pourquoi je prendrai TOUTES tes paroles au sérieux. Salem. »

Accusé de réception reçu !

Yassine - c’est quoi ces bails ?

Je me mise à tout lui raconter, depuis la case départ. Il m’écouta attentivement sans me couper. A la fin de mon récit, il me demande mon phone.

Moi - pourquoi faire ?

Yassine - rien, ça sert à rien c’est bon. Calcule plus. Et s’il te demande des avances ou quoi, accepte rien. Saha ?

Moi - oui je sais.

-------------------

Quelques semaines sont passées. J’étais déjà à mon début du huitième mois. D’après certaines rumeurs, Souleyman sortira dans quelques semaines. Mais pour l’instant, ça m’intéressait peu car je voulais que cet anonyme cesse de m’harceler et me faire des avances sur des informations consternant ma vraie famille !

Je rentre des courses, quelques gars me proposent de l’aide, j’accepte avec plaisir. Avant de les suivre dans l’ascenseur, j’ouvris la boite aux lettres et prend les lettres et monte dans l’ascenseur.

Une fois en haut, je les remercie et ils partent. Je dépose le courrier sur la table base du salon et range les courses dans les placards.

Une fois le ménage finit, je m’installe devant la tv avec un paquet de chips pour ne pas changer.

Souleyman dans mon cœur, Souleyman dans ma tête, Souleyman mon bien-être, Souleyman mon mal-être. (8)’

A vrai dire, même si je le montre moins et le dit pas, son manque me hante et me tue de jours en jours mais je garde espoirs, espoirs qu’il en sort meilleur, espoirs qu’il m’en voudra plus, espoirs en lui, espoirs en nous, espoirs en cette petite en moi, espoirs au destin !

« Nouvelle appel : Marwan. »

Moi - oei.

Marwan - salem.

Moi - alaykum salem.

Marwan - ça va ?

Moi - tu veux quoi ?

Marwan - comment ça ?

Moi - ben c’est simple pourtant.

Marwan - oh tu sais quoi, je prend pas la tête avec toi moi. Leila, ta belle-sœur elle est à l’hosto, étage 04, chambre 365. Ciao. »

Il me raccroche à la gueule. Quand on sait qu’on est en tort, on se fait petit et il l’a fait. J’appelle khelti pour savoir ce qu’elle a Leila, et elle me répond pas. Donc, je m’habille et bouge à l’hosto. Une fois là-bas, je monte directement dans la chambre. Elle était faible Leila, Malik son fiancé à ses coté, khelti également, Samir et Sara aussi.

Sara - une revenante.

Leila - parle pas pour rien dire Sara. Samira ça va ? Mon neuveu il va bien ?

Moi - El Hamdulillah et toi ?

Leila - El Hamdulillah.

Moi - qu’est ce que t’as ?

Leila - laisse, c’est rien w’Allah.

Moi - tu veux pas me dire ? T’es toute pâles.

Leila - c’est pas ça, c’est juste problèmes de circuit sanguin.

Moi - pfiouuw. Kheir insh’Allah !

Leila - amîn merci, t’es la meilleure !

On parle encore et encore, et je finis par fatiguer donc Samir m’a déposer chez moi. Avant de sortir de la gova, il me rattrape par le bras et me dit :

Samir - tu m’en veux ?

Moi - pourquoi ?

Samir - je sais pas.

Moi - ah ok.

Samir - pourquoi t’es distante avec tout le monde ?

Moi - j’ai quelques soucis que je n’arrive pas à gérer et j’essaye de pas vous y mettre dedans.

Samir - et on sert à quoi nous dit-moi ? Et c’est quoi comme soucis que t’as ?

Moi - j’ai pas envie de t’en parler. Je suis fatigué. Merci encore.

Samir - désolé pour mon frère.

Je lui réponds pas et rentre chez moi. Une fois chez moi, je vais à la cuisine, prend un pot de glace et va m’installer devant la tv, j’allume la playstation, insert notre dvd de mariage et regard notre film de mariage tout en déprimant.

J’allais me lever, je frôle les courriers qui était sur la table basse que je n’avais pas prêter attention, et en les frôlant, une lettre a fait son apparition du tas et a retenu mon intention.

C’était une simple feuille, ni envelopper ni rien. Une simple feuille plier en deux, sur la première face, disait :

« T’as toujours été intelligente, en espérant que tu comprendras ce message. Le visionneur  »

Le visionneur, qui est-ce me demanderiez-vous ? C’est simple, c’est l’anonyme qui me piste de partout et m’envoie un message à chaque fait et gestes que je faisais. Ne me demandez pas à moi pourquoi il s’est surnommer le visionneur, même moi je n’ai pas compris son délire. --‘

----------------

Deux semaines que je fais des aller-retour à l’hôpital pour tenir compagnie à Leila, elle se guérissait doucement mais surement, j’ai pas compris exactement ce qu’elle avait mais du moment qu’elle allait mieux que la première semaine ! Deux semaines que j’essayai de déchiffrer le message de l’anonyme mais en vain, jusqu’à ce que j’ai fais appelle à un gars spécialiser dans le domaine de l’informatique, j’avais rendez-vous avec lui dans quelques jours, j’en avais parler à personne, même pas à Yassine.

Comme c’était Yassine qui m’accompagner à l’hôpital car d’après lui, d’ici trois semaines j’accoucherais, et faut pas faire d’effort pour ne pas le perdre avant trois semaines. Je ne le remercierai jamais assez sah. Donc, comme c’était Yassine qui me déposait et revenait me chercher à l’hôpital, ben je l’avais présentais à ma belle-famille et tout le monde s’entendait super bien avec lui, et khelti, la mère de Souley, chaque jours elle le remerciait de prendre soin de moi. Manquait plus que Souley dans la pièce, et ça aurait été parfait. Mais bon, rien n’est parfait ici-bas.

*FIN DU FLASH-BACK*

Je prends deux cafés, un pour Yassine et un pour khelti. Je remonte dans la chambre de Leila, mais à peine arriver au début du couloir où se trouvait la chambre de Leila, je le vois.. Souleyman. Donc sayé ? Les rumeurs disaient donc vrai ? Il est vraiment de sortie ? Sa sortie me réjouit, mais ne rassurera pas certains..

Angoissée à l’idée de me retrouver face à lui, a-t-il oublier l’histoire avec Yassine ? Et puis y’avais pas d’histoire, c’était simplement un bisou.

Je reste figée dans ce bout du couloir, faut pas que je reste plus longtemps ici avant qu’il m’arrive un truc à moi et au bébé à cause du stresse.

Je le vois rentrer dans la chambre de Leila, manquait plus que ça. Je fais comment pour récupérer mon sac moi maintenant ? Et en plus de ça, y’a Yassine dans la chambre.. Manquait plus que les problèmes s’empirent.

<< Nouveau message : +336***** : Sayé la sortie de ton pd, sa se sent comment ? Rassurer ou pas ? Mdr. >>

Je regarde autour de moi, encore et encore des messages de ce genre du même numéro à croire que je me fais pister dans tous les sens. Et oui, l’anonyme avait cessé de changer de numéro à chaque message, rupture de stock de carte puce je pense. Lol.

Comme à mon habitude, je ne réponds pas et range mon phone, et récupère le café que j’ai déposé sur le bord d’une fenêtre pour lire ce stupide message.

J’avance vers la chambre de Leila, faut que je récupère mon sac et partir.

Samir – tu l’a croiser ?

Moi – oui.

Mensonges sur mensonges, plus confiance en personne.

Sara – et ça va ?

Moi – oui hamdoulillah, je dois filer moi. Ouvre-moi la porte de la chambre stp.

Malik se lève, toque et ouvre la porte. Je regarde plus personne et j’avais la sensation que Souleyman me fixait avec un regard insistant, mais faut pas que je le tema, faut pas.

Moi – Tenez je vous ai ramené café pour toi khelti et pour Yassine.

Yassine – j’en veux pas moi.

Moi – ben laisse pour quelqu’un qui va venir.

Je récupère mon sac enfin.

Khelti Fatima – merci ah benthi, mais tu ne dois pas bouger avec le bébé hmara.

Moi – t’inquiète, je vais bien. Bon, moi je dois filer. Leila je repasserai d’accord ?

Leila – oui t’inquiète, fait belek à mon neveu.

Je souris et touche mon ventre, sah quand on me dit des trucs comme ça, je deviens directe heureuse.

Moi – t’inquiète.

Yassine – je te dépose ?

Moi – non, on vient me chercher.

Leila – comment ça ? Tu vas où déjà ?

