77. - << L'islam comme Gps . >>
Yanis – tu vois, faut jamais lacher la prière. Moi-même si je fais le mec de Tess et tsa, la prière je l’ai jamais lacher. Mon père il detestait quand on fessait pas la prière, il nous disait faites la prière même si vous la faites pas à l’heure, faites-là !
Moi – Allah Y Rahmo.
Yanis – amîn. T’es prète ?
Moi – à quoi ?
Yanis – on se lâche plu, saha ?
Moi – dans quel sens ?
Yanis – croit pas je sais pas quoi, zahma on se lâche plus genre si je lache plus la prière, tu l’a lache plus saha ?
Je lui sourit et acquit de la tête.
Yanis – de toute façon, ta pas interet à l’arreter parce que moi je l’arreterai jamais.
Moi – tout dépend d’Allah.
Yanis – Insh’Allah je l’a lacherai pas. Mais en qu’a que je l’a lache, t’es là pour me rattraper. Je te fais confiance.
Moi – t’inquiète pas pour ça. C’est gentil.
Yanis – allez hop, je te fais sortir puis je te ramène chez ta mère après.
Moi – j’ai pas envie de sortir.
Yanis – je t’ai pas demander ton avis ou qu’a ou hein. Allez debout.
Moi – j’ai pas de quoi m’habiller en plus.
Yanis *en soupirant* - sort en jelaba, il te va bien en plus.
Moi – si ça peut te faire plaisir.
Yanis – azy, bouge.
On se lève, j’enlève le hijab et ramasse les tapis de prière et on sort. J’allais descendre les escaliers quand il me dit :
Yanis – y’a l’ascenceur aujourd’hui.
Moi – pas grave, j’ai pris l’habitude avec les escaliers moi.
Yanis – oei ben nan, moi je descend avec l’ascenceur, toi descend avec les escaliers mais attend moi en bas.
Moi – ça marche.
Il monte dans l’ascenceur, moi je descend les escaliers à toute allure, zahma je voulais arriver avant lui –‘ mddr. Une fois en bas, y’avais des gars dans la hall, Souleyman parmis eux.. P*tain..
Un gars – Wesh Souley, c’est pas ta femme ça ?
Marwan – zay vos geules vous. Wesh Samira.
J’hésite à répondre mais je finis par lui répondre, après tout il m’a rien fait lui.
Moi – wesh.
Marwan – bien depuis ?
Moi – Hamdoulillah comme tu le vois, et toi ?
Marwan – tranquille aussi. T’attend quoi là ?
Moi – Yanis.
Marwan – ah oei quand même.
Yanis – comme même quoi ? Ta le seum pour ton pote c’est ça ?
Marwan – ah t’es là toi. Je te jactais pas à toi en cas.
Souleyman – azy Marwan, laisse.
Yanis – oei ta raiosn, écoute ton pote. Laisse.
Marwan – pête un coup mec.
Yanis – t‘inquiète même pas pour ça khoya. Azy, on y va ou ?
Moi – oei azy.
Je baisse la tête et suit Yanis, au moment ou je passe à coté de Souleyman, il me chuchote :
Souleyman – j’ai pas finis avec toi w’Allah.
Alors là, j’ai cru halluciné w’Allah. D’un coup, une flemme d’haine est monté en moi. Je relève ma tête et le fixe, il fait de même tout en me souriant, sourire sadique plutôt. Je voulais parler mais je savais pas quoi dire exactement donc le seul truc que j’ai trouver à faire c’est de lui cracher à la gueule et sortir dehors. Je rattrape Yanis et commence à trembler sans raison.
Yanis – Samira ? Ca va ?
Moi – oui, merci.
Yanis – ta quoi là à trembler ?
Moi – rien.
Yanis – Souley ?
Moi - …
Yanis – relève ta tête et avance, montre lui qu’il est pas ta raison de vivre.
Moi – et je fais comment quand c’est le cas ?
Il me répond pas et avance devant moi. J’y préte pas attention et le suit. Il ouvre sa vago et monte, je fais de même. Il m’emmene au McDo. Moi j’étais dans mes pensés quand il me dit :
Yanis – tu veux quoi ?
Moi – hein ?
Je relève ma tête ett constate qu’on était devant la caisse face à une reubeu souriante prête à nous servir.
Moi – je veux rien, prend-toi un ruc si tu veux.
Yanis – je répéte pas trois fois, tu veux quoi ?
La caissière – réfléchie à ce que tu va dire parce qu’il a dit qu’il repeter pas trois fois mdr.
Je lui souris et lui dit :
Moi – ben donne moi un mac fleurry, specullos caramel.
La caissière – très bien et vous monsieur ?
Yanis – doonne moi pareil qu’elle. Elle me saoule là.
La caissière – nous les femmes, on vous saoule peut-être mais vous nous aimiez hein.
Yanis – mdr n’importe quoi toi.
Elle rigole puis part, elle revient avec deux mac fleurry.
La caissière – voila, c’es tout ce qu’il vous faut ?
Yanis – oei, tien.
Il lui tend un billet de dix euro, elle le lui arrache.
Yanis – doucement sauvage.
Elle – l’argent, l’argent, l’argent, voilà à quoi résonne vos vies vous les mecs de tess, donc autant faire pareil que vous nan ?
Yanis – ou ta vue que j’étais un mec de tess moi ?
Elle – oei allez ta gueule, t’es cramé depuis l’Alzace zink.
Yanis – oei si tu le dis, allez ma mannaie là !
Elle – elle a quoi ta femme ? T’es sur que ça va ? T’es pas trop dans ton assiette.
Moi – oei.
Yanis – azy laisse-là, etrend moi ma monnaie là.
Elle – tu veux un conseil ? Quand ta une femme sous ta résponsabilité, prend-en soin d’elle, et demande lui tout les cinq minutes si ça va même si à la fin elle te crit dessus, continue de la chouchouter et ferme ta gueule.
Yanis – bon, ma monnaie tu me l’a donne là ou ?
Elle – oei tien negros.
Yanis – ah oei smeh, j’avais pas capter que j’étais sénégalais.
Elle – oei allez, salem. Suivant !
Yanis il rigole puis met son bras auoutr de mon cou et m’entraine avec lui vers une table. On s’assoie et je mangais à mon aise ma glace. W’Allah j’étais ailleure de chez ailleure.
Yanis – c’est quoi ton soucis là ?
Moi – quoi encore ?
Yanis – encore ? Encore ? Z*bi, dit-moi si je t’ai amener ici pour que tu déprime ou pour que t’oublie ?
Moi – ben je sais pas, je t’ai suivis moi.
Yanis – arrête de saouler et oublie un peu wesh.
Moi – tu peux pas comprendre w’Allah.
Yanis – je t’ai demander à comprendre ? Nan ben voila ! Je m’enbalek juste avec moi, tes soucis oublie-les et déprime pas.
Je relève ma tête et le fixe.
Yanis – quoi ?
Je rigole et lui refais sortir des dossiers de ces conneries quand il était petit, on rigolait et tsa. C’était halla avec lui, on est reste assied une bonne heure puis on est partie.
Yanis – je te dépose chez toi ?
Moi – oui stp.
Yanis – d’acc.
Moi – merci pour ce que tu fais.
Yanis – tranquille c’est normale.
On parle encore, puis on arrive devant chez moi. La boule au ventre elle me sert de plus en plus. Je remercie Yanis et descend de la voiture. Je marche au ralentis vers mon bloc quand je sent un prescence à coté de moi, c’était Yanis.
Yanis – destressse, je t’accompagne tranquiille.
Je lui souris et acquit de la tête. On monte en haut, il sonne à la porte c’est ma mère qui nous ouvre, elle me regard puis elle commence à me frapper et m’insulter. Yanis il l’a sépare de moi, elle continuait de m’insulter de tout les noms.
Yanis – arrète khelti, elle était avec moi !
Yemma – et alors ? Elle savait pas m’appeler non ? Tout le temps elle fait ça tout le temps et moi j’ai peur comme une hmara pour rien !
Je m’approche d’elle et la prend dans mes bras, elle me donne encore quelques coups mais finit pas me prendre dans ces bras à son tour. On rentre, y’avais mon père dans le salon, il me sourit et me dit :
Baba – bienvenue jeune étrangère.
Je lui souris sans plus. La soirée c’est bien passer grace à Yanis sah, on rigolait et tsa, y’avais tout mes frères sauf bien sur Bilel et ma sœur Samia. Ce soir-là, c’éait l’un des meilleure je crois, on avait parler vite fait de Souleyman, je leurs ai expliquer un peu le tout avec l’aide de Yanis, mais ils m’ont rien dit pourquoi ? Ben je sais pas aussi. Mais ce soir-là, c’était le seule soir où j’avais completement oublier ce que Souleyman m’avait fait w’Allah. J’en remercierai jamais Yanis assez sah.