Sadek - wah, j’attends pour walo alors moi. Bref, ciao.
Bien plus qu’un simple psychopathe lui… Il se lève et part. Moi, je le regardais partir choquer. Il attendait qui lui au juste ?
Souley - chelou celui-là. Je sens que je vais le frapper cette semaine celui-là p*tain.
Moi - tu vas rien faire du tout oui ! Zappe, un psychopathe reste psychopathe.
Souley - ouais mais nan. T’comprend rien toi t’façon.
Moi - ah ouais ?
Souley - ouais.
Moi - ok.
Sur le coup, ça m’avais vexé parce que pour v’là la conne qui me faisait passer.
Souley - quoi ok ?
Moi - rien.
Souley - elle va encore faire la gueule p*tain.
Bref ! On va passer mon séjour à l’hôpital parce que à part Samia, Leila, Samir, Sara et Malik personne d’autres est venu me voir, même pas Marwan. Mais pas grave, ça m’arrangais un peu sah. Je pouvais oublier un peu que j’ai été adopter grâce à ma fille . Ce qu’il en ai de Sadek, il venait TOUT LES JOURS w’Allah. Mais il parlait pas sah, il venait le matin jusqu’en fin de visite, il se mettait dans son coin et regardais je ne sais pas quoi. Je le comprenais pas, et j’ai pas chercher à le comprendre parce que sah, il me faisait peur. J’avais peur qu’il prépare un coup ou un truc du genre.
Donc je disais, je sortais de l’hôpital. C’était Leila et Souleyman qui sont venus me chercher. On est rentré à la maison.
Souleyman - oh Amira, dit c’est papa le plus beau.
Alors Souley, il avait tendance à faire des remarques de ce genre à Amira. A croire qu’elle va lui répondre. Il espérait pour rien sah.
Moi *en soupirant* - --‘
Souley - quoi ? Je suis pas le plus beau zahma ?
Leila - ptdrr.
Souley - quoi ? Zahma c’est pas vrai ?
Leila - moi j’ai rien dis là hein mddr.
Souley - pourquoi tu rigole alors ?
Leila - parce que Samira elle me fait rire juste.
Souley *à moi* - y’as quoi de marrent ?
Moi - ben rien, j’ai pas compris pourquoi elle rigole cellà.
Souley - bref vos gueules, vous êtes compliquer vous les femmes.
Moi - la porte est ouverte tu sais.
Souley - j’ai pas envie de te faire pleurer.
Moi - il est ou le rapport ?
Souley - si je prend mes affaires et que je pars, tu vas m’harceler et me supplier de revenir.
Moi - tu me connais mal alors.
Souley - ah ouais ?
Moi - eh ouais.
Souley - t’es sure là ?
Moi - oui puis ce que je te le dis.
Souley il fait un bisou à Amira et se lève et bouge je ne sais pas dans quel pièce de l’appartement.
Moi et Leila on parlait de son mariage et tout, puis on voit quoi ? Souley avec un sac de voyage dans les mains.
Moi - euh… …. Tu vas ou ?
Souley - la porte est ouverte nan ?
Moi - mais t’es sérieux là ?
Souley - pire que sérieux.
Je le regardais pour voir un petit sourire dans le coin et qu’il me dise qu’il rigole mais nan, rien, nada, walo, tchi !
Il dépose son sac à l’entrée du salon et vient faire un bisou à Amira et se casse vers l’entrée.
Moi *à Leila* - il rigole hein ?
Leila - je sais pas, vas voir.
Je me lève et vas voir, je le vois mettre deux paires de ses chaussures dans son sac et en met une paire à ses pieds et met son gilet.
Moi - tu parles pour de vrai là ?
Il se retourne vers moi et me regard. Son visage ? Neutre w’Allah. Comme s’il regardait un mur.
Souley - ou tu vois que je rigole là ?
J’ai plus parlé. Je le regardais avec insistance, w’Allah au fond de moi j’espérais voir un « poisson d’avril » ou autre.
Souley - bref je bouge. Salem.
Il s’est approché de moi pour zahma m’embrasser le fond mais j’ai pivoté ma tête à droite. Je ne sais pas, mais j’étais dégouter pour de sah, je voulais pleurer sah, j’ai donc baissé la tête.
Souley - waah. T’façon ça me fais ni chaud ni froid. Evite de m’harceler aussi.
Leila - Souley t’es sérieux ? Tu vas laisser ta femme et ta fille comme ça ?
Souley - c’est elle qui le voulait. Et mêle toi de ton derrière Leila. Ciao.
Après il est sortie. Je suis partie au balcon de la chambre pour zahma voir si c’est vrai il bouge pour de sah ou pas. J’attends encore un peu et je vois une gova qui arrive avec pleins de gars, c’était des gars de la cité où Souley a grandi. Ils descendent tous et ils ont tous serer Souley dans leurs bras j’entendais « tu m’a nous manquer sale con » et des trucs comme ça. Puis les gars sont repartis et lui il a pris sa gova et partis. J’ai pas chercher plus loin, je suis rentré et je me suis laisser glisser tout le long du mur. Leila elle est arrivée et elle a essayé de réconforter mais c’était peine perdu. J’aurai pu croire à touuuuut sauf à ça ! A ce qu’il me lâche un jour ! P*tain !
Leila - il va revenir t’inquiète.
Moi - ta gueule.
Leila - wah. Je te laisse, je vais m’occuper de la petite. Repose-toi un peu.
Je lui ai pas répondue. Elle sort de la chambre. Une larme, puis deux, puis me voilà entrain de pleurer pour sa gueule… C’est fou comme ce sentiment qu’on appelle « l’amour » peut nous détruire en peu de temps ce qu’on a mis du temps à construire.
Deux minutes après, je me suis relever, essuyer mes larmes et me suis-je assise sur le lit. Vous connaissez ce sentiment quand vous passer de la tristesse à la haine d’un coup ? Ben moi c’était ça ce que je ressentais à ce moment-là. Ma tristesse est passer à la haine.
J’ai pris mon phone et ai envoyer un message à Souley. Le pire, il avait le culot de me répondre à la seconde même w’Allah.
« Moi - t’aurais pu trouver mieux comme excuse pour te casser connard. »
« Souley - lol. T’es qui dja ? »
Vous connaissez ce sentiment quand on vous dit « t’es qui » ? Et que sa te fait monter le seum x87852757.
« Moi - je suis ta mère connard. »
« Souley - ok tamer. »
Après ça j’ai pas répondue parce que ça servait à rien. Après quelques minutes, je reçois un message de sa part qui disait ça :
« Souley - j’aurai trouver mieux comme excuse, mais t’aurai pu trouver mieux quoi moi toi par contre. »
Alors quand j’ai vue son message, j’ai ris ! Oui j’ai ris ! Mais pas un rire d’amour ou de joie ! Nan ! Un rire nerveux !
« Moi - ahaha. Tu m’as bien fait rire là. J’avoue j’aurai pu trouver mieux et c’est ce que je compte faire. »
« Souley - grandis dans ta tête. »
« Moi - il est ou le rapport là ? »
« Souley - il est partout où tu veux. »
« Moi - ok. »
« Souley - eh ouais grosse. »
J’ai pas répondue et j’ai éteint mon phone. J’ai finis par rejoindre Leila et Amira qui dormait déjà.
_______________
Un jour, toujours pas de Souley. Deux jours, trois jours, cinq jours et toujours pas de Souley. Dans le fond, j’espérais qu’il revienne mais nan, j’ai donc lâcher l’affaire au bout de deux semaines. Je vais pas vous mentir, mais sah dans le fond j’avais ce sentiment de tristesse et de haine. Mais j’essayais de faire avec en fessant sortir ma fille se promener, lui acheter des vêtements, aller voir Sara et Samir et tsa. Quand on me demandait après Souley, je répondais qu’il allait bien et qu’il était souvent fatiguer à cause de son taff alors que rien du tout. J’avais moi-même pas de nouvelles de lui. Mais autant mentir que d’inquiéter sa mère et le reste de sa famille. La seule qui était au courant, c’était Leila mais je lui ai jurer de rien dire. J’étais déjà assez inquiète et triste, alors je voulais pas que tout le monde suivent le mouvement et pour qu’à la fin on rejette la faute sur moi.
Un jour, ce jour je crois que je vais jamais l’oublier sah. C’était trois semaines après le départ de Souley, trois semaines jour pour jour. J’étais en train de préparer ma fille pour aller faire un jour près de la Tour Effeil avec Leila. Quand ça toque à la porte. J’étais étonner parce que personne venait me voir.
Je vais ouvrir, et je vois Khelti Fatima (ma belle-mère, la mère à Souley quoi). Je l’a regard étonner, je l’a fait entrer par respect. Elle s’assoit dans le salon, et regardait tout autour, on aurait dit qu’elle cherchait quelqu’un du regard.
Moi - ça va khelti ?
Elle - El HamduliLlah, il est où Souleyman ?
Moi - ben.. Euh… Au taff hein.
Elle - je croyais qu’il travaillait de nuit et la journée il se repose ?
Moi - oui mais i…
Elle - me ment stp.
Elle se lève et parcours toutes les pièces de l’appartement à le chercher. Moi je l’a suivais derrière sans discuter, sah je flippais de lui dire qu’il était parti…
Elle rentre dans la chambre à couche et ouvre l’armoire et elle regard les vêtements puis elle se retourne vers moi.
Elle - elles sont ou ses vêtements ?
Alors là… J’avais plus les mots, j’ai juste baisser la tête.
Je l’as vois s’assoir sur le lit et implorer Allah et lui demande qu’est ce que c’était ce cauchemar.
Elle - Samira benthi, il est où ton mari ?
Moi *toujours tête baisser* - il est parti.
Elle - AH WILI ! Depuis quand ?
Moi - trois semaines.
Elle - …
Je relève ma tête pour voir la réaction de son visage. Je vois elle tient son cœur et respirer doucement. J’accours à la cuisine et lui ramène un verre d’eau. Elle voit doucement.
Elle -j’ai pas dormis toute la nuit. Y’avais que Souleyman dans mon rêve. J’ai un mauvais pressentiment Samira… Appelle-le stp.
J’ai pas répondue et je vais prendre mon phone et ma fille. Amira je l’as met sur le lit pour que je l’ai dans mon champs de vision et je m’assoie à côté de Khelti et je compose le numéro de Souley tout en tremblant w’Allah, je crois que c’était la première fois que je tremblais comme ça.
Ça sonne une fois, puis deux, puis trois, puis messagerie. Je raccroche et rappelle, ça sonne une fois puis encore une deuxième fois puis ça décroche…
… -allo ?
Moi *voix tremblante* - Souley ?
… - enfaite, c’pas Souley là, lui il …
Encore un peu et mon cœur allait lâcher..