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18 – « Le mensonge prend l’ascenseur, tandis que la vérité lui prend les escaliers, c’est vrai qu’elle prend plus de temps mais elle finit toujours par arriver.. »



(merci à Kamélia Boukhrissi pour son montage ♥)



On se retourne et je vois que c’est Yanis (pour tous ceux qui espéraient que ça soit Souleyman, je vous fais de gros bisou  mdrr).. Hein ? Il fait quoi là lui ? il date..

Moi – Yanis ?

Yanis – mdr wesh toi ! Y’a quoi là toi ?

Faress – wah Yanis ! Bien ? Wesh tu l’a connais cella ?

Yanis – tranquille tahu. Oei c’est ma petite, y’a quoi ?

Faress – rien, elle a une grosse gueule wesh !

Yanis – et ? Tu comptait lui faire quoi ? Azy ta de la chance que t’es petit, azy retouche là et on verra !

Faress – oei azy smeh !

Il se casse, il me prend dans ces bras et m’enbrasse le front. Ca fait longtemps que je l’avais pas vu.

Yanis – sava ?

Moi – tranquille et toi ?

Yanis – tranquille aussi. Wesh comment ta embellie !

Moi – ta gueule.

Yanis – mdr azy on va grec ?

Moi – oei si tu paye tahu y’a pas de soucis.

Yanis – ptdr sale hesseuse, azy vient tranquille si c’est toi.

On va au grec, on commende, il salem tout le monde –‘. On va s’asseoir, on parlait de tout et de rien, les commendes arrivent, on mange et il me raccompagne devant le lycée.

Yanis – fait belek à toi.

Moi – t’inquiète.

Yanis – tu termine quel heure ?

Moi – je sais pas.

Yanis – azy tu rentre directe après. Je vient manger chez vous après.

Moi – halla !

Je le salem, et sort de la voiture. Je sent le regard de Leila pesés sur moi, je passe à coté d’elle sans la calculer et va m’asseoir dans un coin et écoute ma musique, les portes s’ouvre, il sonne, on va en cours, ce jour là je finissait à 18 heures. –‘ Je sort des cours et prend le bus, j’arrive dans ma nouvelle cité, et rentre dans mon hall, des mecs et des mecs, encore et encore. Ils se taisent tous et me regardent (je déteste quand ils font ça mdr). Je passe et monte chez moi. Je jete mon sac à l’entrée, j’enlève ma casquette, rentre dans le salon, Yanis il y est.

Moi – p*tain je suis trop fatiguer !

Yanis – tu t’es battue avec qui encore ?

Yemma – ah wili ! Tu t’es battue ?

Moi – mais nan, je me suis juste disputer avec un gars, il voulait faire son malin là !

Je lui raconte vite fait, elle me dit cheh fik, Yanis il rigolait, il en pouvait plus –‘. On mange et tsa, j’appele Khelti, la mère de Yanis, je parle vite fait avec elle, elle me remercie et je lui demande de venir chez moi un jour, elle me dit la semaine prochaine. On parle encore vite fait, puis je raccroche. Maintenant faut que je convaint Yanis. Il est dans la chambre de Foued entraine de jouer à la Play, je lui saute dessus.

Yanis – p*tain casse-toi ! Je vois rien avec ton gros c*l là !

Moi – oh Yanis la semaine prochaine tu vien chez moi ?

Yanis – pourquoi ?

Moi – comme ça, je féte un evenement.

Yanis – le quel ?

Moi – suprise. Tu viens ? Stp.

Yanis – je verrai.

Moi – nan c’est soit oei, soit nan ! Choisit !

Yanis – j’ai quoi en échange ?

Moi – une p*tain de surprise !

Yanis – c’est quoi ?

Moi – tu verra le jour même. Alors ?

Yanis – azy tranquille alors !

Moi – t’assure. Eh !

Yanis – quoi ?

Moi – Leila elle est dans mon lycée !

Yanis – quel Leila ?

Moi – la sœur de Soul.. Souleym.. Souleyman.

Il soupire et me regarde, et me dit :

Yanis – passe à autre chose Samira. Et Leila lui reparle pas, même si elle tente une approche.

Moi – pourquoi ?

Yanis – comme ça, je te le demande seulement.

Moi – t’es bizarre..

Yanis – c’est pour ton bien.

Moi – si tu veux. Hassoul ! Moi j’ai des devoirs ! Toz dès le premiers jours là !

Il rigole, je m’eclipse dans ma chambre, bacle mon devoir et va dormir, j’étais crever. On passe jusqu’à la semaine prochaine. La famille de Yanis, étaient en route, et Yanis, je lui ai demander de venir plus tot. Il arrive, je l’enferme dans ma chambre. J’attend, Khelti elle arrive enfin, avec ces deux filles et son fils. Je les salem. 

La sœur de Yanis – wesh c’est quoi ta surprise ?

Moi – assiez-vous d’abord wesh !

Ils s’installent, je leurs ramène à manger, Yemma elle était je ne sais ou, les garcons dehors, Samia dehors aussi. Je vais dans ma chambre et lui ouvre la porte et lui demande de me suivre. Il me suit jusqu’au salon, il les regarde choqué et eux de même. Sa mère elle se lève et le prend dans ces bras et pleure. Hassoul ils font les retrouvailles, j’étais fière de moi. Ils parlent et tsa. Yemma elle rentre, elle reste choqué, puis finit par rigoler avec eux. En fin de soirée ils partent dormir chez Yanis, Khelti et Yemma elles décident que Khelti déménage dans notre nouvelles cité, Yanis il est o.p aussi. 

Hassoul je passe les jours et les mois. Khelti elle avait déjà déménager, elle habitait la tour en face, Wardah (la sœur de Yanis, elle a un an de moins que moi elle), elle s’est inscrit dans mon lycée, pendant les pauses on est H24 ensemble, sah on était devenue inséparable elle et moi. Yanis il passait de temps en temps, il habitait toujours dans l’autre cité de Leila.

Un jour j’avais pas cours l’après-midi, Khelti Yamina (la mère de Yanis), elle me demande d’aller ramener un sac à Yanis. J’accepte, et prend le bus. J’arrive dans la cité de Yanis, les souvenirs surgissent, mais faut plus que ça m’atteinent. J’arrive devans sa tour, je sonne, il m’ouvre, je monte et lui donne ce que je devais lui donner et repart chez moi. Je descendais les escaliers, j’arrive dans le hall, je fais pas attention et sort du bloc.

On me ratrape par le bras, je relève ma tête, c’est Marwan..

Marwan – wesh !

Moi – t’es vivant toi ?

Marwan – Sava ?

Moi – Hamdoulillah comme tu vois, et toi ?

Marwan – Hamdoulillah aussi, je pète la forme.

Moi – ça se voit.

Marwan – tu fou quoi ici ?

Moi – partie donner un truc à Yanis.

Marwan – t’es venu de ta ville à ici ?

Moi – nan, j’habite dans la cité des *****.

Marwan – depuis quand ?

Moi – debut octobre.

Marwan – ah oei saha ! T’es dans quel lycée ?

Moi ****.

Marwan – avec Leila ?

Moi – je connais pas de Leila.

Marwan – t’es sah ?

Moi – y’en a une qui est venu me parler, elle m’a dit qu’elle s’appelait Leila, mais je voyais pas c’était qui.

Marwan – wesh t’es sah là ?

Moi – ben quoi ? Je connais pas de Leila moi wesh !

Marwan – wah t’oublie vite !

Mon mauvais présentiment revient, la boule au ventre et à la gorge. Il va se passé quoi encore ?

… - wesh tu fois quoi là ? Accélère wesh ! Après tu drague mais là dépéche wesh !

Je me retourne et le regard. La vérité finit toujours par éclater.. Je comprend mieux maintenant la réaction de Yanis..

Souleyman – Sa.. Sami.. Samira ?

Je le regarde neutre, faut que je reste naturelle, faut pas que ça m’atteind ! Faut que je lui prouve que j’ai avancer sans lui !

Moi – on se connait ?

Marwan – c’est Souleyman..

Moi – c’est qui ça ?

Marwan – wesh tu t’es fais opérer du crane ou quoi ?

Moi – nan sah, c’est qui ?

Marwan – c’est Souleyman wesh !

Moi – mais de quel Souleyman tu me parle toi ? Souleyman il est mort wesh !

Marwan – c’était juste du mytho tout ça.

Moi – disquette moi pas ! Azy toi on se connait pas, t’es peu-être juste le cousin, le jumeau de Souleyman c’est tout. Vous allez pas me faire croire je sais pas quoi ! Azy salem !

Marwan – elle est devenue parano sahbi !

Je répond pas et rentre chez moi. Une fois dans mon lit, j’éclate en sanglot ! Il est en vie et pendant tout ce temps, on m’a fait croire qu’il était mort stahfou’Allah. J’envoi un message à Yanis :

« Moi – t’es le plus gros des connards que je connais. Tu tourne ta veste pour des gars que tu connais à peine. »

Il m’appele, je lui raccroche à la gueule, il me rappele encore et encore, je lui répond pas. Qu’il aille se faire f**tre !

Mai, juin, juillet, aout, septembre, octobre, novembre, decembre, janviers, fevrier.. Dix mois qui sont passé, dix mois qu’on m’a laisse croire qu’il était mort, dix mois qu’on me trahis, dix mois qu’il me ment le connard de Yanis..

Y’a quelqu’un qui rentre dans ma chambre, je me cache en dessous de ma couette.

… - Samira ? Ta quoi ? Tu pleure ?

Moi – casse-toi menteur !

Yanis – menteur sur quoi ?

Moi – Souleyman.

Yanis – p*tain !

Et il se casse. P*tain le connard ! Je finis par m’endormir sans manger. Alors c’est ça la vie ? La vie où on est obliger de te mentir ? La vie où on invente une mort pour mon « bien » comme le dit Yanis.. C’est ça la vie ? On verra maintenant si quoi que ce soit m’atteindra ! Ils m’ont tous trahis, on verra si je me vengerai pas dix fois plus.

Yemma – debout ! Les cours !

Je lui répond pas, me lève, me douche, m’habille à l’arache et va en cours. La journée il s’est rien passé, toujours dans mon coin avec Wardah. Je lui raconte tout dès le début, elle chiale. –‘

Wardah – p*tain c’est un connard mon frère.

Moi – je sais. Pourquoi tu chiale ?

Wardah – parce que vous étez trop beau vous deux.

Moi – ta gueule. –‘

Wardah – p*tain ! Yanis si je le tue pas, je m’appele pas Wardah.

Moi – tu t’es jamais appeler Wardah toi. –‘ Le nombre de fois durant ta vie que ta dit cette phrase..

Wardah – ptdr ta gueule.

Moi – d’accord.

Educateur – Wardah ? Cava ?

Wardah – oui ! oui Kader !

Alors lui c’est l’éducateur que je deteste ! Il fait trop le protecteur là, genre je suis là pour toi, je suis comme votre grand frère, et tsa ! –‘

Educateur – et toi mister ?

Moi – le mister il a un nom.

La sonnerie elle retentis enfin !

Wardah – ptdr bon ben Kader, à un de ces quatres hein !

Educateur – Samira vient me voir après les cours.

Moi – j’ai une life en dehors de ça tahu.

Educateur – fait pas la maline, je dehak pas, tu vien me voir après les cours.

Moi – oei oei ! –‘

On va en cours. La fin des cours, je sors devant le lycée, on m’attrape par le bras. C’est l’éducateur Kader là ! –‘

Moi – azy lache-moi toi !

Educateur – fait pas la belle ! Et rentre ! Je t’ai demander de venir me voir nan ?

Moi – oei mais nan, j’avais pas envie. Lache-moi là !

Educateur – an rentre, on va mettre les choses au clair moi et toi.

Moi – y’a rien à mettre au clair Kader, je t’aime pas c’est tout point.

Educateur – tu saoule comme meuf sah, y’a pas pire que toi je crois.

Moi – je m’assume moi.

Eudcateur alias Kader – oei ben c’est mien, azy rentre chez toi. Demain on parle.

Moi – oei azy, salem. –‘

Il a trop cru que j’allais me faire pote avec un educateur moi, autant me faire pote avec le principale aussi nan ? –‘ Hassoul je rentre chez moi, y’avais que Mourad. Il me faut plus d’info pour savoir qui piéger.

Moi – Mourad sava ?

Mourad *en me dévisgeant* - oei tranquille, tu veux quoi ? J’ai pas d’argent.

Moi – j’ai pas besoin d’argent, en plus je t’en ai jamais demander.

Mourad – oei c’est vrai, contrairemet à Samia qui me demande tout le temps 10 euro. Sava toi ?

Moi – tranquille. Eh je peux te demander un truc ?

Mourad – dit pour voir ?

Moi – tu vois hier ? Je suis partie à la cité de Yanis pour lui ramener un truc, parce que moi j’avais pas cours tahu, et devine qui j’ai vu la bas ?

Mourad – qui ?

Moi – Souleyman, tu vois le gars que vous m’avez tous fait croire qu’il est mort là ? Ben lui.

Mourad – hmm.. HEIN ? QUOI ? TA DIT QUOI LA ?

Moi – je t’ai dit j’ai vu Souleyman.

Mourad – TU LUI A PARLER ?

Moi – nan même pas. Pourquoi tu crie toi là ?

Mourad – vient je t’explique.

Je m’asseois à coté de lui, il me prend dans ces bras et me dit :

Mourad – toi t’es ma petite guérrière toi ! T’es ma femme la vie de moi ! Mais sah je t’explique, après tu pourrai nous en vouloir, mais merlish. Tu vois quand t’étais à l’hopital ? Ben y’a quelqu’un qui à appeler Bilel au hebs, et lui a dit comme quoi t’es à l’hopital à cause de Souleyman et tsa et hassoul il lui aussi baver comme quoi vous etiez ensemble et tsa. Et Bilel il a peter un cable et il nous a appeler et nous a dit de t’eloigner de lui, parce que Souleyman c’est pas un bon gars pour toi Samira. Et c’est tout, Bilel et Yanis ils ont fait le plan de te faire croire qu’il est mort et tsa, ils ont expliquer vite fait à Souleyman, au debut il a peter un cable mais après il a accepter de rentrer dedans et puis voila.

Moi – on était même pas ensemble.

Mourad – dans une cité, les langues de p*te parlent toujours trop. C’est pour ça depuis petite je te demande de pas trop trainer et de rentrer directe. Fait belek à toi maintenant.

Il me fait un bisou sur le front et me sourit. C’est ça des frères ? On te détruit en inventant une mort pour t’éloigner de la personne ? C’est ça des frères ? Maintenant que je sais tout, je me vengerai bien comme il le faut. Maintenant ma cible n’est pas Yanis seule, mais Yanis et Souleyman. Bilel j’attendrai une fois qu’il soit de sortie.

Je me lève, et va dans ma chambre. La routine s’installe, le soleil fait place et le froid s’enfuit. Avec Wardah je m’en suit éloigner, elle était entraine de se faire des amies, tandis que moi j’étais trop occuper à comment pourvoir me venger. Foued, il est devenu l’ancien, c’est à peine si il me calcule. Yanis, c’est no-calculage, qu’il clamse. Baba je le voyait rarement, à cause de son travail. Mourad, comme d’abitude. Souleyman je le voyait de temps en temps, mais pas un regard ou une parole echanger, maintenant on est juste devenus de simple inconnus. Avec Marwan, c’était comment dire ? C’était mon meilleur , lui je lui en voulait pas, donc des fois il verrait me chercher et on se fessait des sorties et tsa, sah on rigolait bien moi et lui.

Un jour normale, je sors des cours, Marwan m’attendait, je monte et le salem.

Marwan – bien bagra ?

Moi – tranquille et toi ?

Marwan – tranquille. Ta faim ?

Moi – Oei, mais si tu m’invite tahu.

Marwan – ptdr z*bi tu sors d’où ? Toujours en Hess toi ! Wesh t’es pauvre oulah ?

Moi – nan c’est juste j’aime pas demander de l’argent à mes parents et mes frères. Je vais travailler bientôt, et je te rembourserai.

Marwan – sah y’a que toi qui réflechit comme ça. Nan tranquille, quand quelqu’un invite, t’es pas censer rembourser hmara. –‘

Moi – mdr nan mais comme même. Hassoul bouge.

On bouge au grec, y’a Foued mon frère, il me dévisage, je fais de même. Il a pas interet à parler ce connard. On commende, on s’asseois, on parlait tranquille jusqu’à ce que …

… - Wesh Marwan ! Ta pas vu Mounir ?

Curieuse que je suis, je lève ma tête et le regarde. C’est le black à qui j’avais vendu le sachet. Je le fixe et réflechis. Qui dit le black, dit bisness, qui dit bisness, dit Yanis et Souleyman, qui dit Yanis et Souleyman, dit vengeance.. Mmh interessant tout ça..

Marwan – Wesh Moussa ! nan nan je vien de venir. Mais je l’ai vu hier, il devait bouger à Bellevie.

Black alias Moussa – ah oei c’est vrai ! Hassoul cimer ! Ciao !

Je le suit du regarde, jsuqu’a ce qu’il sorte, je me lève.

Marwan – tu va ou ?

Moi – j’arrive, je vais voir mon frère dehors là-bas, j’arrive.

Marwan – azy.

Je me lève et sort, je le cherche du regarde, je le voit marcher vers sa voiture, je court et l’appele tel une conne –‘, il se retourne et me dévisage.

Black alias Moussa – oei ? On se connait ?

Moi – nan même pas, y’a bon que je te parle vite fait, ou t’es présser ?

Il se pose sur le capot de sa voiture, et me regarde –‘.

Moussa – oei, j’ai le temps. Azy ta quoi petite ?

Moi – je suis pas petite déjà tahu. T’es dans le bis toi nan ?

Moussa – si tu veux –‘. Pourquoi ? Y’a quoi ?

Moi – j’ai juste besoin de savoir si ta arreter ou pas c’est tout.

Moussa – t’es pour les keufs ?

Moi – j’ai une gueule à travailler avec eux moi ?

Moussa – qui sait ? Les apparences sont trompeuses comme on dit.

Moi – zahma toi tu connais ce proverbe ?

Moussa – wesh tu me prend pour un con ou c’est comment ? Azy dit tu veux quoi, j’ai pas ton temps là.

Moi – qui sait ? Les apparences sont trompeuses comme on dit. Azy je veux juste savoir si t’es toujours dans le bis c’est tout, c’est pour te demande hajja.

Moussa – ha ha t’es trop marrente –‘. Oei y’a quoi ?

Je le fixe, je lui demande de me faire rentrer dedans ou pas ? Nan c’est une mauvaise idée, faut pas que je touche à cette m*rde moi aussi. Il me faut un autre plan !

Moi – rien, rien, je me suis tromper. Smeh.

Il monte en voiture et part. P*tain mon plan il est pas bien ! Il m’en faut un autre ! C’est quoi les faiblesses à Yanis et Souleyman ? La famille ? Oei la famille ! Régle numéro 1 : se raprocher de Leila et Wardah ! J’avance vers le grec, tout les gars qui étaient poser devant le grec me fixe, Foued y compris –‘.

Un gars – oh la miss ?

Moi – tu parle à moi ?

Le gars – oei, tu le connais Moussa ?

Moi – nan, pourquoi ?

Le gars – ben pourquoi tu lui parle ?

Moi – une envie tahu.

Le gars – zarbi la meuf, azy rien c’est bon.

Moi – Ok. –‘

Je rentre dans le grec, Marwan il me dévisage, je fais pas attention et finit mon grec. On sort, on monte en voiture, il démarre pas directement, il pose sa tête contre le volant et reste comme ça sans rien dire.

Moi – ça va Marwan ?

Marwan – ta gueule Samira.

Moi – ta quoi ?

Marwan – j’ai que j’aime pas les menteuses.

Moi – pourquoi ? Ta quoi ?

Marwan – Samira ta gueule avant que je t’en colle une.

Moi – mais ta quoi ? C’est moi ?

Marwan – d’où tu va parler à Moussa toi ? D’où z*bi ?

Moi - …

Marwan – tu saoule la vie de moi. J’aime pas quand tu cache des trucs comme ça.

Moi – smeh. Mais si je te dit, tu va me crier dessus.

Marwan – dit pour voir.

Je lui raconte vite fait le plan que je voulias faire, et lui fait croire que j’ai toujours l’itention de le faire, et que Moussa m’a recaler, il relève sa tête et me fixe.

Marwan – tu l’aime encore ?

Moi – qui ?

Marwan – fait pas genre.

Moi – Souleyman ?

Marwan – oei.

Moi – je sais pas.

Marwan – tu l’aime à la haine. Jamais t’arrivera à te venger Samira, oublie. Parce que quand tu voudra te venger, tu sera obliger d’un jour l’affronter, et l’amour prendra le dessus, et tu va directement retomber dans ses bras. Oublie, il est pas fait pour toi sah, Bilel et Yanis ils ont bien fait de te l’eloigner, et Souleyman lui-même il t’a laisser partir parce qu’il sait que s’il te garderai, il assumera pas. Sah lui aussi il te kiff, mais oublie-le, lui c’est déjà fait. Il est né dans la rue, il finira soit derrière les barreaux, soit sous Terre. Tout comme moi, c’est pour ça je calcule pas les meufs bien moi, parce que j’assumerai pas. On est fait pour pourrir nous, pas pour fonder une famille.

Moi – quand vous voulez, vous pouvez. Ça doit venir de vous, pas de vos entourages.

Marwan – oei mais on veut pas, Souleyman c’est comme moi, on reflechis pareil, et tsa, c’est pour ça que c’est mon sah. On est vouée à l’échec d’avance, dans le bis on commence à évoluer nous deux.

Moi – pourquoi vous touchez à cette m*rde ? Vous avez le bac nan ?

Marwan – MAIS QU’EST-CE QU’IL S’ENBATENT LES REINS DE NOTRE BACS Z*BI ? TA CRU QU’UN BAC CA VA TE RAMENER ASSEZ D’ARGENT POUR ASSURER TA FAMILLE ?

Moi – c’est bon, j’ai rien dit.

Marwan – smeh.

Moi – tranquille c’est rien.

Marwan – regarde moi.

Moi *en le regardeant* - quoi ?

Marwan – t’attache pas à moi.

Moi – t’es sah là ? Toi aussi tu va me zapper ?

Marwan – sah Samira c’est pas contre toi la vie de moi, mais c’est le bis, là comme je t’ai dit on va évoluer moi et Souleyman, et sah on aura des ennemis, et je veux pas qu’il te touche à toi.

Moi – et tes sœurs ?

Marwan – j’en ai pas, j’ai que des frères.

Moi – hmm..

Marwan – sah si ta besoin de hajja, je suis là H24.

Moi – tranquille, j’ai besoin de rien.

Marwan – même si ta besoin de biff, je suis là.

Moi – je suis pas une michto.

Marwan – j’ai jamais dit ça, t’es ma petite sœur.

Moi – si tu veux.

Marwan – wesh tranquille, quand je me calme dans le bis, on ratrape le temps perdus.

Moi – quand ? Dans 5 ou 6 ans ? Nan merci, je serai beaucoup trop loin, pour faire marche arrière.

Marwan – ta gueule c’est bon.

Il démarre, et me ramène chez moi, je descend sans lui adresser un mot et rentre chez moi. A peine que j’ai mis un pied que je recois une tarte de Foued..

Moi – mais t’es fou ou quoi toi ? Tu fais quoi là ?

Foued – FERME TA GUEULE ! D’OU TU VA PARLER A MOUSSA ?

Moi – azy azy toi, bouge de là ! Le gars il me calcule jamais, et vient faire le role de grand frère ! Allez retourne trainer avec les clochards devant le grec !

Il me saute dessus et m’enchaine de coups, j’essaye de lui rendre un max de coups, Samia elle crit, Mourad il arrive et nous sépare.

Foued – LAISSE-MOI LA FINIR CELLA !

Moi – ben vient pour voir. Facile de parler, mais difficile d’agir !

Mourad – SAMIRA TA GUEULE ET CASSE-TOI !

Moi – ta gueule toi aussi.

Je me casse dans ma chambre, me jete dans mon lit, et prend mon phone.

« Un nouveau message : Marwanoush. »

« Marwan – c’est pour ton bien w’Allah. »

« Moi – pourquoi tu parle ? Retourne dans ton bis et suprime ce numéro. On a plus rien à ce dire Marwan. Kheir pour ton futur comme je l’avais dit à Souleyman. »


J’entend Foued hurler dans toute l’appartement en m’insultant de tout les noms –‘, qu’il aille jouer aux billes celui-là, il m’atteind plus. Il est jamais là pour ma gueule, c’est à peine si j’exister et quand je parle à un gars à part Marwan, il m’embrouille ? Oei ben oei, tranquille. Le lendemain j’y vais en cours. A la récré j’étais solo, y’a Wardah qui se ramène, on parlait normale et tsa, comme avant quoi, puis y’a Leila qui se ramène.

Leila – Samira ?

Moi – quoi ? On se connait ?

Leila – rien, c’était juste pour te dire que Marwan il est à l’hopital. Deuxième étages, chambre ** si tu veux aller le voir.

Moi – Allah Y Chafih seulement.

Leila – pourquoi t’es comme ça ?

Moi – les gens changent Leila.

Leila – mais c’est Marwan wesh.

Moi – on a plus rien à se dire moi et lui.

Leila – tu zappe tout le monde toi, quand une personne fait UNE erreur du jour au lendemain, tu les zappe. Sah des fois je me demande si ta un cœur w’Allah.

Moi – j’ai pas de cœur moi. J’aime personne. Aujourd’hui tu me vois avec elle, demain je l’aurai déjà zapper.

Wardah –connasse !

Moi – c’est un exemple que je lui donne là.

Leila – je t’ai fais quoi moi ?

Moi – oh tu sais, ta rien fait à part me laisser croire que Souleyman était mort, ça t’a rien fait hein.

Leila – c’est de ma faute si Souleyman il m’a enprisonné et qu’il m’a casser mon phone ? Nan ben parle pas sans savoir.

Moi – c’est bien, c’est ta vie ça tahu.

Leila – t’es compliquer comme meuf toi la vie de moi.

Moi – c’est pas comme si tu vien de me connaitre.

Leila – wah !! Azy salem.

Elle se casse, on bouge en cours, on en sort (logic mais bon  mdr), je rentre chez moi, me change et mate un film sur le net.

Yemma elle rentre dans ma chambre, elle s’asseois à coté de moi et me dit :

Yemma – benthi ?

Moi – y’a quoi ?

Yemma - …

Encore lui !

« Princess ? Qui ta dit qu'aimer était facile ? » - Chronique.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant