Chapitre 24

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Laura.

J'entends qu'on m'appelle, ça me réveille doucement. J'ouvre les yeux et vois Herman.

-Pourquoi tu me réveilles ? Demandais-je en me mettant sur le dos.

-C'est l'heure de partir. T'as dormis quatre heures.

-D'accord. J'arrive.

Il sort de la chambre, je m'étire et m'assois.

Les douleurs ont disparus, mais je me sens stone à cause du médicament. Je réussis à me lever, je quitte la tenue d'hôpital et m'habille.

Au moment où j'essaie de lacer chaussures, quelqu'un toque et entre. Je me tourne vers la personne qui vient d'entrer, c'est Herman.

-T'es prête ?

-Oui. J'arrive juste pas à lacer mes chaussures. Mes doigts sont engourdis.

-J'arrive. Je vais t'aider.

Il vient vers moi, s'agenouille et me lace gentiment mes chaussures. Une fois mes chaussures fermées, je mets ma veste et suis Herman. Je m'accroche à lui, le médicament était vraiment fort.

On se dirige vers la sortie, Herman a eu toutes les informations qu'il fallait. Je vais me reposer, dimanche, si tout ce passe bien, j'ai la première tentative pour mettre en place la grossesse.

Une fois dans la voiture, je me cale contre la portière et je regarde la route. Je sens les yeux d'Herman sur moi, il doit sans doute s'inquiéter de mon état, donc je me tourne vers lui. Il me regarde effectivement, il est inquiet.

-Qu'est-ce qu'il y a ? Pourquoi tu me regarde comme ça ?

-Je te regarde comment ?

-T'es inquiets.

-C'est normal. Tu as beaucoup souffert à cause des injections, de l'ovulation. T'as dit aussi beaucoup de bêtises.

-Quoi ? Qu'est-ce que j'ai dit ?

-Tu te souviens de ce que tu m'as dit avant de t'endormir ?

-Pas du tout. J'ai rien dis de gênant rassure moi !

-T'as juste dit que ce n'était que du plaisir pour moi dans cette histoire de bébé parce que j'ai juste à m'astiquer un peu pour le faire. Également que c'était dur, puis mou.

-Oh non...

Je plaque mes mains sur mon visage, j'ai pas pu dire ce genre de chose ! Même stone...

-Laura, t'en fais pas. J'ai beaucoup rigolé, c'était très fun.

-C'est pas fun ! Dis-je en retirant mes mains de mon visage. C'est gênant, j'avais pas à dire ce genre de chose !

-Tu étais sous médicaments, je ne t'en veux pas.

-C'est gentil de pas m'en vouloir.

-C'est normal. Et tu pourras aller voir ton compte, t'as eu le premier virement.

-Ah bon ?

-Bah oui. Ça fait un mois que tu as signée le contrat et que c'est bon pour la grossesse.

-Ça c'est cool ! Et t'avais pas dit que j'allais être payé à la date de la signature du contrat.

-C'était écrit dans le contrat. Dès lors que les rendez-vous étaient bon, les versements commençaient à la date de la signature. Et ça fait déjà un mois, t'as signée le 21 et t'es chez moi depuis presque un mois.

-C'est vrai que samedi ça fera trois semaines. C'est dingue, je vois pas le temps passer.

-Moi non plus.

On sourit. Le temps passe si vite. Ça veut dire qu'on s'entend bien, que notre relation est saine. Je me retourne vers la route, je sais déjà ce que je vais faire de mes sous. J'ai besoin de m'acheter un ordinateur et de nouveau habits. Je vais donc faire quelques commandes, par nécessité et par plaisir pour certaines choses. J'ai hâte d'être à la maison et d'utiliser ma nouvelle carte pour la première fois.

Nous arrivons à la maison, mon engourdissement aux doigts est partie et je tiens mieux seule. J'arrive à aller dans ma chambre et à retirer ma veste, puis je me laisse tomber sur le matelas très moelleux. Je me sens bien là !

Je reste un petit moment allongée comme ça, puis je me tourne sur le ventre avec mon téléphone et ma carte, qui va flamber en quelques minutes. Mes paniers sont prêts depuis une bonne semaine, ils attendent juste la carte.

Je me commande donc, en priorité, vêtements et ordinateur, puis je regarde mes paniers beautés. J'hésite encore un peu, puis j'achète. Je place ensuite de l'argent de côté, sur mon précédent compte et je pose mon téléphone. J'ai jamais passée autant de commandes en une journée, mais j'ai les moyens.

Je me lève, récupère mon cahier de budget et je note ce que j'ai flambée en moins de 10 minutes. J'ai sérieusement dépensée plus de deux milles dollars en vêtements, technologie et beauté. Après, j'ai pris les livraisons express, pour tout recevoir avant dimanche et que je sois tranquille, donc ça a coûté un peu cher.

Je note donc mes dépenses, calcul combien il me reste, je suis bien, puis mon ventre gargouille. Je pose mon cahier dans le tiroir de ma table de chevet et et je sors de ma chambre, c'est 17 heures.

Je me dirige vers la cuisine, personne n'est là. Je fouille dans les placards, je trouve des biscuits au chocolat, je les prends avec une belle pomme et je remplis ma bouteille d'eau. Je vais m'installer sur le canapé, j'allume la télévision, mets une chaîne qui m'intéresse et je profite d'un moment calme.

J'adore quand tout est calme dans la maison, c'est agréable. On entends pas le bruit de la ville, on est assez haut et l'isolation est bien faite. Cette maison est vraiment bien, on s'y sent bien.

Sauf que ce calme est fichu à cause de l'ascenseur. Je soupir et regarde qui arrive, c'est une personne que je ne connais pas. Le jeune homme me voit sur le canapé, je m'assois comme il faut et me dis que je n'aurais pas du venir dans le salon.

-Bonjour mademoiselle, dit-il en venant vers moi. Je cherche Herman, il est là ?

Je secoue un peu la tête et retrouve une contenance.

-Je ne sais pas où il est. Je vais voir s'il est dans son bureau.

Je me lève et cours presque jusqu'au bureau. Herman y est, il est surpris de me voir venir.

-Qu'est-ce qu'il y a ?

-Il y a quelqu'un pour toi dans le salon.

-Qui ?

-Je sais pas, mais il est jeune et te ressemble un peu.

-Merci de m'avoir prévenu.

Il se lève et sort du bureau, je me cale contre la porte et j'écoute pour savoir qui est là. Et j'apprends que c'est le fameux petit frère d'Herman en écoutant.

Une vie sous contratOù les histoires vivent. Découvrez maintenant