Je lui fais des gros yeux afin qu’elle comprenne.

Moi – je dois y aller, c’est urgent.

Leila – ah oui oui, tu m’en avais en parler ! Tu me diras quoi hein ! Fait belek à toi.

Moi – t’inquiète.

Je lui fais un bisou et embrasse le front de khelti et me casse. J’ai eu chaud bordel, je sais que je devrai bientôt l’affronter mais je ne veux pas maintenant, faut que je fasse reculer ce moment un maximum avant de ne pas avoir des réponses à mes questions.

J’attends l’ascenseur, le stress monte en moi. J’avais rendez-vous avec le spécialiste dans sa cité. J’arrivais bientôt au bout de ce message, de ce mensonge.

L’ascenseur arrive enfin, je monte, et les portes se referment doucement, je respire enfin. Personne ne m’a rattraper !

J’avais respiré trop vite parce que les portes se sont rouvert et ont fait place à Souleyman. Le dernier de mes soucis.

Souleyman – il descend ?

Moi – oui.

Il rentre et les portes se referment. Comme par hasard, d’habitude les ascenseurs des hôpitaux sont toujours remplie !! Mais là, nan on était que nous deux avec une mémé qui ne sera pas me défendre si il me touche (oui je me faisais de ses films).

Souleyman – oei allo ? … T’es qui toi ? … Oei oei. … Nan, je sais pas. C’est pas mon phone ça donc je sais pas, je te dirai quoi. … Oei oei. … Nan Hakim il a clamsé Allah Y Rahmo.

Hakim ?? Hein ? C’est qui qui est mort ?

Souleyman – oei oei, t’es ouf toi. … C’était un bon oei. … Ah oei ? C’est qui qui t’a dit ça toi ? … Ok, j’arrive à la cité t’façon. … Oei ciao.

Il raccroche et fouille dans le phone de je ne sais à qui il appartient. Il a dû sentir que je le fixais puis ce qu’il s’est retourner vers moi et m’a tema deux seconds et est retourner à ses occupation. Je n’arrive pas à la cerner lui.

<< Nouvel appel : +336***** >>

Moi – allo ?

Il relève sa tête et me fixe. Faut que je reste neutre ok ? Oui ok Samira.

… - mddr.

Moi – allo ?

… - tu crois arriver au bout du mensonge, mais la vérité tu le seras jamais.

Moi – Oui peut-être, mais la vérité je l’a connaitrai t’inquiète, normalement ce soir je l’a connais mdr. Ne rage pas hein.

… - tu rigole, mais quand tu vas retrouver une balle dans ton crâne, on verra qui rira bitch. Tu vas rejoindre tes ancêtres toi, je le sent.

Moi – tu le sens ? Mdr, t’à un don toi dit-donc. Bref, ce n’est pas ça, mais sache que tes menaces m’atteint pas et encore moins mon bébé ok ? Parce que tes sms avec les fausses couches que j’aurai ne me font pas peur du tout ok ? Met le bien dans ton crâne.Et ce qui conserne la lettre, je l’ai déchiffrer t’inquiète.

… - QUOI ? QUEL LETTRE ?

Moi - que t’as mis dans ma boite aux lettres tiens.

… - J’AI RIEN MIS DANS TA BOITE AUX LETTRES CONNASSE. OH KARIM VIENT LA ! Toi, y’a quoi dans la lettre ? P*tain parle !

Moi – « on se reverra bientôt t’inquiète bitch », ta phrase favorite hein ? A mon tour de te le dire mdr. Je suis proche de la vérité vue ta colère mdr. Ciao.

Je raccroche avant qu’il en rajoute une couche. Je vais être honnête avec vous, ses menaces je les prenait pas à la légère, parce que seul Dieu sait de quoi il en ait capable ce fou furieux dont je ne connais point son nom mais avec l’ennemi faut toujours montrer le contraire.

Mémé – faut pas paniquer, ce n’est pas bon pour le bébé.

Moi – pardon ?

Mémé – votre téléphone est trop volumineux, on a pu entendre ce que ça disait de l’autre côté du combiné.

Mensonge sur mensonges !

Moi – ah, c’était juste une répétition de pièce de théâtre avec un ami.

Mémé – ah ! Ben chapeau ! C’était fort réaliste !

Moi – mdr. Merci.

J’inspire et expire un bon coup, quand il va arriver au rez-de-chaussée de p*tain d’ascenseur ?! Je tiens mon ventre, elle a raison la mémé, faut pas que je stresse pour ses menaces anonymes, ce n’est pas bon pour mon bébé. Pour l’instant, c’est moi la gagnante dans l’histoire puis ce que j’ai l’essentiel : la lettre indéchiffrable du visionneur.

Mais bizarre, qu’il ne sait pas de quel lettre je parlais. Si ce n’est pas lui qui l’as mise, c’est qui ? Et puis, faut pas que je me bouffe le crâne, vue sa colère à l’autre fou furieux, la lettre voulait peut-être dire quelque chose ? Que je sache quelque chose peut-être ?

Rez-de-chaussée ! Enfin ! Je sors la première et sort de cet hôpital. Je m’assoie sur un banc, et reprend mon souffle doucement, mes maux de ventre commencent à revenir..

Souleyman – ça va ?

Moi – oui oui, merci.

Souleyman – je te parle pas de toi, je te parle de ton ventre, ça va ?

A croire que mon ventre et moi c’est deux parties différentes. –‘

Moi – oui oui.

Souleyman – ok. Et t’accouche quand ?

Moi - d’ici une semaine ou deux.

Souleyman - ok.

Il s’approche de moi, il allait déposer sa main sur mon ventre mais il a fait marche arrière et il est parti. C’était sympa de sa part sah, moi j’ai cru qu’il allait me balayer et encore pire.

<< Nouvel appel : Décodeur Eric. >>

Moi – allo ? Alors ?

Eric – oui. On peut se voir ?

Moi – t’a décoder la lettre ou pas ?

Eric – je pense que oui, mais faut que je te le montre face.

Moi – quoi ? Tu pense ? Tu te fous de qui toi là ? T’es ou là ?

Eric – je suis à la cité ****.

Moi – je suis à trois arrets de là, j’arrive.

Eric – fait signe quand t’es là. Salut.

Moi – oui, salut.

On raccroche, je prends le bus et direction cité *****. Je descends à l’arrêt, et marche au centre de la cité.

… - wesh ma sœur, t’es perdu ?

Je me retourne vers la voix, des gars poser devant un bloc. Souleyman et Marwan parmis eux. W’Allah que je porte pas que la poisse moi.

Moi – non, j’attend quelqu’un.

Lui - qui ? Je pourrai t’aider. Je suis né ici moi.

Moi – ça fait pas de toi le boss de la cité hein.

Lui – je veux pas l’être t’façon. Tu cherche qui ?

… - moi.

Eric arrive vers moi, me sert la main et sert la main aux teneurs de murs. Eric lui, c’est le gars de babtou arabisé quoi, mais niveau informatique et tout ce qui est mystères il s’y connait super bien.

Eric – vient.

Moi – ou ?

Eric – ben à l’interieur.

Moi – je rentre pas chez toi moi, t’es fou.

Eric – je suis pas meurtrier moi ok ? Et on va pas chez moi, on rentre dans le hall s’est tout.

Moi – non, les murs ont des oreilles.

Eric – OK ! Et tu veux aller où ?

Moi – là-bas, au milieu du terrain, comme ça je suis sûre qu’on s’approche pas de nous pour entendre.

Eric – mddr t’es malade toi. Bon ben vazy.

On avance vers le terrain, et je m’assoie au milieu du terrain.

Eric – t’es serieuse ?

Moi – oui, allez la lettre !

Il rigole, et s’assoie en face de moi. Il fais sortir la lettre et un bic.

Moi – ta trouver quoi exactement ?

Eric – je sais pas exactement.

Moi – tu te fous de moi là ?

Eric – ben non, regard, la lettre dit : « 38.12.0.38.36.34.37.0.19.12.47.47.34.16.12 ».

Moi – oui je sais, je l’ai lu 100 fois.

Eric – je pense que c’est soit une adresse internet, soit une lettre qui en vaut rien.

Je reçois un message de Marwan. –‘

« Marwan – tu fous quoi exactement ? »

Je m’apprêtais à lui répondre « va voir si j’y suis ailleur », mais j’ai eu un tilt d’un coup ! Je regard mon clavier de mon nokia à clavier normal (pas azerty) et la lettre. « va » sa s’écris en cliquant 3 fois sur le bouton 8, et en cliquant une fois sur le chiffre 2. Donc « va » = 38.12 ! Je regard la lettre, c’est ça le décodage !!

Je souris, et range mon phone et prend la lettre.

Eric – qu’est-ce qu’il y’a ?

Moi – j’ai trouvé mdr, sayé ! Merci quand même !

Eric – t’es sûre ?

Moi – oui oui ! Aide-moi à me relever !

Il se lève, me donne sa main et me relève. Je bouge directement chez moi. Je dépose mon sac à l’entrée. Je vais chercher une feuille et un bic et m’installe dans le salon.

Donc : 38 = V ! 12 = A ! 0 = ESPACE ! 38 = V ! 36 = O ! 34 = I ! 37 = R ! 0 = ESPACE ! .
19 = W ! 12 = A ! 47 = S ! 47 = S ! 34 = I ! 16 = M ! 12 = A !

Donc la conclusion c’est : Va voir Wassima.

C’est ça le message ? Et Wassima qui même ? L’ex à Souleyman ? Waah, moi qui croyait que j’étais près de la vérité..

… - je sais pas, je m’enfou sah.

La voix de Souleyman. Il rentre dans le salon et s’allonge sur le canapé, et Marwan rentre dans le salon aussi quelques secondes après et s’assied sur le canapé en face de Souley.

Marwan – ça va toi ?

Moi – oui hamdoulillah.

Marwan – tu faisais quoi ?

Moi – rien.

Souleyman il se redresse et prend la lettre sur la table, je met ma main pour pas qu’il l’a prenne.

Souley – lâche.

Moi – nan, lâche toi.

Il arrache la lettre et l’a lit.

Souley – ça veut dire ?

Moi – je sais pas. Donne stp.

Je prends la feuille de brouillon où y’avais la conclusion et l’a chiffonne et l’a met dans ma poche.

Souley – tu va parler ou je te fais parler ?

Moi – et comment ?

Je touche mon ventre, il fixe mon geste, se lève et bouge dans la chambre.

Marwan – t’abuse w’Allah.

Moi – j’ai rien fais ok ? Et c’est pas maintenant que j’ai besoin de toi moi ok ? Quand j’avais besoin de toi, t’étais pas là, donc vient pas quand Souley il est là.

Je me lève et bouge dans la chambre aussi. Autant parler que d’empirer. En plus, faut qu’il me mette en contacte avec Wassima pour en savoir plus.

Souley – sort.

Je lui répond pas, et m’allonge à côté de lui.

Moi – smeh.

Souley – ok.

Je soupire et me met aussi à fixer le plafond.

Souley – finit ce que t’avais à finir avant que je vais le tuer.

Moi – de quoi ?

Souley – aux parloirs.

Moi – ah. Ben rien.

Souley – ok, sort.

Moi - y’a rien eu w’Allah, j’ai juste voulu te rendre jaloux mais y’avais le gardien qui est venu nous interrompre.

Souley - continue à me prendre pour un con.

Moi - mais qu’est ce que je vais aller voir ailleurs si je t’ai toi ? Purée, je te demande pardon et toi tu me remballe.

Souley - oei ok, va voir Eric.

Je soupire, et sort de ma chambre. Marwan était encore dans le salon, il avait allumé la tv et la play. --‘

Je me suis allonger sur le canapé et regardait la tv qui était encore entraine de s’allumer. Y’avais encore le logo de Samsung entraine de clignoter.

Moi - allume la play.

Marwan - elle est allumée.

Moi - le câble derrière la tv alors.

Marwan il allait se lever quand Souleyman il rentre et lui dit :

Souleyman - laisse, je fais moi. On se fait une partie ou quoi ?

Marwan - t’assure.

Souley - tranquille frère.

Il branche le câble derrière la tv et la tv a apparu le film de mon mariage ! Mince ! J’avais oublier d’enlever le dvd de la play !

Souley - c’est quoi ça ? C’est la play ou le lecteur ?

Marwan - la play, on s’enfou, laisse ! Vient on tema. J’ai pas tema moi.

Souley il s’est retourné vers moi, m’a regarder deux secondes puis s’est installer à mon opposé.

Marwan - oh Samira ?

Moi - quoi ?

Marwan - tu te sent pas grosse comme ça là ? Tema comment t’étais là-bas et tema maintenant.

Moi - cool pour toi.

Marwan - waaah, tu boude encore ?

Moi - mais t’es sérieux ou quoi toi ? Tu me traite limite d’obèse et tu veux que je te saute dessus et te remercier du compliment ou quoi ? Va voir si j’y suis ailleurs.

Marwan - waah !

Souley - laisse-là mec, tu connais les femmes enceintes.

Marwan - sayé je me marie jamais moi, ça rend ouf ça.

DRIIIIIIIING. (Sonnerie de la porte d’entrée)

Moi - je vais ouvrir.

Souley - pourquoi faire ? C’est pour moi.

Je lui réponds pas, et soupir.

…. - PAPAAA !

Souley - doucement mon grand ! T’as grandi p*tain !

Je souris, j’en conclue que c’est Amir son fils.

Marwan - qu’est-ce que t’as toi ?

Moi - rien, je suis contente pour lui. Il revoit son gosse. Et puis, ta gueule, parle pas avec moi toi !

Marwan - ptdddddddrrr, w’Allah t’es pas toute seule toi.

Quand j’ai entendue la voix de Wassima qui avait dit :

Wassima - bon je te le laisse. A plus tard.

Alors là, j’ai eu le tilt dans ma tête consernant la lettre ! Je me suis lever à une vitesse que j’ai eu mal en bas de mon ventre.

Moi - AAAAAAAAAAAAAH.

Marwan - Oh Samira ! T’as quoi ?

Souley - z*bi y’a quoi ?

Marwan - je sais pas.

Je tenais mon bas-ventre et mordait ma lèvre inférieur pour alléger la douleur, j’étais par terre contre le canapé tordu en deux. Purée, j’ai eu des douleurs atroces mais là, ça à été le plus fort.

Amir - mama Samira ! Tu veux bisou magique ?

Je souris mais lui répond pas, j’avais toujours mal.

Wassima - MAIS QU’EST-CE QUE VOUS FAITES A LA REGARDER LA ? RAMENEZ-LA A L’HOPITAL BANDE DE CON ! OOOOOH QUOI ! MAIS JE REVE !

Je pointe du doigt, le tiroir en dessous de la tv. Wassima y va et ouvre, elle prend mon médicament.

Wassima - MAIS SOULEY ! C’EST TA FEMME OH ! VA CHERCHER DE L’EAU AU LIEU DE LA REGARDER LA ! P*TAIN TU CHANGE PAS !

Souleyman il lui répond pas et va chercher un verre d’eau que j’ai bue avec mon médicament.

Wassima - essaye de te relever et allonge-toi.

Je lui répond pas et reste dans ma position, quelques minutes de silence, la douleur partit doucement mais surement. Je me relève et m’allonge sur le canapé.

Puis t’as Wassima qui applaudit, on l’a regard tous.

Wassima *en applaudissant* - BRAVO ! BRAVO ! MEME D’UNE FEMME TU SAIS PAS T’EN OCCUPER ! FRANCHEMENT DIT !

Souleyman - ta gueule, me chauffe pas le crâne toi.

Wassima - excuse-moi le thug hein. Amir dyeli, tu viens me faire un bisou, je vais partir.

Moi - non reste.

Souleyman - comment ça ? Elle part oei, Amir il reste.

Amir - pourquoi t’es méchante comme ça avec tata Mira et mama Wassima ?

Souleyman - je suis pas méchant, juste je suis énerver c’est tout.

Amir - c’est pas bien.

Wassima - bon ! Mon bisou, ou c’est moi qui me fâche !

Amir - mdr, tu fais même pas peur quand tu te fâche !

Elle rigole, je rigole également et il lui saute dessus et lui embrasse la joue.

Wassima - bon, moi j’y go et au moindre mal qu’elle a, amenez-là à l’hôpital. Ne l’a regardé pas comme des cons qui regardent un film d’horreur.

Souleyman - pas besoin de tes conseils.

Moi - attend, j’ai à te parler.

Wassima *en dévisageant Marwan* - je sais de quoi, on m’a prévenu. On en reparlera après ton accouchement.

Marwan - tu regard qui comme ça toi ?

Wassima - je te regard comme ça, mais bientôt c’est elle, qui te tueras.

Hein ? Je l’a fixe pour comprendre quelque chose, mais j’ai rien compris.

Marwan - tu bave quoi toi ?

Wassima - …..

« Princess ? Qui ta dit qu'aimer était facile ? » - Chronique.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant