38 - « Grand frère, laisse moi vivre ma vie, je suis une grande fille ! J'ai arrêter les conneries, soit plus affectueux a l'avenir.. Sache c'est ton absences qui m'a rendu fragile.. (8') »
Je le regard surpris. Il est encore en vie lui ?
Moi - tu veux quoi toi ?
Yanis - parler.
Moi - de ?
Yanis - toi.
Moi - bén parle là.
Yanis - bref ta gueule, et habille-toi je t'emmène quelque part.
Moi - nan bouge.
Yanis - ta pas le choix de toute facon.
Moi - Foued il voudra pas de toute facon.
Yanis - c'est déja régler, habille-toi et bouge.
Moi - je suis déja habiller.
Yanis - bén bouge ton boule là !
Moi - eh mais tu veux quoi toi là ? Le méc c'était a peine si on se Salem de force, et là tu revient à la bien mon gars !
Yanis - après on parle de ça si tu veux, mais bouge ton boule ! On va etre en retard !
Moi - ou ?
Yanis - tu verra. Bouge toi.
Curieuse que je suis, je met ma casquette et ma sacoche et le suit.
Foued - ramène-là directe après khô.
Yanis - t'inquiète.
Ils se tshekent puis on bouge, il monte dans sa voiture, je fais de même. Personne parlait, y'avais juste la radio allumer.
Yanis - ça va ?
Moi - ...
Je lui répond pas, je me contente juste de le fixer, si il a cru que je lui avait pardonner le coup de me faire croire que Souleyman était mort, c'est qu'il a trop rêver de Tupac lui..
Yanis - ta quoi ?
Moi - ...
Yanis - z*bi ! Tu fais encore la gueule pour l'histoire de Souleyman ? Passe à autre chose sahbi !
Moi - ...
Yanis - c'est bon, ta gueule.
J'ai même pas parler qu'il me dit ta gueule --'.
Après une demi-heure de route, on arrive dans un endroit paumé, où y'avais comme une grande sorte de bâtiment, c'est la prison ça..
Moi - on fout quoi ici ?
Yanis - descend.
Je savais que si je descendai j'allais avoir à faire a Bilel mon frère, et ça je veux pas. Ça date que je lui ai pas parler lui aussi..
Moi - nan.
Yanis - descend et casse pas les c**illes !
Moi - nan.
Ils soupire, sort de la caisse, vient de mon côté et me sort de force et me tire tel un chien.
Moi - lâche-moi c'est bon là.
Yanis - bén avance.
Moi - ta gueule c'est bon.
Je le suit, on rentre, ils nous fouillent, puis nous demande d'attendre notre tour ou je ne sais quoi là.
Yanis - parle pas trop.
Moi - ta gueule toi.
Yanis - je vais t'en coller une Samira, je dehak pas là !
Moi - tu fais trop peur. --'
Yanis - fer..
« Détenu Bilel *******, couloirs ** ».
On se lève, et bouge au parloirs, y'avais Bilel, il me regard avec un regard scarface, c'est pas bon, ça va pas le faire je le sent..
Yanis - wesh khô !
Bilel - wesh ! Bien ?
Yanis - tranquille et toi ?
Bilel - ma Daronne ?
Yanis - je l'ai pas vu, elle était pas chez vous.
Bilel - assied-toi toi.
Je m'assois et le fixe, il a changer truc de ouf.
Bilel - ça va toi ?
Moi - Oei..
Bilel - ta quoi ?
Moi - rien..
Bilel - t'es sur ?
Moi - Oei.
Bilel - c'est quoi ces bails que j'entend ?
Moi - de quoi ?
Bilel - les bails avec Hamza et tsa, c'est quoi ?
Moi - rien.
Bilel - tu te fous de ma gueule ?
Moi - nan.
Bilel - ta quoi là ?
Je voulais trop pleurer sa race, me demander pas pourquoi, même moi je sais pas, mais surement le fait d'avoir tout garder en moi, et que là face à mon grand frère, ma faiblesse après Yemma, je voulais craquer.
Bilel - regarde-moi.
Moi - nan, laisse moi.
Bilel - comme tu veux, hassoul je vais faire court tahu.
Il m'a fait toute une morale, sur le fait que j'étais une femme maintenant et que je devais penser à fonder ma futur famille et tsa, et que les délires de gars fallait arrêter, qu'il fallait aussi que j'évite de trop sortir et tsa. Hassoul il me fessait la morale de Daron --' , je savais qu'il disait vrai, mais moi me marier et fonder ma famille là maintenant ? Jamais !
Les visites finit, on sort, lui ils l'emmènent en cellule ou je ne sais ou, nous on bouge. Yanis il démarre.
Yanis - ecoute ce qu'il te dit Bilel. Je t'ai rien dit depuis longtemps, mais je savais tout sur toi. Mais maintenant je te surveille, et un pas de travers ta affaires à moi.
Moi - surveille tes soeurs puis revient me voir,
Il m'en collè une.
Yanis - ferme ta gueule, toi aussi t'es ma soeur, donc maintenant fait pas la Maline, et parle normalement.
Je lui répond pas, met mes écouteurs et ecoute ma musique. Si j'en suis arriver là, tout ça c'est a cause de mon père, et de ma fugue.
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Le jour du départ au bled, on y va moi, Samia ma soeur, et ma mère en avion. Mourad et Foued viendront plus tard, pourquoi ? Je sais pas. Dans l'avion j'étais trop heureuse de pouvoir bouger de cette France d'en bas, j'étais contente à l'idée que une fois partie, ils m'oublieront tous a mon retour. J'étais trop contente de retrouver mon bled, si j'avais su que les galères allaient s'enchaîner là-bas.. J'aurai mieux préféré rester en France sah..
