Chapitre 78

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Laura.

Nous sommes partis depuis quelques heures, trois pour être précis. Nous sommes sur le pont avant du bateau, à finir tranquillement notre repas. Nous avons manger un repas délicieux autour des produits de la mer. Le chef de ce bateau est juste excellent. Mais je préfère les plats simples et équilibré de Stéphanie.

Je me lève et m'avance jusqu'à la rembarde. Je lève les yeux jusqu'au ciel, ça ce voit qu'on s'est éloigné de la côte, on voit si bien les étoiles. Le ciel étoilée magnifique avec le bruit de l'eau contre la coque rendent l'ambiance très romantique, qui fait beaucoup de bien après la nuit d'horreur que j'ai passé entre jeudi et vendredi. Herman a eu raison de m'emmener ici, c'est superbe.

Je sens d'ailleurs ses bras passer autour de ma taille, je souris en posant mes mains sur les siennes et en profitant toujours de cette douce soirée. Nous restons ici, dans les bras l'un de l'autre un bon moment, ça nous fait du bien de nous retrouver ainsi. Je réussis à me retourner, je glisse mes mains sur sa nuque et lève la tête pour le regarder. Il baisse sa tête et sourit en posant sa main sur ma joue.

-Qu'est-ce qu'il y a ?

-Rien. Je voulais juste te remercier.

-Pourquoi ?

-Pour ce que tu fais là. J'ai pas vécu quelque chose de facile vendredi, toi non plus, pourtant tu fais tout pour me consoler. Merci d'être aussi présent pour moi.

-C'est ce qu'on fait quand on tient à une personne. On l'aide à surmonter les moments compliqués.

-Toi aussi tu as vécu quelque chose de compliqué.

-C'est vrai, la fausse couche m'a fait un choc. Même si je ne voyais rien, je voyais bien que, malgré les symptômes, tu étais heureuse de porter ce bébé. Ça m'a blessé de te voir souffrir, plus que de perdre le bébé.

Je le serre dans mes bras, touchée par ses mots. Je suis contente qu'il se soit confié. Il me serre aussi dans ses bras, notre câlin dure quelques minutes, puis nous décidons d'aller dans notre chambre. Je vais récupérer mon pyjama et je vais dans la salle de bains.

J'ouvre le robinet de la baignoire et je regarde le ciel. Malgré la lumière, je vois parfaitement bien les étoiles et le croissant de lune. Je souris en me déshabillant et j'attends que la baignoire soit pleine.

Herman toque à la porte, je me tourne vers lui en glissant mes bras sous ma poitrine. Il regarde la baignoire qui se rempli puis il lève les yeux vers moi.

-Tu te fais un bain ?

-Ouais. J'avais envie d'un bon bain.

-Je peux me joindre à toi ?

-Le bain c'est sacré. Je ne le partage jamais !

-Menteuse.

Il s'approche et prends mon menton entre ses doigts. Il me force à lever la tête, je me mets à rire.

-Je savais que tu me mentais.

-Je ne te mens pas.

-C'est pour ça que tu es morte de rire ?

-Oui.

Je réussis à me libérer, je regarde la baignoire. Elle est remplis, je vais fermer le robinet et je me glisse dans l'eau. Je fais semblant de me détendre, puis j'ouvre un yeux. Herman me regarde, bras croisés.

-Bon, d'accord, t'as le droit de venir.

-Merci. Et je savais que tu me mentais.

-Tu commences à bien me connaître.

Il se mets à rire, puis il se déshabille. Je me rince l'œil, il est si beau... Je me décale un peu pour qu'il puisse s'installer derrière moi et je me cale contre son torse. Je ferme de nouveau les yeux, là je me détends. Je suis bien contre Herman, je me sens en sécurité et tout mes maux s'en vont.

Le lendemain matin, Laura.

Je me réveille doucement, je lève la tête en sentant du mouvement. Je regarde en face de moi, j'avais oublié que j'étais sur un yacht. Je souris en fermant les yeux et en enfonçant ma tête dans mon oreiller. Je m'assois et m'étire, mon ventre réclame à manger. Je récupère un gilet, mon téléphone et je vais à la cuisine.

Quand j'y arrive, il y a juste le chef, concentré sur son portable.

-Bonjour.

Il lâche son téléphone et me regardant en souriant.

-Mademoiselle Tyler, que puis-je faire pour vous ?

-Je viens chercher mon petit-déjeuner.

-Tout a été déposé au salon.

-Le café sera encore chaud ?

-J'y ai déposé il y a quelques minutes. Le café est toujours chaud.

-D'accord. Merci.

Je sors de la cuisine, ce chef n'est pas très agréable, mais c'est pas grave. Je me dirige vers le salon, Herman y est, sur son ordinateur. Je le rejoins en souriant, pose mes mains sur ses épaules, ce qui le fait sursauter, et je pose un rapide baiser sur sa joue.

-Bonjour Laura.

-Bonjour Herman. Qu'est-ce que tu fais avec ton ordinateur ?

-J'avais quelque chose à régler en urgence. J'ai presque terminé.

-Tu travailles alors que tu es censé être en vacances ? Pas très cool pour moi.

-Laura, sache que quand on tient une entreprise aussi importante, les vacances peuvent être entrecoupées.

-Je comprends, ne t'inquiète pas.

Mon ventre gargouille, Herman tourne la tête vers moi en rigolant.

-Je crois que ton estomac a besoin d'être remplis.

-Je crois aussi.

Je m'installe à table et regarde ce qu'il y a, la table est bien garnis, sans en avoir trop. Il y a des viennoiseries, de la salade de fruits, des jus et du café. Je prends un croissant, remplis un verre de jus d'orange et une tasse de café.

Je commence à manger en regardant Herman travailler, il est vraiment concentré. Il finit son travail après plusieurs longues minutes puis il ferme son ordinateur.

-Enfin fini ?

-Non. Je suis saoulé sur un dossier.

-Quelque chose de grave ?

-Non. Juste un dossier qui me casse la tête. Et je n'ai pas envie d'en parler avec toi.

-Tu peux parfaitement me parler de ton boulot. Tu m'en parles jamais. T'es quand même agent immobilier dans le luxe, c'est intéressant comme métier, très peu connu et très mal jugé.

-Comment ça, mal jugé ?

-Vous êtes des gens seulement à la recherche d'argent, vous dégagez des pauvres gens pour construire des tours fait de verre et d'argent pour des personnes riches.

-C'est ce que certaines personnes pensent ? Alors effectivement, mon métier est mal jugé.

-Heureusement que je connais la qualité de ton entreprise. T'es humain, tu loges tout le monde.

-Exact.

Herman commence à me parler de son métier, je vois à quel point il aime ce qu'il fait. Il parle avec passion.

Une vie sous contratOù les histoires vivent. Découvrez maintenant