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« S’il faut que je te décroche la lune, je le ferai. »

… - je mange pas tu sais. Je veux juste te parler.

Sa voix… Sa voix de connard… Sa voix de salaud…

Moi *sans me retourner* - lâ.. lâche.. moi..

Il me répond pas, me tiens par la taille et me pousse doucement dans l’ascenseur. Une fois dedans, il referme l’ascenseur et me retourne vers lui.

Moi - laisse-moi Souley. Repart.

Souley - je te dois des explications.

Moi - j’en veux pas, laisse-moi.

Souley - moi, je veux.

Une fois arriver à l’étage de khelti, il ré appuis sur le dernier étage et referme les portes de l’ascenseur.

Moi - qu’est ce tu fais ? Je dois rentrer.

Il me répond pas et s’approche de moi, moi je reculais. Je voulais plus affaire à lui, plus à faire à ses coups de connard. Plus il s’approchait, plus je reculais, mais j’ai pas pû reculer longtemps avec le mur derrière moi. Il dépose ses mains froides sur mes joues, pose son front contre le mien. Il se mit à me fixer dans les yeux. Je ferme mes yeux, faut pas que je cède facilement avec lui. Je l’entends respirer fort.

Souley - tu m’a manqué.

Moi *toujours les yeux fermer* - pas moi.

Souley - arrête de te mentir à toi-même.

Moi - si tu le dis.

Souley - ouais. Amira elle va bien ?

Moi - hamdulillah.

Souley - tu peux ouvrir tes yeux t’sais.

Moi - je ne veux pas faire de cauchemars.

Souley - Samira..

Moi - laisse-moi stp Souley.

Souley - t’es sur ?

Moi - oui. Je veux plus affaire à toi et tes coups de crasses.

Souley - y’a une raison.

Moi - je veux plus affaire à toi.

Souley - regard moi deux seconds.

J’inspire un coup et ouvre mes yeux. Je le regard, w’Allah cet homme je l’aime plus que mon propre âme mais le fait qu’il m’a délaissé sans nouvelles, j’arrive toujours pas à le digérer.

Souley - t’as embellie.

Moi - si tu le dis. Laisse-moi rentrer stp.

Souley - je te laisserai pas w’Allah. Si y’as un fils de p*te qui m’a remplacer, t’as intérêt à le faire dégager de ta vie avant que j’apprenne qui sait parce que je le brûle vif. 

Il se dégage enfin de moi, appuie sur un bouton et se pose à l’opposer de l’ascenseur, en face de moi, et me fixe.

Moi - arrête.

Souley - quoi ?

Moi - de me regarder.

Souley - nan.

Moi - *soupire*.

Souley - Amira, elle ressemble à qui ?

Moi - à toi et à Anouar.

Souley *en fronçant les sourcils* - Anouar ?

Moi - oui.

Souley - ton fils de p*te ?

Moi - nan.

Souley - c’est qui alors ?

Moi - le frère à Marwan.

Souley - …

Il me répond pas et descend de l’ascenseur qui était arrivé au rez-de-chaussée. Avant que les portes de l’ascenseur referment, il me dit :

Souley - fait beleck à toi, je te laisse le temps de me pardonner.

Puis les portes se sont refermé complétement. Je clique sur l’étage de khelti et ça monte. Une fois arrivé, je lui donne les épices et m’excuse de l’attente. Je prends ma fille et rentre chez moi.

(J’allais m’arrêter là pour cette suite et j’avais remarqué qu’elle était archi courte donc je l’ai rallonger juste pour vous, si je ne suis pas trop mignonne :’) mdr je rigole. Bref je vous laisse finir votre lecture ! Bisouu)

Amira s’est endormie cash dans son lit, tandis que moi toute la nuit je n’ai fais que de cogiter w’Allah. Je vous avoue même que j’ai pleuré sah. Plus de secrets entre nous après 92 parties hein. J’avais pleuré de haine contre lui, de son manque à mes côtés, de ma naïveté face à lui, de mes sentiments envers lui. Enfin bref, je d é p r i m a i . . .

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Les jours qui ont suivi, je n’ai strictement rien fait de mes journées. Je sortais à peine w’Allah. Je répondais à plus personne et j’ouvrais à plus personne tellement que je savais qu’on allait me parler du retour de Souley et de ses raisons, qui devaient être m*rdique comme toujours.

Je déprimai toute seule chez moi avec Amira, pendant au moins trois semaines, voir et demi.. Jusqu’à ce que quelqu’un toquait fort à la porte d’entrer. Je venais de déposer Amira dans son lit, elle dormait et elle était trop belle Mash’Allah.

Je me lève, comme à mon habitude et regard par l’œillette qui c’était et je vois Sara et Anouar (le frère de Marwan). J’ai pas ouvert, je voulais voir personne moi et encore moins qu’on me parle de l’autre connard.

Sara - SAMIRA ! JE SAIS QUE T’ES LA ! REPOND STP ! C’EST URGENT ! BORDEL !

Anouar - laisse-là, vient on bouge.

Sara - MA COUSINE SA RESTE MA COUSINE OK ? TA SŒUR OU PAS TA SŒUR ! CA A ETE MA COUSINE AVANT TOI ! OK ? BOUGE TOI SI TU VEUX MAIS MOI JE LOGE ICI JUSQU’A CE QU’ELLE M’OUVRE !

Anouar - vous me fatiguez la vie.

Sara - je peux pas sans elle w’Allah …

Anouar - elle sait ce qu’elle fait.

Sara - des fois elle réfléchit pas et elle regrette par après.

Je soupire et ouvre la porte. Elle me saute dessus et m’enlace dans ses bras, je l’a repousse gentillement et sert la main à Anouar.

Moi - entrez.

Ils entrent dans le salon et s’installent.

Moi - vous êtes la bienvenue, mais parlez moi-même pas de Souley ok ?

Sara - mais Samira, il r…

Moi - ok ou pas ?

Sara *en soupirant* - oui ok.

Ils ont pris de mes nouvelles, des nouvelles de ma fille, ect.. Puis sont parti. Sah leurs visites m’avait un peu remonté le moral w’Allah. Je vous jure que je tue pour Sara w’Allah .

Les cinq mois qui ont suivie j’ai repris le cours normale de ma vie, sauf que je recevais, CHAQUE JOUR, devant la porte de mon appartement, des bouquets de fleurs et dans chaque bouquet de fleurs, il y’avais une petite carte dont il était écrit :

« S’il faut que je te décroche la lune, je le ferai. »

Entre nous, sans suspens, elles venaient toutes de mister SOULEY. Il a osé croire me racheter avec des roses lui w’Allah. Un petit comique lui dit donc.

Un jour normal j’étais au parc de la cité et je regardais Amira faire ses premiers pas en se tenant à un banc. Je la regardais en souriant tel un gosse qui regardait sa nouvelle voiture Cars.

… - Salem.

Je sursaute et me retourne automatiquement. Souley… Depuis le temps que je ne l’ai pas croisé lui. La dernière fois que je l’avais croisé de loin, remontait il y’a deux mois environs. Je l’examine : son visage avait changé, trait de regret peut-être ? Les cernes qu’il avait attrapés en dessous des yeux n’en parlons même pas. Une nouvelle cicatrice en dessous du menton à fait marque.

Moi - Alaykum salem.

Et je me retournai pour surveiller Amira afin qu’elle ne tombe pas.

Souley - elle a grandis ma fille.

« ma fille », « ma fille », « ma fille », ce mot ne fessait que de ronger mon esprit et frissonnai mon corps.

Amira - OUIIIIIIIIIIN ! OUIIIIIIIN !

Je sursaute et sortie de mes pensées à l’entente des cris d’Amira ! Souley s’est précipiter avant moi et l’a pris dans ses bras et la secoue doucement. Je reste figer face à cette scène, dire que ça fait des mois qu’il ne l’avait pas pris dans ses bras…

Souley - Mira, chuuut ! Les princess sa pleurent pas wesh, tu dois être un bonhomme avec une couronne de princess oh ! Mdr, sah chut, tu vas grandis tu vas oublier ! Allez chuuut !

Il relève sa tête quand il vit qu’elle continuait de pleurer malgré qu’il lui parlait. Il parlait à une gosse comme si elle allait comprendre… Mais ne lui en voulons pas, c’est Souley quoi.

Souley - prend-là, elle veut pas de moi je crois..

Je ne lui réponds pas et m’approche de lui avec méfiance. Je lui prends Amira des bras et la calme doucement en lui faisant quelques mouvements. Elle finit par se calmer et je lui donne sa tutute.

Moi - euh… Je… Je vais rentrer je pense.

Je tourne mes talons et alla direction la poussette de la petite. Je la depose dedans et pousse la poussette quand quelqu’un me tire le bras en arrière.

Moi - quoi ?

Souley - on est quoi nous deux là maintenant ?

Moi - je sais pas.

Souley - on est toujours marier au yeux de Dieu et de l’Etat.

Moi - oui et ?

Souley - rien c’est bon.

Il lâche mon bras et parti. Je rentre chez moi sans y preter attention. Une fois rentrer, je me douche, je douche Amira et l’a fait dormir et je m’installe devant un film avec des chips.

Le sommeil prenait le dessus donc je me lève, eteint la tv et part dormir dans ma chambre.

Je me reveille en sursaut quand j’entend Amira pleurait ! Je regard ce qu’elle a et voit une silhouete qui l’a prend de son lit !

Moi - AAAAAAAH ! T’ES QUI ?

… - ta gueule, c’est ma fille aussi.

Moi - depose là ! Tu fais quoi là ?

Souley - je prend ma fille chez moi.

Moi *en me levant du lit et en allant vers lui* - QUOI ? TU COMPTE ME L’ARRACHER C’EST SA ? DEPOSE LA OU J’APPELLE LES FLICS !

Souley - m’en beleck. C’est ma fille !

Il me poussa d’une violence que je tomba par terre et me cogna la tête contre le mur ! 

Moi - ma fille…

Puis trou noir.

Reveil dure, paupière lourde, chambre blanche, odeur écoeurant : on l’a tous compris, j’étais à l’hôpital.

Médecin - bonjour madame.

J’ouvris mes yeux difficilement et le regard sans parler. Ma gorge était complètement sèche pour pouvoir parler.

Médecin - vous êtes consciente ?

Je ne réponds pas de nouveau. Je fais des signes de la main afin de lui faire comprendre que j’ai soif. Il finit par comprendre et me servit un verre d’eau. Je le remercie et répond à ses quelques questions et attend. Attendre quoi ? Je ne sais pas. Peut-être que Souley rentrera et me dira qu’il plaisantait et me rendra ma fille ? Qui sait ? Et puis, ta gueule Samira, faut être réaliste dans la vie.

Quelques heures d’ennuie sont passé, quand on me rendit visite. Sara… Elle rentre avec un visage triste. Pourvus qu’il ne lui ai rien arriver à ma fille…

Sara - ça va mieux ta tête ?

Moi - Amire est où ?

Elle me répondit pas et baissa la tête. Cette histoire va me rendre dingue plus que je ne le suis déjà.

Moi - ELLE EST OU AMIRA ?

Sara - je.. je…

Moi - PARLE BORDEL !

Je m’arrache les fils qui reliaient les machines à mon crâne et me lève de force mais je retombe directement à terre en voulant sortir du lit.

Je me lève en sursaut ! Je transpirais de partout ! Je me lève de mon lit et vérifie si Amira dormait bien dans son lit, et El Hamdulillah qu’elle dormait tel une princess. Ce cauchemar n’était seulement qu’un rêve. Rien du cauchemar ne c’était passer : je n’étais pas à l’hôpital, Souley n’étais pas venu durant la nuit pour me l’a kidnappé, il ne lui avait rien arrivé à Amira. El Hamdulillah.

Je vais à la cuisine me servir un verre d’eau et retourne me coucher dans mon lit. Je cogitais seule : et si ce cauchemar voulait dire quelque chose ? Et s’il me prévenait de quelque chose ? Et si Souley avait cette idée en tête ? Et si, et ça. Et des tas de questions fusent dans ma tête.

Ce soir là, je m’étais faite une promesse, mais une promesse, dont, celle-ci je l’ai tenue jusqu’au bout…

Quelle promesse me diriez-vous ? Je vous donne rendez-vous dans la prochaine et dernière partie ! 

« Princess ? Qui ta dit qu'aimer était facile ? » - Chronique.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant