52 – « Un de perdu, dix de retrouver.. Perd ta mère puis revient me parler khey.. »
Moi – nan c’est bon, je reste ici moi. Je suis sur que si je remonte sur paname ça sera la prison, vous allez m’éttoufer donc je préfere rester ici, que de vivre encore avec vous !
Bilel – parle bien déjà, et je suis pas venue pour te chercher définitivement, nan ! Tu monte sur paname pour quelques jours parce que Yemma elle est à l’hopital. Elle est malade c’est tout, mais rien de grave, elle s’est fait opérer.
Tout mais pas elle.. Je lui répond pas, et vient de me rendre compte à quel point Yemma elle m’a manquer dans mon quotidien, je comprend mieux pourquoi je m’ennuyai de mes journées, parce que mon pilier elle était loin de moi.. Je vien de me rendre compte aussi à quel point j’ai pas pris de ces nouvelles et que je n’ai plus pris soin d’elle depuis que je connais Souleyman.. Tout ça à cause de Souleyman tfoo, plus les jours passent, plus le dégout envers lui m’envahie.
Bilel – oh je te parle !
Je me déconnecte de mes pensées, et me connecte à cette chienne de vie.
Moi – quoi ?
Bilel – prend juste tes affaires que ta besoin, ta tout là-bas.
Je lui répond pas et m’assois sur mon lit pour lui faire comprendre que je suis préte.
Bilel – tu fais quoi là ?
Moi – rien, je t’attend.
Bilel – t’es préte ?
Moi – oei, j’ai rien à prendre.
Bilel – ben azy alors, vient.
On sort de ma chambre, on salem khelti et on part en voiture. Entre ma tante et Paname je fessais rien, juste à penser à ma vie et regretter certaines choses.
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Bilel – on est arriver, descend.
Je lui répond pas et descend, on est dans la Tess, ça date w’Allah, je souris en vite fait puis regard les gens qui y sont, je suis la depuis bien pluss d’un an et je connais personne en sah, mais à quoi faire des connaissances quand tu va mal y’aurai plus personne pour toi ?
Yanis – sava Samira ?
Je le regard de hat en bas, et le dévisage et avance vers mon bloc. Je rentre, dans le hall mes frères Mourad et Foued entrainent de squatter avec des autres gars. C’est à peine que si je les calcule, j’oublie pas ce qu’ils m’ont fait.
J’arrive enfin à l’étage de chez moi, je toque, Samia elle m’ouvre et me regard choqué, je l’a pousse et la dévisage et rentre chez moi. Dans le salon, y’avais personnes, je vais dans la chambre de ma mère, personne aussi, ainsi que les autres chambres.
Samia – sava ?
Moi – elle est ou mama ????
Samia – hopital, elle va bien t’inquiète.
Moi – quel hopital ?
Samia – hopital *****.
Je lui répond pas, et sort de l’appartement en courant, ainsi que les escaliers.
Foued – tu va ou toi ? Tu commence encore ?
Moi – ferme ta gueule zemel !
Je sors du hall en courant et, accourt vers l’arret de bus. Il arrivait dans une bonne vingtaine de minutes –‘ ! P*tain ! Je réflechi si y’a un autre transport pour m’y rendre le plus rapidement possible. Mes frères ? Nan, ils vont croire que je les ai pardonner. Je regard autour de moi, y’a des gars un peu plus loin poser sur le capot d’une voiture, je leurs demande ? Nan je les connais pas ! Je frotte des mains et soupire un bon coup, je regard ma main, la bague de Niro m’a interpeller. Niro ? Oei lui il pourrait m’aider, mais j’ai pas son numéro et encore moins de phone. Azy n*que, mam mère avant tout le monde ! Je demande aux gars poser sur le capot de la voiture.
Moi – euh.. Smeh ?
Un des gars – oei petite ?
Moi – j’ai ton age je crois, donc évite le petite tahu, y’a pas quelqu’un d’entre vous qui aurait le numéro de Hamza ?
Un gars – quel Hamza ?
Moi – Hamza tah ****, même il est dans le bis et tsa, vous connaissez pas ?
Un gars – Hamza celui qui se marie là ?
Un autre – même sa daronne elle est morte Allah Y Rahma ?
Un autre – même il était en cavale dans le sud ?
Moi – oei je crois, vous avez pas son numéro ?
Un gars – si si pourquoi ? Tu le connais d’où ?
Moi – je suis sa sœur tahu, vous avez pas du crédit pour que je l’appelle ?
Un gars – oei azy tien ma sœur.
Moi – merci.
Il appelle Niro et me passe le phone.
Niro – oei quoi ?
Moi – Hamza ?
Niro – oei c’est qui là ?
Moi – c’est Samira, t’es occuper ?
Niro – tu fous quoi avec le phone d’un gars toi ? Et t’es ou ?
Moi – je suis près de ma Tess, à l’arret de bus là, tu sais venir me chercher stp ?
Niro – oei, je suis pas loin, j’arrive.
Il me raccroche à la gueule, et remet le phone au gars.
Moi – merci hein.
Le gars – tranquille cousine !
Je m’éloigne d’eux et retourne à l’arret de bus et attend. Il arrive enfin, je monte, le tshek et lui demande de me ramener à l’hopital.
Niro – d’acc’, mais y’a quoi ?
Moi – ma mère elle est là bas.
Niro – elle a quoi ?
Moi – même moi je sais pas, je vien d’arriver.
Niro – juste pour ta mère ou tu reste définitivement ?
Moi – temporaire. Sava toi ?
Niro- oei tranquille tahu.
Moi – Hamdoulillah alors.
Il me regard puis me souris.
Moi – quoi ?
Niro – rien, mddr. Descend on est arriver.
Moi – merci sah.
Niro – tranquille c’est rien, je t’attend pour te ramener.
Moi – nna c’est bon, je reste avec elle.
Niro – oei azy alors, un de ces quatres.
Moi – oei, salem.
Je le salem et rentre dansl’hopital, je demande à l’acceuil le nom de mamère, elle m’indique l’étage et la chambre. Je monte et toque à la porte. J’avais une grosse boule au ventre..
Yemma – salem benthi.
Je relève ma tête et la matte, elle est belle ma mère mais qu’est ce qu’elle a des cernes, ça fait longtemps que j’ai pas ressentiesa présence pas loin de moi.
Moi – Alaykom salem yemma.
Je m’aproche d’elle et lui embrasse le front.
Moi – ça va ? Ta quoi ?
Yemma – El Hamdoulillah et toi benthi ? Walo, j’ai juste fait un malaise à cause de la fatigue et quand on m’a fait les examen, ils ont vu que j’avais la pendécite ou je sais plus quoi, mais c’est rien, je me suis juste fait operer.
Moi – ta plus rien de grave ?
Yemma – nan, j’ai rien El Hamdoulillah, je me suis faite opérer ce matin à 10 heure.
Moi – Hamdoulillah alors. Yemma ?
Yemma – chno (quoi) ?
Moi – je peux revenir maintenant ? J’aime pas le mode de vie de khelti w’Allah. Je ferai plus rien w’Allah.
Yemma – je vais parler à tes frères Insh’Allah.
Moi – merci.
Yemma – 3lech merci ? Nti hemka ! (pourquoi merci ? Toi t’es folle)
Je rigole vite fait, je parle encore avec une deux bonnes minutes et je rentre chez moi parce que les visites étaient finit. J’étais trop dégouter de mes frères, y’en avais même pas un qui est venu la voir aujourd’hui tfoo.
Je rentre en bus chez moi, c’était à deux arret donc ça va. Je rentre chez moi, et me dirige directement dans ma chambre. Je cherche pas à savoir qui est chez moi ou quoi, je m’enfoutai sah.
Samia – je peux rentrer ?
Moi – oei, tu veux quoi ?
Samia – t’étais ou ?
Moi – chez ma vie, tu veux quoi là ?
Samia – rien, prendre de tes nouvelles. Elle me manque l’époque ou avait une bonne complicité..
Si tu savais que moi aussi grande sœur.. Mais grosse fièrté quand tu nous tien..
Moi – c’est bien, m’enfou.
Samia – t’es serieuse là ?
Moi – tu veux quoi là ? Ta un fiancé, une belle-famille qui te keaffent, un daron qui te keaffent si on peut appeler ça comme ça, des grands frères qui te préfèrent à moi, tu veux quoi là maintenant ?
Samia *en baissant la tête* - rien, smeh.
Elle sort en fermant la porte derrière elle. Je finis par éclater en sanglot, j’ai fais quoi pour qu’on me déteste ansi à par déobeir quand on m’imposait ? J’ai le droit de choisir ma vie aisni que mon mari nan ? Pourquoi le sentiment « haine » existe en sah ? A part diviser les familles et les peuples.
Faut que je fasse une croix sur le passer, mais comment ? Dans les films, ils jetent tout ce qui relie le passé, en fessant de même, gagnerai-je quelque chose ? Peu être, qui ne tente rien n’a rien. Je me lève et ouvre tout mes tiroir et tout ce qui reliai au passé, je les mettai sur mon lit pour pouvoir faire un tri après. Je tombe sur la photo de moi et Souleyman..
Je l’a prend et m’assoie sur mon lit, je le fixe, il est beau, en sah je me mentai à moi-même.. Moi qui disait que je l’avais oublier, revoir cette photo et voir mon cœur battre à une forte allure me confirme que je ne l’ai pas totallement oublier.. J’ai beau essayer d’aller à l’autre bout du monde, de mon cœur il est toujours pas sorti.. Et Marwan dans l’histoire ? Je sais que je le keaf mais pas plus que Souleyman. Avec Marwan, je crois que c’est juste un keaf, oei un keaf fort mais pas autant que l’amour que je porte pour Souleyman.
Bilel – tu fais quoi ?
Automatiquement je met la photo dérrière mon dos et relève ma tête.
Moi – on toque avant de rentrer.
Bilel – tu cache quoi là ? Et c’est quoi tout ces affaires là ?
Moi – ça va à la poubelle c’est tout, sort stp.
Bilel - tu cache quoi dérrière toi là ?
Moi – rien je t’ai dit.
Il arrive vers moi et m’en colle une et me prend la photo de mon dos. Je le fixe, lui fixe la photo une bonne disaine de seconde puis lève ces yeux au ralenti vers moi.
Bilel – c’était quand ça ?
Moi – quand ta préfèrer la taule à nous.
Bilel – ferme ta gueule quand tu sais pas. Et d’où il te touche lui ?
Moi – faut dire ce qu’il y’a, sah avant j’avais peur de toi de ouf limite si t’étais mon daron et ma faiblesse, mais maintenant t’es plus rien pour moi depuis quand j’ai vu que tu m’a jeter dans un coin perdu sans regret sans rien, mais san rencune w’Allah, parce que le jour où je me casserai de cette maison, croit moi sur parole, je chercherai jamais à t’aider ou a demander après toi ! Il m’a pas toucher, il m’a juste mordue la joue et c’est pas toucher mais donner de l’affection, tu connais l’affection que tu veux que tes grands frères te donnent mais à la place de ça, ils te donnent juste des coups et des cris, tu le connais ce sentiment ? Nan, je crois pas, limite si on se demande si je suis ta sœur à tes yeux w’Allah, maintenant sort stp. Et l’avenir évite de me parler ou me donner des ordres.
Il me gifle d’une puissance que je ne saurai vous imaginez, il déchire la photo et balance les morcereaux sur moi et dort de ma chambre en claquant la porte. La vérité fait peu être mal, même voir très mal mais c’est pas de ma faute tout ça.
Je ramasse morceau par morceau et me met sur mon bureau et colle morceau par morceau, pourquoi ? Même moi je sais pas..
Mourad – Samira ?
Moi – quoi ?
Mourad – vient me faire à manger stp.
Moi – demande à Samia.
Mourad – elle est pas là, elle a bouger chez sa belle-famille.
Moi *en soupirant* - j’arrive.
Je finis de recoller les morceaux de la photo, et sort de ma chambre. Je passe par la cuisine pour me rendre au salon, quand je le vois entraine de rigoler avec Foued.. Il s’arrete det de rigoler et me fixe.
Mourad – merci hein.
Moi - ….
J’étais loin w’Allah, je lui ai même pas repondu, je regard encore une fois Souleyman et me récesie et part à la cuisine. Mes frères et lui ont régler leurs histoire et maintenant ils sont là à rigoler comme des potes, et moi pendant tout ce temps j’espérai que Souleyman n’aurait rien, et pendant tout ce temps j’étais dans un coin paumé de la France à cause de Souleyman.
Je prend des pizzas surgelès et les met dans le micro-ondes, j’ai pas leurs temps moi. Une fois la pizza chaude, je l’a prend et la met dans une assiette et va leurs ramener dans le salon, je dépose le tout et me dirige vers ma chambre.
Mourad – les boissons stp wsh.
Je soupire encore une fois et fait demi-tours pour leurs ramener les boissons, j’avais ma tête dans le frigo quand j’entend quelqu’un qui tousse, je me relève et me retourne.
Souleyman – bien toi ?
Je lui répond pas, et me finit de prendre les boissons et des verres et va déposer le tout dans le salon sans le regarder.
Foued – il est ou Souleyman ?
Moi – je sais pas, cusine je crois.
Foued – ta quoi ?
Moi – tu parle à qui toi ?
Foued – à toi wesh.
Moi – ben parle pas avec moi quand t’a pas demander après moi quand j’étais chez Khelti tahu. Y’a que Mourad qui peut me parler, lui au moins il m’a appeler trois fois, c’est bon, mais vous walo, donc parlez pas avec moi !
Je bouge dans ma chambre sans attendre sa réponse. Je m’allonge dans mon lit et repense à pleins de trucs, puis je finis par m’endormir.
Le lendemain ma mère était de retour à la maison, mais ne devait faire aucun éffort, moi et Samia on prenait soin d’elle sans s’adresser la parole.
J’ai du rester trois jours sans sortir, quand Bilel il devait me ramener chez ma tante. J’avais trop le seum, mais j’avais pas le choix, ma mère elle a tenter de parler avec eux, mais san réponse positive.
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Bilel – on est arriver, descend.
Je lui répond pas, prend mon sac et descend. Je sonne, Khelti m’ouvre, je la salem et va directement dans ma chambre. Bilel il est rester manger puis il est reparti sans m’adresser un mot, et tant mieux.
Les jours passaient, ainsi les semaines et les mois.. J’étais couper du monde, quand je vous dit couper du monde, c’est vraiment couper du monde w’Allah. Des nouvelles des gens de paris j’en avais pas, ni de mes frères, j’avais quelques nouvelles de ma mère que ma tante m’informait mais sinon le reste de ma famille et des gens qui m’entourait j’avais aucune nouvelles, quand je dis aucune c’est limite si je me demandai pas s’ils ont clamser.
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Debut Février.
Je rentre des cours normale et tsa, ma tante elle préparait un bon repas et tsa, je vais la vois, la salem et dehak vite fait avec elle.
Moi –c’est pour qui tout ça ?
Khelti – les invités de ce soir, invite ton chéri si tu veux.
Moi – quel invités ? Nan sa ira. –‘
Khelti – surprise, tu verra ce soir. Va faire tes devoir, et mettre ton pyjama, quand je t’appellai j’aurai besoin de ton aide.
Moi – Ok.
Je bouge dans ma chambre sans chercher à savoir quoi que ce soit sur les invités, je bacle mes devoirs puis me fait une petite sieste.
Khelti – Samiraaaa ! Lève-toi benthi !
Je me lève sans lui répondre, et l’a suit au salon, quand j’arrive au salon, je fais des gros yeux.. Ma famille entier dans le salon, ma mère, mon père, Samia, Foued, Bilel et Mourad.. Je me dirigie automatiquement vers ma mère et la prend dans mes bras, elle pleure, moi je retien mes larmes, je lui enbrasse le front et lui sourit difficilement.
Moi – ça va yemma ?
Yemma – Hamdoulillah benthi.
Je lache un salem general pour éviter de salem les autres et m’assoie à coté de ma mère. Kassim mon cousin, il rentre et rigole avec mes frères et tsa, y’avais une bète d’ambiance mais en même temps une ambiance tendu. Ce soir là, j’avais trop bien rigoler avec Yemma w’Allah .
Khelti – allez op ! Tout le monde au dodo !
Je regard ma tante avec incomprehension.
Khelti – quoi ? Tu crois qu’ils ont fait tout ce chemin pour un jour ? Tu rève ! Ils dorment ici, les garcons avec Kassim, vous vous débrouillez et Samia avec ma fille et Samira. et les parents dans la chambre d’ami. Allez op op !
On se lève et on se divise tous. Moi je salem ma mère et va me coucher dans ma chambre, enfin la chambre que je partage avec ma cousine la pouffe là –‘ ! La pouffe elle rentre avec Samia.
Cousine pouffe – t’es sérieuse Samira là ?
J’étais dos à elle, donc je me retourne sur le lit pour pouvoir la regarder.
Moi – tu parle à qui comme ça toi ?
Cousine pouffe – à toi, t’es sérieuse à pas laisser ton lit pour ta sœur.
Moi – oei et ? Si t’es pas contente, donne-lui le tien hein.
Samia – nan, je dors par terre moi wesh, j’aime pas dormir sur les lits des autres.
Cousine pouffe – elle a quoi ta sœur là ? Elle est enceinte ou quoi ?
Moi – tu parle de moi toi ? Vient me le dire à moi, qu’est ce que tu va chez elle ? Moi contrairement à toi, je donne pas mon boule à gauche à droite, tu vois ? Moi les gens ils servent pas de moi comme toi connasse !
Bilel *en entrant* - vos gueules là, et toi *à ma cousine pouffe*, parle bien à ma sœur ! Et Samira vient je vais te parler despi stp.
Je soupire et me lève, on sort devant la porte, il s’assoie et se grille une clope, je le regard faire, après un bon silence, il finit par lacher cette phrase :
Bilel – Souleyman t…