Épilogue.

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Sept mois plus tard, 3 septembre, Herman.

J'arrive enfin à la maternité, je suis en retard ! Je trace à l'accueil, il y a du monde mais je les double. Pas le temps d'attendre.

-Monsieur, veuillez attendre votre tour !

-Pas le temps, je cherche ma femme, Laura Gomez. Elle est arrivée il y a déjà deux heures, pour accoucher !

-Laura Gomez ? Je regarde.

La secrétaire mets trois plombes à me trouver le numéro de chambre de ma femme, je cours comme un fou vers les ascenseurs avant qu'ils se ferment. Je réussis à un avoir un, je suis essoufflé, j'en peux plus. J'appuie sur le bouton de mon étage et je me retiens d'agacer tout le monde en tapant du pied.

Je regarde les numéros s'afficher sur l'écran, enfin l'étage 5 ! Je reprends ma course jusqu'à la salle d'accouchement 12, enfin ! Je toque, une petite voix me dit d'entrer. J'ouvre la porte, je ne me suis pas trompé, je vois Laura. Elle semble un peu ailleurs, mais elle lève la tête et me regarde en souriant. Et ce sourire, je ne l'ai jamais vu.

Je suis con, un gros con : j'ai loupé la naissance à cause des bouchons de merde.

-C'est trop tard ?

-Oui. Elle est là.

Elle me pointe la sage-femme du doigt, elle a effectivement mon bébé dans ses bras. Je les rejoins et je regarde mon enfant, ma fille, et je tombe sur le plus beau bébé de cette planète. L'amour que je ressentais pour ce petit être humain quand il était encore dans le ventre de sa maman est décuplé en la voyant.

-Vous voulez la prendre dans vos bras ?

-Oh que oui. Je la veux.

Je retire ma veste, ma cravate, y pose sur le coin du lit, retrousse mes manches et je tends mes bras. La sage-femme me donne ma fille et m'explique comment bien la tenir, puis elle nous laisse en famille. Ma fille est toute petite dans mes bras, toute légère et elle est réveillée.

-Hé, bonjour ma puce, c'est papa. Tu sais qu'on t'as attendu toi ?

J'entends Laura rire, je la regarde et vais m'asseoir à côté d'elle. Elle se redresse et nous regarde avec tendresse.

-T'es beau avec ta fille.

-Merci.

-De rien. Et comment on l'appelle cette petite crevette ?

Je rigole en entendant ma femme appeler sa fille sa petite crevette, c'est venu pendant la grossesse. Je mangeais des crevettes ce jour là, Laura ne pouvais pas, donc elle a appelé notre fille sa crevette. Et il est vrai qu'on a pas encore réussit à se fixer sur un prénom.

-C'est vrai ça, comment on t'appelle ma puce ? Quels sont les prénoms que ta maman déteste ?

-C'est pas gentil. Je te rappelle qu'on doit  donner un beau prénom à notre fille pour pas qu'elle en ai honte plus tard.

-Et on a même pas le droit de l'embêter.

-Herman, continue et tu devras changer toutes les couches pleines pendant deux semaines entières.

-J'arrête madame.

-Madame maman s'il te plaît !

On éclate de rire, puis on remets toutes les idées qu'on a eu. Et notre bébé semble en validé un, j'entends un petit gazouillis.

-Je crois qu'elle a choisi son prénom.

-Tu veux t'appeler Zoé ma crevette ?

Laura reprends notre fille, ça ce voir qu'elle a déjà l'habitude des bébés.

Une vie sous contratOù les histoires vivent. Découvrez maintenant