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21 – « t’entendra parler de moi dans ton futur.. »



Baraqué - oei ben bouge nan ?

Kader – oh smeh, tu l’a connais la petite ?

Baraqué – t’es qui toi ?

Kader – normale tahu, je vois tu lui donne des ordres comme si c’était ta petite sœur.

Baraqué – hassoul parle pas pour rien toi ! Safia bouge !

Kader – Safia ?

Je lui fais des gros yeux genre « ta gueule ».

Baraqué – ton blaze c’est Safia nan ?

Moi – oui oui.

Baraqué – oei ben bouge !

Moi – mais pourquoi ?

Baraqué – tu répond à qui toi là ?

Moi – eh mais sahbi, depuis la taleur je te répond normale et tsa, mais on se connais d’où dejà ?

Baraqué – avance devant moi et je t’explique après ! Tu me fais perdre du temps là !

Moi – avancer ou ? Mon je vais pas avec toi moi !

Baraqué *en soupirant * - w’Allah il a raison ! T’a trop une grosse gueule toi ! Vient devant ma gova et je t’explique en vite fait, j’ai pas ton temps moi là ! Accélére !

Je le fixe, j’y vais ou j’y vais pas ? Je regarde Kader, lui il est choqué –‘. Je regarde sa voiture, elle est garer devant le lycée donc ça va. Curieuse que je suis, je voulais trop savoir de qui il parlait quand il a dit « w’Allah il a raison ! T’a trop une grosse gueule toi ! ».

Moi – je te suit.

Baraqué – azy je t’attend sur le capot.

Il avance, je le suit. On arrive devant sa voiture, il s’assied sur le capot et me fixe et sourit. –‘ Euh Okey..

Moi – parle nan ?

Baraqué – je parle quand je le voudrai tahu.

Moi – tu viens de parler là ou qu’a ou hein. –‘

Baraqué – ta gueule.

Moi - …

Baraqué - …

Moi – pourquoi tu fixe ?

Baraqué – envie.

Moi – j’ai pas ton temps aussi.

Baraqué – pour ton zemel t’en a.

Moi – oei tahu ça ? –‘

Baraqué – ta gueule.

Moi – hassoul ce fut un plaisir de me fixer, mais j’ai des autographes à faire là. A un de ces quatres.

Baraqué – ptdr reste là oei ! Tu sais je suis qui moi ?

Moi – nan, mais ça m’aporte peu de savoir t’es qui.

Baraqué – azy, ben salem alors. T’entendra parler de moi dans le futur.

Je le fixe, « t’endenra parler de moi dans le futur » c’est phrase c’est Souleyman qui ma l’a dit !

Moi – ta dis quoi là ?

Baraqué – t’inquiète ! 

Il monte dans sa voiture, je le regarde choqué. Il ouvre la vitre de sa voiture et me tend une envellope.

Baraqué – tien.

Moi – c’est quoi ?

Baraqué – prend ! Y’a tout dedans !

Je prend, et il démarre. Je met dans mon sac sans regarder y’avais quoi dedans. Je rentre vite chez moi, mange et retourne en cours. J’étais en retard –‘. Je toque, et ouvre la porte.

Moi – je suis en retard.

Prof – vasy rentre, ta de la chance que c’est un petit retard.

Moi – merci.

Je rentre, et m’asseois dérrière à coté de Faress.

Faress – bien ?

Moi – tranquille.

Faress – ptdr

Il rigole tout seul –‘, je suis le cours après je lache l’affaire parce que je comprenais plus rien. Je repense au Baraqué là, avec ma grosse gueule il aurait très bien pu m’en coller une et signner mon arret de mort mais Hamdoulillah il s’est rien passé. Je sors la lettre de mon sac, et l’ouvre, y’a une photo et un mot.

Je mate la photo, c’est celle qu’on avait faite au mariage, où y’avais moi, Souleyman, Yanis, Samir, Amina, et Leila. Je reste choqué dessus, il l’a trouver ou l’inconnu ? Ca commence à me faire peur tout ça.. Sur la photo, y’a Souleyman qui est entourer au marqueur, et en dessous y’a marquer « Marwan aussi. »

Faress – si si belle gosse !

Moi – bouge, qu’est ce que tu mate ?

Faress – wesh ta quoi ? T’es bizarre sah.

Je repond pas, et prend le mot, y’avais marquer :

« Soit la mort, soit la prison éternellement. Choisit. La balle est dans ton camps. Rdv demain, à ***** (cité voisine), près du stad, 17 heures. A toi de voir. »

Je fixe la feuille, c’est des menaces ? Sah tout ça commence à me faire peur. Pourquoi je devais m’y rendre moi aussi ? C’est en rapport avec quoi encore ? Souleyman et Marwan ? J’ai plus rien affaire avec eux moi wesh. P*tain Samira dans quel galére tu t’es foutu toi aussi ?

Prof – Samira dehors !

Moi – wah ! Azy j’ai rien fait là !

Prof – ben justement ! Dehors !

Moi – oei c’est bon ta gueule !

Prof – DEHORS !

Je prend mes affaires et sort. Elle a cru que j’ai que ça a faire à l’écouter, alors que j’ai d’autres problèmes qui m’est totallement inconnus là ! J’avance dans le couloirs, et m’assois par terre contre le mur, je tien ma tête entre mes mains et retient mes larmes, faut pas que je craque.. J’ai beau faire la grosse gueule et la sans-cœur, mais je souffre dans le fond.. Baba et Bilel les seuls qui arrivent à viser là où il le faut.

Kader – Samira ? Qu’est ce que tu fais ici ?

Moi – rien, laisse-moi.

Kader – ta quoi ? Y’a hajja qui va pas ?

Moi – laisse-moi je te dis. J’ai juste mal au crâne, me les casse pas toi aussi.

Kader – nan, y’a hajja d’autre, ta quoi ? C’est le mec de la toute à l’heure ?

Moi – nan, y’a rien. Je le connais même pas.

Kader – ben ta quoi ? Sah dit moi, j’aime pas quand t’es comme ça.

Moi – à croire que tu me connais depuis longtemps là ! Dit juste que tu veux me pousser à bout, pour me ramener chez la psychologue là ! On arnaque pas une arnaqueuse khoya !

Kader – ah oei tu pense comme ça toi ? Saha alors ! Et ta psychologue, je vois pas pourquoi je te ramener à elle quand même moi je sais faire son travail là ! Lève toi de par terre.

Moi – nan bouge.

Il prend mon sac et fouille dedans, je m’en fichait parce que j’avais rien à me reprocher.

Kader – t’es belle sur cette photo.

Je relève ma tête, et voit qu’il a la photo entre ces mains, je me lève et l’a lui arache et ramasse mon sac.

Moi – pourquoi tu fouille ?

Kader – pourquoi ta entourer ?

Moi – envie.

Kader – je cherche plus à te comprendre moi. Vient avec moi.

Je répond pas et me lève, et va avec lui dans son bureau, il fait je sais pas quoi, moi j’étais loin !

Kader – il a sonner, va en cours.

Moi – oei azy, merci.

Kader – tranquille, sah si ta besoin de hajja, je suis là.

Moi – t’inquiète.

Je bouge en cours, et rentre chez moi. Le lendemain, je retourne en cours à la récré j’étais seule, Wardah avec sa bande de copine.

Leila – Samira ?

Moi – quoi ?

Leila – Amina elle t’a dit tien.

Elle me tend des photos, c’était le jour ou j’étais partie dormir chez elle, et quand je mordais la joue à Souleyman –‘.

Moi – reprend-les.

Leila – nan, elles sont à toi Samira.

Moi – nan. J’ai pas besoin.

Leila – prend-les stp.

Je les prend, les met dans ma sacoche et soupire. Elle allait partir, quand je l’a retien :

Moi – tu te rappelle de cette photo ?

Je lui sort la photo que le Baraqué m’a donner, et lui montre. Elle regarde puis sourit, puis me dévisage.

Moi – tu te rappele ?

Leila – pourquoi ta entourer Souleyman et ta marquer Marwan ?

Moi – c’est pas moi. Tu te rappele de cette photo ou pas ?

Leila – oei, pourquoi ?

Moi – y’a qui qui l’a a part ta mère ?

Leila – Souleyman il l’avais en fond d’écran de son phone. Pourquoi ?

Moi – il est ou son phone ?

Leila – il l’a perdu il nous a dit. Y’a quoi ?

Moi – rien, et smeh pour ton frère.

Leila – t’inquiète j’ai l’habitude.

Je répond pas, range la photo dans ma sacoche et la nie.

Leila – Samira ça va ?

Moi – oei.

Leila – ta un soucis ? Tu l’a trouver ou la photo ?

Moi – on me l’a donner.

Leila – qui ?

Moi – un gars que je connais ni d’adam ni d’eve.

Leila – comment ça ?

Moi – t’entendra parler de moi dans le futur. P*tain Souleyman !

Leila – y’a quoi Samira ? Tu me fais peur là !

Moi – y’a rien Leila, je parlais pas à toi. Tu peux partir.

Leila – nan, laisse-moi t’aider.

Moi – nan, toi tu trop faible pour ça. Samir il devient quoi ?

Leila – rien, il me surveille de trop, il est H24 derrière moi. Il me laisse même plus sortir.

Je la fixe, là c’est qu’il y’a un gros problème.. P*tain Souleyman ta fais quoi encore ?

Moi – c’est pour ton bien. Ecoute-le.

Leila – vous me faites tous peur, toi, Marwan, Samir ! Y’a quoi Samira ?

Moi – j’en sais rien sahbi ! Je suis dans une p*tain de galère que je connais même pas la source ! Soit la mort, soit la prison éternellement c’est ce qu’ils m’ont dit ! Qui ? Ben je sais pas ! A cause de quoi ? Marwan et Souleyman ! Ils on foutu quoi ? Ben je sais pas et la balle est dans mon camps ! Quel camps ? Je sais pas !

Leila – je comprend plus rien.

Moi – moi pire que toi.

Leila – mais je crois que Souleyman, Marwan et TOI ! Vous avez affaire à quelqu’un de fort respecter. Je sais pas ta fais quoi, mais fait belek à toi Samira.

Je l’a regarde, et repense au sachet de poudre là, au gars là avec qui j’avais parler au mariage, à l’ennervement de Souleyman quand il m’a dit « t’a enpirer », et à Yanis quand il m’a dit « si seulement il avait affaire à quelqu’un de normale ».

Moi – oei, ben merci pour le rassurement hein.

Leila – smeh w’Allah, mais si ta besoin de hajja, je suis là.

Moi – tranquille, cimer quand même.

Leila – on oublie ?

Moi – quoi ?

Leila – on recommence à zéro notre livre ?

Moi – oei azy.

Elle me saute dessus et m’embrasse.

Moi – tu m’étouffe connasse !

Leila – pff toujours sans-cœur toi !

On parle encore vite fait, puis on bouge chacune dans sa classe. A midi, on a manger emsemble moi et Leila. L’après-midi je fesais que de cogiter, j’y vais ? J’y vais pas ? J’y vais ? J’y vais pas ? J’y vais ? J’y vais pas ?

Il est 16h17, je suis assise sur cette chaise à regarder Faress écrire des insultes –‘.

Moi – Faress ?

Lui – oei ?

Moi – si genre quelqu’un te donne un rendez-vous et tu le connais, mais c’est du a une vieille histoire. T’y va ?

Lui – si c’est mo la cause de l’histoire oei, je porte mes c**illes tahu ! Pourquoi ?

Moi – mmh.. Nan rien.

Lui – t’es zarbi la vie de moi.

Moi – c’est pas moi qui m’auto-insulte sur une feuille.

Lui – mdr je m’ennui c’est tout.

Je rigole vite fait, et replonge dans mes pensés. Quoi que tu fasse, le passé te ratrappera toujours, donc pourquoi fuir ? Je vais m’y rendre, pour qu’on en finissent. C’est de ma faute tout ça, donc je porte mes c**illes comme le dit Faress.

16h40 : DRING !

On sort tous pour nous rendre dans une autre classe, moi je prend le sens inverse et sort du lycée entre les autres élèves qui sortent. Je prend le metro et m’y rend là bas. A peine que j’arrive devant le stade, je reçois un message d’un numéro inconnu.

« +337******** - fait le tour, derrière le stade, y’a une porte qui te mene à la cave descend. »

Le message je l’ai lu sept fois pour comprendre chaque mot parce que le francais c’était pas son truc. A la cave ? Je vais pas faire genre « oei, azy j’ai pas peur, j’y vais ! », ça sera vous mentir, je stressai comme j’ai jamais stresser.. Je mate dans mon sac, et trouve un compas et un déo. Je met le compas dans ma manche et je met ma main dans mon sac et tien le déo prét à le faire sortir.

J’avancai au ralentie, une fois dérrière le stade, j’ouvre la porte les lumières des escaliers étaient allumer, je descend au ralentis, je crois que j’ai pris vingt minutes pour descendre la moitié des escaliers. Le premier truc que je vois c’est Samir et Marwan en sang a terre, j’ai sursauter et je vois des gars un peu partout dans la cave –‘. Je les regarde un à un, y’avais le Baraqué dedans, et le gars à qui Souleyman il lui devait le sachet, celui avec qui j’avais parler au mariage là.

Le gars du mariage là *on va l’appeler Niro parce qu’il lui ressemblait de ouf* - wesh.

Moi – salem..

Marwan – CASSE-TOI Z*BI !

Niro – c’est mignon, il a peur pour la meuf à son pote !

Marwan – TA MERE !

Il va vers Marwan et lui donne un coup dans le ventre et me regarde.

Niro – tu fais rien ?

Je le fixe neutre, faut pas que je leurs montre que ça m’atteind parce qu’il va en profiter ! J’avais vu ça dans un film, genre faut faire comme si tu t’enfoutait de leurs gueules.

Moi – pourquoi faire ? Je m’enfou de leurs gueules.

Niro – mdr la meuf au pd de Souley elle retourne sa veste.

Moi – j’ai pas de veste –‘.

Des gars – mdr

Niro – tu répond à qui toi là ?

Moi – à personne, je te corrige seulement.

Il s’aproche de moi, sah mon cœur je croyais qu’il allait s’arreter, mais faut pas que je fasse la faible !

Niro – …

« Princess ? Qui ta dit qu'aimer était facile ? » - Chronique.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant